Journaliste, poétesse, romancière (70 romans), Lucie Delarue-Mardrus (1874-1945) a été célèbre en son temps. Cela ne peut qu'inquiéter ceux qui bénéficient en leur époque d'un peu de gloire, et consoler un peu ceux qui restent dans l'ombre. Comme en amour, "rien n'est jamais acquis à l'homme" en littérature. J'ai trouvé ce livre "L'autre enfant" (1935) au Marché Brancion à Paris, temple des livres rares, et lieu délicieux où l'on peut rêver à loisir, et se croire encore dans un temps où le livre compte encore. L'exemplaire, relié en demi-cuir rouge, superbe, m'a attiré aussitôt, avant même que je sache quel roman se cachait derrière. Il ne coûtait pas plus que 5 euros...
Le 08/04/2018 à 09:00 par Les ensablés
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08/04/2018 à 09:00
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Par Hervé BEL
Ce roman laisse l'impression mélancolique que l'on éprouve chez un brocanteur en découvrant à la lueur jaune d'une ampoule, dans une odeur de cave et de poussières, un objet désuet, oublié, que ceux qui ne sont plus devaient regarder ou utiliser dans un temps très ancien. On le touche, avec cet espoir secret d'y retrouver les morts qui l'ont manié: un écritoire, une vieille cafetière... Lire Un autre enfant, c'est sentir à la fois le temps et la permanence humaine.
Ecrit dans une langue riche, poétique, comme tout ce qui s'écrivait alors (même chez les plus médiocres), Un autre enfant commence avec un couple qui s'ennuie. Le mari, Divre Villevillers, est un peintre célèbre, riche, et dépressif, en proie au spleen. Marie, la femme, semble une pauvre chose pâlichonne, toute dévouée à lui, et pour lequel elle éprouve un amour et une admiration infinis: La femme de l'artiste ne doit attendre qu'effacement et résignation (...) Elle se sentait inutile et presque encombrante. Marie voudrait un enfant. La nursery est désespérément vide. Elle y va souvent. Un jour, son mari l'y trouve et la rabroue gentiment: Alors, encore un coup, madame veut couver? Tu sais ce qu'on fait aux poules, dans ce cas-là?
Divre n'est pas méchant, seulement un être profondément égoïste comme le sont beaucoup d'artistes. La tristesse de sa femme lui fait mal au coeur, mais que peut-il faire?
Les journées étaient souvent longues. "Tout de même, des enfants..." Elle jouait. Il rêvait en fumant, la tête farcie de tourments, torturé par sa peinture qui ne répondait pas tout à fait à ses recherches, torturé par son âme.
Et puis un jour, lors du réveillon de l'année 1911, les circonstances (qu'il vous faudra lire, cher lecteur!) les amènent à adopter une petite fille. Drive l'accepte pour faire plaisir à sa femme: Une poupée qui coûtera cher!
Ils lui donnent un nom, Gizèle. L'enfant est facile. Elle dit "papa" plutôt que "maman". Ce n'est pas le couple Villevillers qui l'adopte, mais bien cette petite fille qui, on le dirait, comprend bien que sa seule chance en cette vie est d'être gardée par ces gens. Même Drive, esprit cynique, finit par être attendri. On ne sait pas trop si c'est pour le plaisir qu'il ressent d'avoir contenté sa femme, ou bien la réelle affection qu'il pourrait sentir naître en lui, pour Gizèle.
Un jour, il consent même à accompagner Marie pour quelque course destinée à l'enfant: Elle leva vers son mari des yeux si beaux qu'il en eut une espèce de frisson. Elle semblait de toute son âme lui dédier ce bonheur qu'elle tenait maintenant sur ses genoux, et qui lui venait après tout de lui, comme si ç'eût été le fruit même de leur conception.
Tout va de mieux en mieux. Drive accepte que l'enfant reste à côté de lui, à le regarder peindre. Lui s'attache, mais toujours avec une certaine distance, quelque chose de réversible, et c'est tout la finesse du récit de laisser entendre sans le dire que les choses ne sont pas si simples.
