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Cahiers Saint-John Perse. Tome 14, La créolité de Saint-John-Perse

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Livres, actualités : tout sur Antoine de Saint-Exupéry

Né le 29 juin 1900 à Lyon, Antoine de Saint-Exupéry reste l'homme du Petit Prince pour des millions de lecteurs dans le monde entier. Publié en 1943 à New York avant de ne l'être que 2 ans plus tard par Gallimard en France, après la mort de son auteur, ce conte féérique et philosophique fait depuis partie des ouvrages français les plus célèbres à l'international.

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Le Petit Prince, conte intemporel d'Antoine de Saint-Exupéry

Le Petit Prince n'est pas seulement allé dans l'espace : il a traversé toute la planète. Livre le plus traduit au monde après la Bible, ce classique d'Antoine de Saint-Exupéry a été publié pour la première fois en 1943 par la maison d'édition Reynal & Hitchcock, puis aux éditions Gallimard, en français, en 1945. De loin le livre le plus connu de son auteur, ce conte a touché des millions de lecteurs par sa portée philosophique et onirique...

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Fête du Livre 2023 : le rendez-vous littéraire de Saint-Étienne

La 37e édition de la Fête du Livre de Saint-Étienne est en marche ! Du vendredi 13 au dimanche 15 octobre, la ville s'anime autour de la littérature, offrant aux passionnés et aux curieux une pléiade d'événements.

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Saint-Elme, la folie d'un Twin Peaks, quelque part en Europe

« Ici, c’est spécial. » Depuis trois ans, Serge Lehman et Frederiks Peeters nous ont plongés dans une série dont les couleurs folles peinent à rester dans tranquillement dans leurs pages. Un polar percutant, aux personnages franchement décalés : avec la sortie du cinquième tome, Les Thermopyles, les comparses mettent le point final à leur saga au milieu des montagnes…

 

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Le Salon du livre de Turin 2021, le grand Salto

Le Salon du livre de Turin se tient du 14 au 18 octobre 2021, au Lingotto. Il sera précédé par une initiative inédite : au printemps, en ligne et en présentiel, les festivals Portici di Carta (Turin), Libri Come (Rome) et Lungomare di libri (Bari) seront réunis pour une grande fête !

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Dossier

En juin, la bande dessinée donne Rendez-vous à Amiens

« Soleil de juin luit de grand matin », comme chacun le sait : voilà qui tombe à pic, tout le mois de juin sera consacré, week-end après week-end, au 9e Art. La ville d'Amiens accueille ses traditionnels Rendez-vous de la BD, mais celle-ci prend ses quartiers, bien plus que d'ordinaire. 

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Critique littéraire

Cahiers Saint-John Perse. Tome 14, La créolité de Saint-John-Perse

La créolisation "dissimulée" dans l'œuvre de Saint-John Perse fait qu'il rejoint, ou qu'il développe, comme cet autre auteur issu de l'univers des Plantations, William Faulkner, les procédés du conteur, créole ou amérindien ou noir-américain : l'accumulation dans la description, la répétition dans les récits, l'assonance dans l'exaltation poétique, la hachure des rythmes, et ces précieux listages d'Anabase ("...celui qui trouve son emploi dans la contemplation d'une pierre verte..."), par quoi le réel est tramé en étendue, récusant toute fausse profondeur. Ces techniques de l'oralité ne sont nulle part données comme telles, ni proclamées ni revendiquées dans l'œuvre. Le détour poétique (la "traduction" subreptice du créole ou sa trop visible mise en scène) crée un "liant" aussi puissant que le fait par ailleurs l'invention "directe". La parole poétique est multiple, ce qui la construit pourtant est son unité souterraine. Etendue et profondeur. De l'une à l'autre, la poétique est d'enrobement et de dérobement, chez un auteur qui par ailleurs se révèle toujours précis et minutieux. La créolisation mène à d'autres dimensions, à d'autres espaces (l'espace du monde), et ne se suffit pas à elle-même. EDOUARD GLISSANT.

