Ce que je voulais vous dire

En 1982, Aragon s’éteignait à Paris avant de retrouver Elsa Triolet dans le parc de leur maison de Saint-Arnoult-en-Yvelines. 40 ans après la mort du poète, créateurs et créatrices d'aujourd'hui fêtent Aragon le samedi 1er octobre à partir de 14h. C’est un héritage d’échelle continentale que l’écrivain nous laisse, avec ses majestueuses montagnes, ses prairies rayonnantes, ses forêts qui ne s’offrent pas au visiteur distrait, ses vallées intimes, ses failles... Un héritage pour penser le siècle passé. Un héritage pour vivre et aimer aujourd’hui.v

Le sac qui voulait se faire aussi beau que le livre

Nick Cohen travaille pour the Observer, et dans son dernier ouvrage paru, You Can't Read This Book : Censorship in a Age of Freedom, il entend démontrer que sous des airs de liberté ambiante, la censure est encore et toujours là.

Ce lundi 11 mai, les librairies ont été autorisées à rouvrir leurs portes. Et les réseaux de librairies spécialisés dans le 9e art ne boudent pas leur plaisir. BDFugue, Krazy Kat ou encore Momie ont annoncé reprendre du service, avec le plus grand enthousiasme.

La vitesse de lecture fait l'objet d'une certaine fascination, pour ne pas dire obsession : lire vite serait l'indicateur de certaines prédispositions quant aux capacités intellectuelles et aux compétences de lecture. Sauf que les standards seraient largement surestimés, estime un chercheur de l'université de Gand, en Belgique. Marc Brysbaert a comparé les données de près de 18.000 lecteurs pour en tirer une moyenne plus basse que les habituels 300 mots par minute...

EDITO – Un peu de hauteur. Sans jouer à se brûler les ailes façon Icare – on s'égare vite. Juste assez. Trouver la mesure, le tempo, la cadence, la blue note, style Miles Davis. Et partir sur les traces, remonter des ornières jusqu’aux chemins de traverse. Arpenter le métier. Goûter au plaisir d’une croisée de chemins, où la passion du mot trouve un écho... Observer, écouter et raconter à son tour. 

RentreeLitteraire23 - Cette révolution commence quand nous nous avisons de considérer en lui-même le phénomène le plus commun qui soit pour nous, et en même temps le plus extraordinaire : le sujet

Bienvenue sur Facebook, le livre qui vous dira tout

Le 26 avril prochain, à l'occasion de la journée internationale du livre, 480 librairies indépendantes de France et de Belgique s'associent pour célébrer la grande fête de la librairie indépendante. Une opération baptisée « un livre, une rose ». Lucie Brasseur, auteur d'un premier roman Les Larmes Rouges du Citron Vert. « En ce 26 avril, chers amis libraires, j'ai envie de vous dire combien je vous aime ! »

C'est Christian Lacroix qui était invité du grand entretien, un dérivé radiophonique de la Grande librairie. Et pour cause, on y sert la même soupe assez fade, et heureusement, quand l'invité est bon, cela fait passer un moment moins désagréable.

Déclaration de Pierre Dharréville

Quel prix pour la liberté ? Payez ce que vous voulez pour le livre

Le Salon du livre de Paris est coorganisé par Reed Expositions et le Syndicat National de l'Édition (SNE) : la programmation de cette année s'articulait autour du droit d'auteur et de la liberté d'expression, actualité oblige. D'un côté, l'Union européenne souhaite réformer et harmoniser le droit d'auteur, de l'autre, les attaques contre Charlie Hebdo et le terrorisme mondial. La Fédération européenne des éditeurs (FEP) a profité de l'événement pour lancer une campagne polémique, #CopyrightForFreedom.

Il y a deux jours, sur le forum des questions-réponses du site Yahoo!, à la rubrique, 

Un capteur pour lunettes qui vous avertit que le sommeil vient

Si de son vivant Kafka n'a eu l'occasion de publier qu'une infime partie de son oeuvre, et aura chargé son exécuteur testamentaire de brûler ses manuscrits à sa mort, l'écrivain praguois aura néanmoins marqué la littérature du XXe siècle par sa noirceur. Pour lui, l'écriture était une nécessité intime, et le gribouillage peut-être de même, si l'on en juge par la variété de croquis que son ami Max Brod aura refusé de livrer aux flammes. 

Imaginez que vous puissiez entrer dans l'univers d'un manga que vous adorez. Avec un établissement scolaire particulièrement mis en avant. S'il vous était donné de vivre dans la même classe, quelle école choisiriez-vous?