Mais voilà que Marie est enceinte et accouche, Plutôt que de s'en réjouir, le lecteur comprend que cette nouvelle marque le début de la fin pour la petite Gizèle confiée à une nurse anglaise et peu à peu négligée: Ils ne se l'avouaient pas encore, Gizèle n'était plus dans leur histoire, qu'une mesure pour rien.
Une erreur en quelque sorte, que Drive appelle, avec un mauvais goût, une "boulette", et c'est d'ailleurs ainsi qu'il surnommera désormais sa fille adoptive.
Il ne pense plus qu'à la chair de sa chair. L'enfant a pour nom Marie, bientôt Marinette. On lui trouve toutes les qualités. Pourtant, elle n'est pas facile comme Gizèle, laquelle continue d'adorer sa mère et surtout son père, Drive. Rien n'avait pu décourager l'étrange amour qu'elle avait pour lui.
Le roman saute la guerre 14. Drive est ruiné. Ses peintures ne plaisent plus. Finis les vacances dans le midi, le luxe, les domestiques. Désormais, à peine aidée, Marie devient la bonne à tout faire en même temps que l'institutrice. Marinette reste une enfant pénible, tout le contraire de Gizèle. Marinette qui s'affirme moqueuse, ironique; Marinette qui lit couramment, qui écrit; Marinette qui grandit et s'allonge; (...) Marinette impérieuse, emportée, amusante; Marinette à douze ans, bientôt une petite femme; Marinette coquette, exigeante, piaffante, intelligente; Marinette, Marinette, Marinette!... - et plus de fortune pour l'entourer des somptuosités du passé! La gêne...
Là est le problème: Marinette n'accepte pas la pauvreté. Elle en viendrait à mépriser ses parents. En tout cas, dès l'âge de seize ans, entend faire ce qu'elle veut. Elle se heurte à son père, lequel souffre. Il l'aime trop, et trop d'amour est faiblesse.
Pendant ce temps, Gizèle, toujours aimante, a compris et s'est éloignée, rejoignant sa nurse en Angleterre. Elle reviendra pour d'arranger les choses. trop tard peut-être. Marinette, quant à elle, est devenue une "Garçonne" à l'image de celle que peint Victor Margueritte dans son roman éponyme. Elle se veut libre, découche chez une amie, ne respecte plus ses parents, et elle conduit. Personnage antipathique et pour lequel, on le sent, son auteur a de l'empathie, femme libre elle-même. Rappelons-nous que les lignes que nous allons lire date de 1935 :
Cette génération féminine qui nous étonne et qui nous froisse, elle a la précoce audace d'un capitaine de quinze ans. Elle veut sa responsabilité tout de suite, mais, en même temps, son indépendance. Elle rejette l'aile protectrice, le giron berceur (...) L'existence est brève - et rude. Nous voulons bien travailler dur. Nous sommes courageuses. Mais il nous faut plus nous considérer comme des bébés lorsque nous avons passé l'âge. Quand nous allons à nos affaires, nous n'avons pas besoin que papa et maman nous suivent. Si notre énergie nous fait le coeur sec et les yeux cruels, tant pis pour eux. Ils ont eu leur jeune temps, nous le nôtre. Nous, filles, nous sommes des sortes de garçons.
Etonnant, non? comme quoi il n'y a rien de neuf sous le soleil...
Je ne vous dirai comment fini ce petit roman, joli comme une porcelaine, et où l'on verra comment Gizèle accomplira son destin, tandis que Marinette s'éloignera définitivement.
Nul doute que vous trouvez ce roman sur la toile. Essayez "Rare book". Evitez, si vous le pouvez, Amazon qui tue nos libraires.
Hervé BEL - avril 2018
Encore un mot. Je vous avais dit que Delarue-Mardrus était une poétesse. Je vous offre ci-dessous un de ses poèmes. Ce n'est pas grand-chose peut-être, mais c'est charmant.
J'ai coupé mes cheveux afin que mon visage,
Sous sa coiffure d'autrefois,
Ne puisse me montrer la déchirante image
Du temps aux implacables doigts.
En changeant de coiffure on croit changer de tête.
Il me semblera vieillir moins
Sous la courte toison rejetée en tempête
Où je puis enfoncer mes poings.
