Hayao Miyazaki. Le magicien de l'animation japonaise

Hayao Miyazaki n’a jamais caché ses opinions aussi bien dans son pays qu’à l’international. Ainsi, au lendemain des attentats de Charlie Hebdo, le célèbre cinéaste avait expliqué en toute honnêteté en quoi c’est « une erreur de faire de quelqu’un qui est vénéré par d’autres cultures le sujet d’une caricature ». Bien connu pour ses convictions pacifistes, l’artiste s’en prend désormais, avec la même franchise, à la politique de défense du Premier ministre japonais Shinzo Abe. 

Hayao Miyazaki est l’homme qui aimerait prendre sa retraite, mais qui n’y parvient pas. Peut-être un jour, ou pas. Le légendaire dessinateur du Studio Ghibli vient en effet de présenter son futur projet et prochain film, par la même occasion. Kimi-tachi wa Dō Ikiru ka, ou Comment vis-tu, en version française pourrait lui prendre 3 ou 4 ans...

L'entourage proche du réalisateur n'était pas dupe : tôt ou tard, Miyazaki allait se remettre derrière sa table de travail. L'attente n'aura pas été très longue, puisque, quelques semaines après sa retraite du cinéma et de la réalisation, Miyazaki travaille déjà à un manga mettant en scène des samouraïs.

Après avoir annoncé qu'il prenait officiellement sa retraite, le grand maître japonais des films d'animation nous laisse cependant encore avec un dernier long-métrage. On pourra donc découvrir en France, dès le 15 janvier 2014, Le vent se lève, il faut tenter de vivre, rapporte 20minutes.

Le fondateur du Studio Ghibli, Hayao Miyazaki, avait annoncé sa retraite en 2013, après la 70e Mostra de Venise. Mais le réalisateur de Princesse Mononoké et de Mon voisin Totoro ne semble pas vouloir s'arrêter : un long-métrage, Kimi-tachi wa dō ikiru ka, adapté du roman de Genzaburō Yoshino, est toujours en préparation. Le rythme lent du Studio Ghibli, soucieux du détail, va à l'exacte encontre de la frénésie productrice d'autres studios. 

The Academy Museum of Motion Pictures ouvrira bientôt ses portes. Le musée, situé à Los Angeles (Californie), deviendra ainsi la plus grande institution aux États-Unis consacrée aux arts, aux sciences et aux artistes du monde cinématographique. Les programmes comprendront des rétrospectives et des séries thématiques, afin de « mettre en lumière les contributions artistiques et culturelles d'une sélection internationale d'artistes du cinéma ». L’exposition temporaire inaugurale Hayao Miyazaki y propose ainsi une rétrospective autour de l'artiste et cinéaste japonais.

Que les fans se rassurent : Hayao Miyazaki est un habitué des annonces de retraite, mais leur versatilité est au moins égale à celle de Philip Roth, dans un autre genre. Le cofondateur des studios Ghibli assure régulièrement qu'il ne touchera plus au crayon et à la planche à dessin, avant de se raviser. Il a reçu hier une récompense pour l'ensemble de sa carrière de la part de l'Academy of Motion Picture Arts and Sciences, l'occasion de rappeler qu'elle n'était pas terminée.

« Ces évènements ont pu se dérouler il y a fort longtemps. Ou bien allaient-ils se produire dans un lointain futur ? Plus personne ne le sait vraiment. » Ainsi commence ce voyage. Cette promesse de parcourir des paysages époustouflants, de rencontrer des personnages à la fois forts et doux, d’être bercé par l’univers enchanteur du maître de l’animation japonaise, l’indétrônable Hayao Miyazaki.

Non, Miyazaki ne se reconvertit pas en designer de logos ! Il aide simplement son ami, Tomihro Horino, qui dirige le projet qu’ils ont en commun (« La forêt où le vent tourne »), dans la création du logo du bus. C’est sûr, ce bus magique peut transporter les enfants vers un autre monde. 

Le grand, l'immense Hayao Miyazaki, n'a jamais caché sa colère contre les dessinateurs d'anime qui ne connaissent pas leur travail. « Si vous ne passez pas du temps à regarder les vrais gens, vous ne pouvez pas capturer certains aspects de la vie, parce que vous ne les avez jamais vus. » Le créateur du studio Ghibli peste une fois de plus contre les fans, les otakus, qui pervertissent l'industrie.

D’un côté Hayao Miyazaki, le maître japonais du film d’animation, qui a démocratisé dans le monde entier cet art. De l’autre, Moebius, auteur de BD franco-belge, que l’on ne présente pas plus. Reconnus tous deux pour leur extraordinaire talent, voici les deux hommes surpris en pleine conversation...

Le mangaka et cofondateur du Studio Ghibli, Hayao Miyazaki, a fait un don de 300 millions de yens (soit 2,17 millions €) à Kume-jima, île de la préfecture d’Okinawa. Cette somme colossale servira à la construction d’une aire de jeux pour enfants dans la forêt du parc Zenda. Le superviseur du projet n’est autre que son ami Tomohiro Horino. 

Les fans de Hayao Miyazaki peuvent se réjouir: un documentaire consacré au dessinateur va bientôt être diffusé sur NHK World. Retour sur une légende du monde du film d’animation.

