Ce temps qui nous manque. Plaidoyer pour la semaine de trente heures

Le Centre National du livre a présenté une grande étude sur le comportement de lecture des Français. Il s'agit de mesurer et de comprendre les habitudes, certes, mais également les réticences ou les difficultés qui peuvent se poser à une nation qui continue de revendiquer le plaisir du livre. Voici une synthèse complète de cette étude, Les Français et la lecture. La version complète est à retrouver

Ce lundi 11 mai, les librairies ont été autorisées à rouvrir leurs portes. Et les réseaux de librairies spécialisés dans le 9e art ne boudent pas leur plaisir. BDFugue, Krazy Kat ou encore Momie ont annoncé reprendre du service, avec le plus grand enthousiasme.

Des liseuses à la librairie en ligne, Kobo célébrera bientôt 15 années de lectures partout dans le monde. Filiale de Rakuten depuis 2012, l’opérateur s’est installé à Taiwan en 2017, et publie les résultats d’une enquête sur les usagers de ses appareils. 50 % d’entre eux passent entre 1 et 5 heures à bouquiner…

Née à l’initiative du ministère de la Culture en 1996, la Semaine de la langue française et de la Francophonie célèbre le français dans toute la diversité et la richesse de ses expressions. Sa 28ème édition se tiendra du 18 au 26 mars 2023.

Le latin ? Une langue ancienne, une langue morte, devenue inutile dans notre monde contemporain, diront certains. C’est pour répondre à ces mauvaises langues qui s’égarent dans une vision étriquée du savoir que Marie-Pierre Delaygue-Masson a décidé de prendre la plume. Son court essai intitulé Le latin ? Un droit pour tous ! vient d’être publié par la nouvelle maison d’édition l’autreface créée en 2020.

C'est après 66 ans d'activité et ironiquement en pleine Semaine de la francophonie, que l'enseigne Romanica, dernière librairie francophone de Zurich, vient de définitivement mettre la clé sous la porte. Tandis que la boutique était spécialisée dans les langues latines, avec des ouvrages non seulement en français, mais aussi en espagnol et en italien, il semblerait que notre langue nationale ne fasse plus recette et perde sa place sur les étagères.

Tout a commencé par un embarquement, et un vol, sur la compagnie American Airlines, où se trouvait l'écrivain Gary Shteyngart, auteur de plusieurs romans. Un vol transatlantique, précisément, dont le romancier fait état au travers d'une tribune, parue dans le New York Times. Et une tribune particulièrement désastreuse, pour ce vol 121, Paris-New York, qui a fini en n'importe quoi kafkaïen, option Ubu Roi...

Payer pour quoi ? Et pirater des livres, ça vous tente ?

AVANT-PARUTION — L’heure du conte perturbée par un chat et des enfants qui réclament une histoire plus moderne ! 

Les enseignants sont débordés en général, et la moitié des Britanniques en particulier. À l’occasion d’une enquête, il apparaît que ces derniers ne disposent pas d’assez de temps pour partager des moments autour de la lecture et parler des livres dans leur salle de classe. Un drame, puisqu’un tiers d’entre eux avoue qu’avec plus de temps, ils assureraient une meilleure promotion de la lecture dans le cœur des enfants. 

« Nous sommes philosophes, écrivains, leaders d’opinion, de par le monde, tous signataires de la lettre, et avions déjà rédigé il y a quelques jours, une lettre ouverte adressée à Donald Trump suite à ses propos qualifiant les pays africains de “trous à merde”. »

Chuck Purro, propriétaire de Yankee Book & Art Gallery, apporte sa pierre à l'édifice de l'actuel débat sur la probable extinction (*) du livre papier face à l'émergence toujours plus grandissante des ebooks et des Readers. L'amateur de beaux livres n'hésite pas à déclarer que ce serait véritablement « une grande perte si le livre papier venait à disparaître ».

Comme chaque semaine, Actualitté ouvre ses colonnes à Neil Jomunsi pour son Projet Bradbury, un marathon d'écriture où l'auteur rédige et publie une nouvelle par semaine pendant un an. Aujourd'hui, voilà que se pose la question de la propriété des idées, cruciale dans les métiers de création. De fait, elle cristallise les passions, les envies, les jalousies quelquefois, et suscite l'admiration du public comme celle des autres créateurs. Comment a-t-il pu avoir une telle idée ? entend-on souvent, comme si l'idée était au centre du processus de fabrication d'une oeuvre de l'esprit.

Pour animer les communautés à travers les réseaux sociaux, les éditeurs montrent parfois une inventivité épatante. Mais le concours « Don’t have a bookmark ? » (Vous n’avez pas de marque-pages) n’émane pas d’une maison d’édition, mais d’une société spécialisée dans les gâteaux gras, que Greenpeace avait sévèrement pointée du doigt.

Preuve incontestable de la Fin du Monde pour les uns, de l’intérêt pour les solutions collaboratives, estimeront les autres… Wikipédia ne fait plus des émules que chez les étudiants : les juges irlandais puisent dans l’encyclopédie en ligne de quoi nourrir leurs décisions. L’étude, réalisée par le MIT CSAIL, en atteste : difficile de résister à internet.