J'ai, de même qu'au temps où les belles prêtresses
Sacrifiaient aux morts élus,
Comme sur un tombeau consacré mes deux tresses
A ma jeunesse qui n'est plus.
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En 1936, elle obtient pour « Sangs » (publié chez Denoël) le prix Femina au 4eme tour, l’histoire d’une enfant à l’hérédité implacable, que l’amour ni la richesse de sa famille ne peuvent guérir, ne peuvent écarter de la malédiction du « mauvais sang »
On n’échappe pas à son malheur.
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« Ouf,
La bonne étape, le relais avant de s’élancer vers d’autres lieux,
à portée de main, en sortant de chez lui la première maison de la rue Granchois. »
Ainsi débute la grande aventure de Francis Dubalu, représentant de commerce la firme Breganti, qui part pour la première fois démarcher de nouveaux clients en province.
Ce sont les éditions de La Grange Batelière dont on connaît le riche catalogue, qui ont eu la bonne idée de republier le premier roman de Bernard Waller.
Initialement paru dans la prestigieuse revue NRF en novembre 1960 avant de connaître, un an plus tard les honneurs de la collection blanche, Dubalu est un texte d’une incroyable modernité, qui n’a pas pris une ride.
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Dans cette fiction historique qui prend place durant les Cent-Jours avec comme moment culminant la bataille de Waterloo, un Bruxellois d’origine flamande, Jean Van Cutsem, vit une crise existentielle : alors que le frère de sa fiancée wallonne rejoint Napoléon, il est pour sa part enrôlé dans l’armée hollandaise sous le commandement du Prince d’Orange… Un roman engagé et détonnant, où les questions de l’identité, de la loyauté et du courage s’affrontent avant tout dans le for intérieur d’un jeune soldat jeté malgré lui sur les routes de la guerre.
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En 1995, les éditions Le Croît vif, à Royan (Charente Maritime), rééditaient trois romans de Geneviève Fauconnier (1886-1969) : Les Trois Petits Enfants bleus (1927), Claude (1933) et Les Étangs de la Double (1935). La même année, Omnibus reprenait Pastorale (1942), intégrant cet autre roman de la même auteure dans Gens de Charente et de Poitou, au sommaire duquel figurent aussi des romans de Jean-Richard Bloch, Pierre Véry, Ernest Pérochon, André Theuriet et Pierre Loti. En outre, Les Étangs de la Double reparaissait en 2020 aux éditions La Geste, à Niort, en Nouvelle-Aquitaine. Par François Ouellet.
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Chers amis des Ensablés, notre site accueille aujourd'hui une nouvelle contributrice, Isabelle Luciat, à qui nous souhaitons la bienvenue au sein de notre équipe. Pour son premier article, elle a choisi "Petit Louis" deuxième roman d'Eugène Dabit, qui avait rencontré le succès avec L'Hôtel du Nord, paru en 1929. Hervé BEL.
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Pendant la première moitié du XXe siècle, de nombreux romans « champêtres » ont été publiés, et les Ensablés n’ont pas manqué d’en chroniquer. Parmi ceux qui nous ont particulièrement marqués, rappelons l’admirable Campagne (prix Femina 1937) de Raymonde Vincent que les éditions Le passeur viennent de rééditer et La vie d’un simple, d’Émile Guillaumin. Il me faut en ajouter un autre, récemment paru chez La Thébaïde d’une romancière complètement oubliée, Marcelle Capy. Par Hervé BEL
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12/03/2023, 10:00
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Ilaria ou la conquête de la désobéissance : il faut remarquer que c'est un titre ambitieux. Il vient habiller un road trip - kidnapping long de deux ans en Italie, entre un père alcoolique et irresponsable, et sa fille, la narratrice, qui se décrit elle-même en début de roman comme « taciture, docile, plutôt maigrichonne ». Une conquête qui ne se fera donc pas sans douleur.
18/09/2024, 21:24
« La question de la légitimité de la bande dessinée, que cela soit au sein de la société française ou des bibliothèques, est désormais derrière nous. » En quelques mots, l’essentiel est dit : restent les véritables enjeux. Médiation, valorisation, partenariats : comment faire vivre le 9e Art dans les établissements de prêt ?