01/1999

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Critique littéraire

Cahiers Saint-John Perse Tome 18 : Une lecture de Vents de Saint-John Perse

Saint-John Perse a composé Vents pendant l'été 1945, alors qu'il séjournait, comme chaque été, sur une petite île du Maine (Etats-Unis). C'était le sixième été de l'exil, depuis que, au mois de juin 1940, Alexis Leger, le diplomate, avait été relevé de ses fonctions de Secrétaire général du Quai d'Orsay par Paul Reynaud. Du fond du silence et de la solitude, l'appel de la poésie s'était à nouveau fait entendre, elle qui avait été laissée en retrait depuis Anabase. Et avec le recueil, d'abord intitulé Quatre poèmes-1941-1944, puis Exil, un cycle s'était clos. Celui de l'exil politique la libération de la France occupée pouvait laisser légitimement prétendre à une réhabilitation du proscrit. Celui de l'exil poétique : Perse avait appris le sacrifice du passé et le dialogue imaginaire avec les gens de peu, sur les chantiers et les cales désertées par la foule, après le lancement d'une grande coque de trois ans. Le thème n'était bientôt plus de circonstance. Or, dans les mois qui précédèrent Vents, Saint John Perse se trouva face à un dilemme majeur : il allait falloir choisir entre la reprise de la vie publique du haut fonctionnaire - mais quelle serait-elle? - et la construction d'une grande œuvre poétique - mais serait-elle entendue? On sera peut-être surpris d'apprendre que c'est le poète qu'il avait eu l'intention durant l'été 1944 d'étrangler, devenu trop inopportun pour la préparation pratique à une vie nouvelle (lettre à Mrs Francis Biddle). Vents est donc le résultat inattendu d'une crise du renoncement, aussi grave que la nuit de Gênes pour Valéry. Finalement, Saint-John Perse a voulu demeurer chez ses amis américains, quitte à s'installer dans une posture fictive d'exilé. Dans son poème, il traverse les Etats-Unis, à cheval, d'Est en Ouest. Aurait-il tourné le dos à la vieille Europe blessée et renoncé à y faire entendre sa voix? Ou bien, serait-ce que la hauteur de sa monture et la distance de l'Atlantique fussent les seuls lieux d'où il réussissait à parler aux hommes de son pays? Poussé en avant par la force des vents, par le rythme entraînant du verset et les rebonds inouïs des images, le lecteur n'a pas toujours conscience du drame qui se joue dans Vents : les destinataires ardemment sollicités y sont absents.

11/2006

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Critique littéraire

Cahiers Saint-John Perse. Tome 7

Au sommaire de ce numéro : Mustapha El Kasri : "Une traduction d'Amers en arabe (Chapitre IX)" . Albert Henry : "Sur la Chanson liminaire d'Anabase (Manuscrit inédit. Billet à Marie Laurencin)" . Charles Dolamore : "Amour et agression dans Pluies". Diane Nairac : "Valeur des réminiscences bibliques dans l'oeuvre de Saint-John Perse" . Stefano Agosti : "Pour une typologie de la métaphore persienne" . Marie-Noëlle Little : "Anabase, oratorio de Karl-Birger Blomdahl" . Chronique. Questions de terminologie (II). Documentation.

06/1984

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Critique littéraire

Cahiers Saint-John Perse. Tome 4

Un double événement dans les études persiennes : la découverte de L'Animale, suivi de Chant, poème inédit d'Alexis Saint-Léger et les traductions de Pindare par Saint-John Perse. Ces dernières sont publiées dans le cinquième tome des Cahiers. L'Animale fut écrit à Bordeaux en juin 1907. Son origine : un tableau de Gauguin, non identifié. "Dans quelle collection privée se cache la jeune fille limoneuse et omise, inspiratrice d'un jeune homme de vingt ans qui allait être un grand poète ?" demande Albert Henry, qui commente ce poème.

03/1981

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Critique littéraire

Cahiers Saint-John Perse. Tome 6

Georges Cesbron : "Naissance du poème chez Saint-John Perse. Une proposition de lecture d'Amers". "Annotations de Saint-John Perse" , précédé d'une présentation de Friedhelm Kemp. Roger Little : "La disposition d'un texte : Récitation à l'éloge d'une Reine. A la recherche d'un rythme". Chroniques. Documentation.

06/1983

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Critique littéraire

Cahiers Saint-John Perse. Tome 5

"Une rare fortune" lui ayant donné de rencontrer le texte de l'édition d'Oxford (de Heyne) qui conservait l'ancienne distribution métrique, Saint-Leger Leger entreprit de traduire les Epinicies, travail d'étude pour sa "commodité personnelle". Le 23 mars 1908, il écrit à Gabriel Frizeau : "Dans l'art contractuel d'un Pindare, la collaboration étroite du récitatif avec le chant, avec la danse même ou l'ambulation du choeur, l'astreint d'emblée à une triple discipline, qui accroît singulièrement la servitude du texte analytique. Nulle prodigalité réelle chez ce grand asservi qui fut, à tort, suspecté à Athènes de "semer à plein sac". Poète à trois dimensions, il est certes celui qui n'écrit pas de profil ; mais il y a dans son ivresse lucide, dans son ivresse à froid, un grand sens unitaire imposant la retenue du souffle, le mouvement même, chez lui, l'indispensable mouvement s'attachant au seul rythme d'une modulation préassignée. "Ivresse pindarique" : ivresse du nombre et des clés musicales, toutes clés maniées comme des vannes, pour une irrigation sonore qui semble plus qu'une distribution verbale. C'est la rétribution du Juste." Texte grec en regard, la traduction de la 3e Pythique est accompagnée de la reproduction du manuscrit calligraphié de Perse.

04/1982

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