Sorti aujourd'hui, le dernier film d'animation d'Hayao Miyazaki marque la fin d'une époque. Kaze Tachinu, ou Le vent se lève sera la dernière réalisation que le Japonais portera sur les écrans. Pour son onzième long-métrage, le maître a frappé fort. Au Japon, ce dernier film de Hayao Miyazaki, déjà sorti, et avait totalisé 7,5 millions de spectateurs quelques semaines après son lancement sur les écrans. 

Miyazaki, à la retraite de ses activités de cinéaste, manquera à beaucoup, et longtemps : un fan français, visiblement rompu à la création d'images 3D, lui rend un impressionnant hommage dans une vidéo de quelques minutes. Les personnages cultes de Miyazaki, en 2D, y évoluent dans des reconstitutions 3D des décors de différentes œuvres.

Le dessinateur Hayao Miyazaki, au micro de la radio SCT, a plaidé pour un respect des cultures, intervenant sur les caricatures de Mahomet. Âgé de 74 ans, l'homme qui a fondé le studio Ghibli est clair : « Les caricaturistes devraient tout d'abord s'occuper des politiciens de leur propre pays comme motif de leurs dessins. » Pour le reste, respect total.

L'iPad 'c'est dégoûtant', on dirait de la 'masturbation' (Hayao Miyazaki)

Les festivaliers boudent l'animation japonaise

Le cofondateur du studio Ghibli, Hayao Miyazaki, dont la carrière est au film d'animation, celle que Walt Disney fut au dessin animé, a annoncé son départ à la retraite. Après une cinquantaine d'années à la tête de la société de production, Miyazaki annonce, durant la Mostra de Venise, que Kaze Tachinu serait son dernier film.

Vous êtes-vous déjà demandé où Hayao Miyazaki puisait son inspiration ? C'est à l'occasion d'une exposition mettant la maison d'édition Iwanami Shoten à l'honneur, en 2010, que le réalisateur phare des studios Ghibli dévoilait l'importance que revêtaient les livres pour lui, notamment dans sa jeunesse.

Alors qu’il avait annoncé sa retraite en 2013, Hayao Miyazaki  parlait, en juillet dernier, d’un court métrage sur lequel il avait travaillé pendant trois ans. Aujourd’hui, on apprend que le film s’intitulerait Boro et a été réalisé en collaboration l’animateur 3D, Yuhei Sakuragi. 

Beat Takeshi, ou Takeshi Kitano, pour ceux qui sont moins intimes, est un artiste aux multiples facettes, qui s'est avant tout fait remarquer dans le monde du cinéma. Doté d'un humour très froid, voire pince sans-rire, cet acteur qui officie également dans le jeu vidéo aussi bien que dans la chanson ou la poésie, s'est fait remarquer à l'occasion du festival du film international de Tokyo. Récompensé d'un prix Samouraï, le cinéaste en a profité pour prendre la parole…

Hier, le Japon célébrait les 70 ans d'Hayao Miyazaki, cofondateur du studio Ghibli, et célèbre réalisateur de film, comme Princesse Mononoke, et bien d'autres. Né à Tokyo le 5 janvier 1941, l'auteur a finalement été célébré partout dans le monde...

Avec une maîtrise solide du japonais, de vraies connaissances en dessins et animation, et une patience à toute épreuve, il est maintenant possible de postuler chez Ghibli. En effet, le studio d’animation vient de lancer des offres d’emplois pour maquettistes et animateurs, pour une aventure extraordinaire.

Donner l'impression de prendre sa retraite, pour finalement se relever, c'est presque le credo de la voie du sabre. Le célèbre Hayao Miyazaki avait annoncé qu'il ne produirait plus de films d'animation, provoquant la tristesse de ses fans du monde entier, avant de rassurer son public en affirmant qu'il donnerait quand même dans l'animation jusqu'à sa mort. L'artiste explique renouer avec ses passions de jeunesse : le manga et les samouraïs. Une oeuvre graphique dans le XVIème siècle japonais devrait bientôt s'annoncer.

Créé par la National Film of Japan, le site Japanese Animated Film Classics a été mis en ligne en avril 2018. Alimenté par le National Film Center (NFC), il permet de visionner les prémices de l'animation japonaise, et d'en découvrir ses toutes premières techniques comme tant de traces de sa singularité. 

Les groupes Media-Participations et VIZ Media Europe annoncent qu'ils regroupent leurs forces, pour développer leurs offres de contenus japonais. Ainsi, les plateformes de vidéo à la demande des deux sociétés, genzai.fr et kzplay.fr vont fusionner.

Et si on troquait Minnie, Mickey, Donald et cie pour les créatures de Princesse Mononoké ou encore l'aviateur de Porco Rosso ? Une idée tout droit sortie de l’esprit de Takumi, fan de Hayao Miyazaki. Le jeune artiste japonais a créé en image de synthèses Ghibli land, le Disneyland des studios Ghibli.  

Dans la plus pure tradition du hara-kiri, manifestement, le Studio Ghibli a fait parvenir à Harvey Weinstein un sabre de samouraï. Pourquoi ? Eh bien la vague d’accusations qui a pointé le comportement agressif du producteur vis-à-vis de nombreuses femmes, méritait une réaction édifiante. Mais il s’agit en réalité d’une autre facette de sa personnalité que le sabre cristallisait.