18/09/2024, 15:12
Paul, 24 ans, est licencié du jour au lendemain. Lui qui survivait grâce à son SMIC chez Franprix, tout s’écroule. Sa vie, relativement banale jusqu’ici, prend un tournant surprenant lorsque, face à la précarité, il décide de se lancer dans une activité d’escort. Lui qui se considère comme entièrement hétéro, commence à monétiser son corps dans des relations homosexuelles tarifées, avec l’ambition de remonter la pente. Mieux : se créer un réel patrimoine.
18/09/2024, 12:13
Avec La Barque de Masao, Antoine Choplin quitte son Dauphiné pour nous emmener au Pays du Soleil Levant. Et plus précisément autour de l’île de Naoshima, l’île-musée de l’archipel nippon : il sera donc question d’art dans ce voyage littéraire, d’autant que l’auteur, un peu poète, un peu artiste, est un habitué des récits où la peinture, l’art ou les musées prennent place.
18/09/2024, 10:35
Sur une terrasse d’hôtel, à l’heure du petit-déjeuner, au Portugal, le narrateur du dernier roman de Christine Montalbetti, La Terrasse (éditions P.O.L., 2024), imagine les vies de celles et ceux qui l’environnent, en couple le plus souvent. Une quinzaine de personnages peuplent ainsi l’histoire de son point de vue, sa scène unique que prolongent la salle du buffet, une piscine et son solarium, éclatants. D’autres scènes sont évoquées, mais en imagination.
17/09/2024, 15:19
En 1861, un navire français, l’Alecton, navigue vers la Guyane avec, à son bord, toutes les histoires que se racontent les marins « qui passent trop de temps à regarder l’eau et à la mélanger avec du whisky ». Sûr que ça donne du corps à toutes sortes de fantasmes qui vont grossir au fur et à mesure qu’ils passeront d’une bouche à une oreille dans les bars que les marins fréquentent dans tous les ports du monde.
17/09/2024, 09:52
On profite de la Rentrée littéraire 2024 pour prendre le train en route et rattraper notre retard : on ne connaissait pas encore Benoit Séverac, auteur (entre autres romans et nouvelles) d'une série policière avec, en héros récurrent, le lieutenant Cérisol, chef de groupe à la SRPJ de Versailles. L'épisode précédent s'intitulait Tuer le fils (février 2020).
16/09/2024, 15:50
« Ce n'est pas le locataire du 6e étage qui est anti-fasciste, c'est le fascisme qui est anti-locataire du 6e étage. » Qu’elle est belle cette réplique du film d’Ettore Scola, Une journée particulière ! Et que le livre de Michela Murgia nous aide à mieux comprendre cette idéologie que d’aucuns qualifient hâtivement de nauséabonde !
16/09/2024, 15:50
Dans The Night Eaters: Elle dévore la nuit, premier tome d’une trilogie signée Marjorie Liu et illustrée par Sana Takeda, le duo explore les frontières entre horreur et liens familiaux à travers une histoire aussi sombre que captivante. Paru en 2022, et traduit chez Delcourt par Renaud Cerqueux, l'ouvrage plonge dans une atmosphère étrange et inquiétante, à mi-chemin entre horreur ancestral et drame familial.
16/09/2024, 10:41
La pratique du cyclisme, au-delà de l'aspect récréatif, est un sport exigeant qui offre de nombreux bienfaits sur la santé et le bien-être. Pour tirer le meilleur parti de cette activité, il est important de suivre un programme d'entraînement bien structuré.
16/09/2024, 10:01
La célèbre série jeunesse Les souris du Buisson-aux-Mûres de Jill Barklem, connue pour ses illustrations à l’aquarelle, revient en librairie le 13 septembre 2024 avec un nouvel opus dédié à l'automne. Déjà réédités, les tomes Le Printemps et L'Été replongeaient dans ce monde plein de détails champêtres et d'événements joyeux comme un mariage ou la première neige de l’année.