Toute la semaine, François Villon est à l'honneur dans nos colonnes, avec la publication de certains de ses poèmes, pour accompagner la sortie de la BD de Jean Teulé et Luigi Critone, chez Delcourt, Je François Villon. Aujourd'hui, c'est la douce Ballade des Dames du temps jadis que nous proposons.

Dédicaces - Samedi 8 mars 2014 à 16h00 - A la librairie

Une année s'achève, une autre débute. Alors pour bien la commencer, pourquoi ne pas reprendre une bonne vieille habitude ? La revue de presse croisée de Numerama et d'ActuaLitté, rituel désormais bien rôdé, vous permet de ne rien manquer de l'actualité littéraire et high tech de la semaine.

Nous n'inventerons rien en affirmant que la lecture est aujourd'hui largement concurrencée par les nouvelles technologies, dont le caractère intrusif a envahi bien des moments jadis dédiés aux livres. Aussi, combien d'ouvrages abandonnés ? Penguin Books s'est posé la question et pense avoir trouvé une solution : un marque-page relié à Twitter, capable d'envoyer un tweet au lecteur lui rappelant qu'il n'a pas ouvert son livre depuis trop longtemps…

Déclaration de Pierre Dharréville

Les Histoires Sans Fin.comCécile Roumiguière, Maryvonne Rippert, Jean-Michel Payet [&] Sigrid Baffert

Un marque-page pour mettre le feu autour de vous !

Outre-Manche, Michael Gove suscite le mécontentement de certains universitaires en réclamant davantage de littérature britannique au programme du General Certificate of Secondary Education. Le secrétaire d'État demande que les classiques américains laissent plutôt leur place à des auteurs comme Dickens ou Austen. Alors qu'une nouvelle liste officielle de livres devrait être dévoilée cette semaine, Lovereading.co.uk a publié une infographie sur les habitudes de lectures des Britanniques, avec des chiffres qui semblent quant à eux témoigner d'un attrait plus important pour les lettres qu'aux États-Unis.

Peut-on rire de tout ? La question, éternelle, n'a pas encore trouvé une réponse unanime mais le dessinateur Cabu, qui a décidé depuis bien longtemps de répondre positivement à l'interrogation, tente de nous dérider sur tous les sujets en 100 dessins réunis sous cette question autour des sujets les plus divers.

BONNES FEUILLES — Quoi de plus révélateur qu'une maison ? Ce sont nos propres petits théâtres : nous les ornons, les modelons, les mettons en valeur et, en contrepartie, elles révèlent notre identité. Qu'il s'agisse d'un pavillon en banlieue, d'une cabane au fond d'une impasse ou d'un appartement en ville, elles peuvent devenir des refuges ou des lieux de combat.

Et là, d'un coup, tout s'arrête ! Mais quand on dit que TOUT s'arrête c'est au sens strict du terme. C'est un peu comme si vous preniez une photo de ce qui vous entoure, que tout se fixe, mais vous êtes le seul à le savoir.
Au début vous n'y croyez pas et, après un petit moment, vous commencez à comprendre que c'est grâce à vous que les gens dans la rue ressemblent à des statues de marbre, que le pigeon là, devant, se retrouve figé entre le ciel et le bitume et que les premières grosses gouttes du verre d'eau n'ont pas encore éclaboussé la cliente que le serveur maladroit vient de servir…

Si pour vous, tout ceci est totalement impossible, sachez que pour ce pauvre Côme, c'est la réalité et le début de bien des désagréments.
Mais, posséder ce si grand pouvoir, finalement, à quoi cela peut bien servir quand la jolie Sophie ne vous regarde même pas ! Côme ne va quand même pas lui dire son secret, déjà qu'elle trouve que les garçons de sa classe ne valent pas la peine, il passerait en plus pour un fou…

Le Magicien du temps qui passe d'Eric Sanvoisin est un agréable roman où l'on se laisse à imaginer à ce que nous ferions bien dans pareille occasion. L'on aurait aimé, quand même, un peu plus d'action et de rebondissements et des dessins à l'intérieur du livre un peu moins… comment dire… laids. Ce n'est pas très gentil ? Certes, mais Sophie dans le roman est sensé être la plus belle fille du collège… je vous laisse découvrir !

Depuis l'annonce du confinement, de nombreuses initiatives ont vu le jour pour remercier le personnel soignant en première ligne face à la pandémie du Covid-19 : collectes de fonds, dons en tout genre, vidéos de chant, messages, ou simplement applaudissements, à sa fenêtre ou au balcon, le soir à 20h. La maison d'édition Dupuis a décidé de s’associer à ce mouvement de gratitude avec son arme la plus puissante : la bande dessinée.

Le programme littéraire de France Culture pour la semaine du 30 octobre au 5 novembre. De la BD avec Benoît Peeters, de la poésie avec Raul Ruiz, Panayotis Pascot dans le Book Club et bien d'autres choses encore...