À l’occasion de la Saint Valentin, les Librairies Indépendantes en Nouvelle-Aquitaine organisent la deuxième édition de « J’aime mon libraire indépendant » du 15 janvier au 15 février 2019 dans toute la Nouvelle-Aquitaine, parce qu’on ne dit jamais assez à son libraire combien il compte pour nous !

Voilà quelques jours, un père de famille décidait de conduire ses enfants dans un espace Cultura. Seule consigne : « Prenez tous les livres que vous pouvez porter. » Pour lui, cette séance de shopping rendait hommage à son propre père, décédé avant d’avoir connu ses petits-enfants. Car, bien plus jeune, il lui avait offert le même cadeau : emporter tous les livres possible.

Partir, à la fin de sa vie, à l’heure des débats sur la loi « grand âge » et sur le « bien vieillir ». Partir, c est aussi s’aventurer, s’en aller vers d’autres cultures, d’autres contrées. Partir, enfin, ce peut être tout simplement marcher, avancer, vivre sur ses deux pieds l’aventure de l’humanité !

Au mois de mai, un sondage avait été lancé à travers l’ensemble du Royaume-Uni par le Women’s Prize for Fiction. Il visait à encourager davantage d’hommes à lire des romans d’autrices. Et si l'on ne présente plus la dystopie de Margaret Atwood, La servante écarlate (traduction de Michèle Albaret-Maatsch, Robert Laffont), cette dernière se hisse à la première place du classement des 10 lectures indispensables pour les hommes, écrites par des femmes.

Parce que la littérature doit être célébrée, goûtée et partagée, en donnant par exemple un autre regard sur les classiques ou en osant d’autres façons de lire, voici une initiative originale. Le projet est porté par une communauté de lecteurs, aux métiers et talents divers, unis autour d’une volonté de faire partager la levure. Et avec à l’origine, la Maison des écrivains et de la littérature.

Nous n'inventerons rien en affirmant que la lecture est aujourd'hui largement concurrencée par les nouvelles technologies, dont le caractère intrusif a envahi bien des moments jadis dédiés aux livres. Aussi, combien d'ouvrages abandonnés ? Penguin Books s'est posé la question et pense avoir trouvé une solution : un marque-page relié à Twitter, capable d'envoyer un tweet au lecteur lui rappelant qu'il n'a pas ouvert son livre depuis trop longtemps…

Roger Moore : « Faites aux autres ce que vous faites pour vous-même. »

Discours d'Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication, prononcé à l'occasion de l'inauguration du « Livre sur la place »

Il parraine par-ci, marraine par-là, chapeaute, officie et souvent parle. Tour à tour juré, président de jury, Patrick Poivre d'Arvor, journaliste déchu de sa place à TF1 pour d'obscures raisons mercantiles - et plus si affinités - veille dans la littérature et les remises de prix, comme une chatte sur ses chatons.

Pas étonnant de le croiser, toujours sourire, toujours un bon mot, une phrase plaisante et une voix qui n'en finit plus de faire chavirer le coeur des femmes.

Mais PPDA, derrière ce visage aimable, dissimule une douleur sourde, de celles que l'on tait par pudeur, et qui sont révélées au grand jour par un imprévisible, un qui ne sait pas la douleur, justement. Et qui l'évoque sans prendre gare, sans avoir conscience, presque comme une banalité.

PPDA, qui écrit à l'encre violette, PPDA le romancier qui surplombe les prix littéraires de son ombre légère, voilà qu'il traîne un coeur lourd. Très lourd. L'homme qui écrit avec les stylos de la marque Dupont est chagrin, blessé, meurtri.

Au plus profond de son âme...

Il traîne sous ses sourires une lancinante torture. L'écrivain en lui, en proie aux tourments les plus infernaux.

Pourquoi ? Ah, curiosité malsaine d'un public avide...

Pourquoi ?

Ben... il l'a paumé, son fameux stylo...

Dur, non ?

Le culturiste-homme d'affaires-acteur-ancien gouverneur de Californie est désormais un auteur à part entière, ou presque. Il publie ce mois-ci dans la collection documents des Presses de la Cité son autobiographie, Total Recall, écrite avec l'aide de Peter Petre. Il était aujourd'hui de passage à Paris pour en faire la promotion. Un peu fatigué visiblement et souffrant d'un mal de gorge il a répondu aux questions des journalistes présents dans le salon Récamier du célèbre hôtel.