14/09/2024, 11:12
Paris… mais pas tout à fait. Un futur proche, ou peut-être pas tant que ça. Ici, c’est la Nouvelle-Archologie, où « le rêve d’un pays prestigieux semble encore possible » : la mode gouverne tout, bien plus que la politique n’aurait pu espérer le faire. Glamour en pagaille, strass et paillettes à l’envi… tandis qu’en parallèle, l’Ouvert est une coquille artificielle dans laquelle la majorité de l’humanité vivote à peine. Et, au milieu de tout ça, il y a Vic.
13/09/2024, 15:21
La rentrée vaut pour tous les adolescents, même ceux qui ne sont pas sérieux parce qu’ils ont 17 ans. Les Cahiers de Douai et leurs poèmes (chez Hatier, proposés également en audio), prennent la première place des ventes, avec 27.240 exemplaires. Un engouement pour Rimbaud ? Pas tout à fait : il est en revanche très profitable de figurer au programme des 1ères générale et technologique…
13/09/2024, 12:39
Le manga Gambling School, également connu sous le nom de Kakegurui, est une série qui captive par son intrigue fascinante où se mêlent jeu, psychologie et manipulation. Plongeons ensemble dans cet univers où les enjeux ne sont jamais simplement matériels, mais souvent profondément psychologiques.
13/09/2024, 12:10
Olivier Truc c’est notre frenchy devenu l’ami des rennes et des Lapons : il vit depuis de nombreuses années en Suède, à Stockholm, où il a été correspondant pour Le Monde. C’est la série La police des rennes (une sorte de police rurale de l’ethnie Sami) qui a placé cet écrivain en haut de nos étagères de polars. Aujourd’hui sur les traces de ce Premier renne, Olivier Truc nous emmène à Kiruna, la plus grande mine d’Europe.
12/09/2024, 12:45
Vous êtes à Belle-Rose, au fin fond de la Savoie. Si ce nom de village peut vous inspirer une douce promenade bucolique sous un soleil clément, méfiez-vous. Car les apparences sont trompeuses, ici comme ailleurs : si il est facile de croire que ce petit coin de montagne est un lieu de sérénité, loin des tumultes des grandes villes et de leurs dangers, vous vous trompez. L’Eau Rouge, rivière qui se glisse entre les hauteurs, est devenu le berceau d’un meurtre.
11/09/2024, 18:33
Rentreelitteraire2024 — Lors d’un déjeuner familial dominical, Géraldine assiste, impuissante, à l’effondrement soudain de sa grand-mère, presque centenaire. L’arrivée précipitée des pompiers confirme le diagnostic : il s’agit d’un AVC.
11/09/2024, 13:07
En 2015 paraissait Les Jeunes de banlieue mangent-ils les enfants ? de Thomas Guénolé – analyse sociologique et politique qui vise à déconstruire les stéréotypes véhiculés sur les jeunes issus des banlieues françaises. 2024, l’auteur reprend son bâton de pèlerin, cette fois avec une bande dessinée documentaire. Mais le projet demeure inchangé.
11/09/2024, 11:01
Définitivement, Black Science est un chef-d'œuvre dans le domaine de la SF : l'ambition narrative de Rick Remender, déjà savourée (car savoureuse) dans les premiers tomes, se conjugue avec le trait de Matteo Scalera, pour de nouvelles aventures. Goûtues.
11/09/2024, 09:20
RomansRentree2024 – Rentrée littéraire de l’imaginaire. En fidèle lectrice de la collection Épik des éditions du Rouergue, il m’était impossible de résister à l’appel d’un premier roman chaudement recommandé par Marine Carteron, qui loue « un univers à la croisée du Royaume de Pierre d’Angle et de Game of Thrones ». Face à ces deux mastodontes de l’imaginaire, la promesse d’une nouvelle plume inoubliable : Nena Labussière.
10/09/2024, 17:29
Rentreelitteraire2024 — Devenir-sœur : Repères dans un siècle de féminismes polonais est une exploration des mouvements féministes en Pologne, compilant 14 textes inédits datant de 1907 à 2020 qui n'avaient jamais été traduits en français.
10/09/2024, 13:42
1 Commentaire
lebeau raoul
09/04/2018 à 22:45
:shut:oui en effet