Délivrez-nous du mal

BONNES FEUILLES — Quoi de plus révélateur qu'une maison ? Ce sont nos propres petits théâtres : nous les ornons, les modelons, les mettons en valeur et, en contrepartie, elles révèlent notre identité. Qu'il s'agisse d'un pavillon en banlieue, d'une cabane au fond d'une impasse ou d'un appartement en ville, elles peuvent devenir des refuges ou des lieux de combat.

BONNES FEUILLES – Sous le pseudonyme de Theo Clare se cache Mo Hayder, auteure star des Presses de la Cité, décédée tragiquement au cours de l'été 2021 après avoir achevé le second volet de ce Livre de sable. Dans un univers à mi-chemin entre Dune et Mad Max, elle imagine une construction astucieuse, des rebondissements savamment dosés, deux intrigues qui tissent en parallèle les fils d'une histoire prenante, intelligente et sophistiquée. 

BONNES FEUILLES - Nous célébrons cette année le bicentenaire de la naissance de Charles Baudelaire : Yslaire, l'auteur de la série culte Sambre, replonge dans la matière sulfureuse des Fleurs du mal, avec le regard de sa principale muse, Jeanne Duval, qui en est la narratrice. "Vénus noire" aimée et maudite par le poète, elle lui inspira La Chevelure, Sed non satiata et même La Charogne. 

BONNES FEUILLES — En 1926 à Berlin, Walter, un jeune homme de vingt ans, devient l'héritier de la collection de son grand-père éditeur et relieur, comprenant une bibliothèque prestigieuse avec des livres reliés en peau d'animaux spécifiques, choisis en fonction de leur contenu. Un livre en particulier attire l'attention de Walter : une première édition du Marquis de Sade, recouverte de la peau d'une aristocrate guillotinée, un chef-d'œuvre de bibliopégie anthropodermique.

AVANT-PARUTION – Un homme soumet ses deux filles à toutes les brimades et les humiliations. Les tenir en laisse, les forcer à marcher à quatre pattes, les empêcher d’uriner, les frapper avec des objets, leur promettre de les violer, un jour... sans que la mère s’interpose jamais. Viol suspendu, inceste latent. « Nous étions, ma sœur et moi, les victimes parfaites pour le père. Nous avions toutes deux un vagin. »

BONNES FEUILLES - Étouffant huis clos dans un lycée de province où sévit, bien caché sous les traits d’un jeune professeur charismatique et séduisant, un véritable monstre... 

BONNES FEUILLES - Après La Putain du Diable, qui a connu un succès critique inattendu, et Les Chutes, un recueil oscillant entre désespoir moqueur et exigence impérieuse d’exister, Melchior explore dans sa poésie les désillusions amoureuses avec une touche à la fois personnelle et universelle.

BONNES FEUILLES - Sur une île au large de la côte est de la Suède, les enquêtrices Sanna Berlin et Eir Pedersen découvrent deux cadavres successifs.

RentreeLitteraire23 - À vingt et un ans, Jeanne souffre de terribles maux de ventre depuis quatre ans. Quand elle se décide à consulter, l’opération est devenue inévitable. C’est que Jeanne, même si ses douleurs ont été causées par un avortement clandestin, n’aura jamais le caractère d’une victime.

BONNES FEUILLES - « Je vous raconte ce que j’ai vu, pour qu’avec moi vous regardiez en face ce que nous sommes en train de perdre et ce qui nous attend, ce qui est déjà à l’œuvre. Il ne s’agit pas de semer la peur, de culpabiliser, d’accuser ou de désespérer. Mais de vous convaincre de passer à l’action. Car j’en ai l’espoir et la conviction, nous sauverons les glaciers, et nous-mêmes. »

RentreeLitteraire23 - Cette révolution commence quand nous nous avisons de considérer en lui-même le phénomène le plus commun qui soit pour nous, et en même temps le plus extraordinaire : le sujet

BONNES FEUILLES - La liberté et les frasques de George Sand sont fameuses : ses liaisons hors mariage, son rejet de la bienséance hypocrite, son apparence masculine, son retentissant et passionné combat en faveur de l’émancipation et des droits de la femme…

RentréeLittéraire23 - « Son chef-d'oeuvre sera essentiellement mystique puisque Juliette Gréco perçoit toute chose sous l'angle de l'amour et de la liberté. 

BONNES FEUILLES : « – Qu’as-tu fais de pire ?– J’ai embrassé une bouche qui m’attendait pour cela. Mais je l’ai fait comme on franchit les portes du royaume de la folie.
– Tu n’as pas franchi ces portes.
– Elle ne m’a pas laissé entrer. Si elle m’avait laissé entrer, elle serait tombée avec moi. »

Cette histoire captivante nous plonge dans l'univers fascinant des ateliers d'art, où l'on effleure le seuil pour découvrir l'espace personnel et la splendeur cachée derrière la création. 

BONNES FEUILLES - Ce premier roman marque la naissance d'un écrivain virtuose. P. E. Cayral nous emporte dès les premières pages par sa prose capable de la plus grande retenue comme des plus beaux flamboiements.

BONNES FEUILLES - Margot, 17 ans, souffre depuis plusieurs mois de malaises fréquents et peine à se rendre en classe. Divers médecins ont échoué à la guérir. Jusqu'au jour où elle atterrit chez un psychiatre, le docteur Donnelheur. 

HIVER2024 - En cette année 1994, nombreux sont les étudiants à gravir les marches de l’école des Beaux-Arts pour venir écouter, dans son atelier niché sous les combles, le séminaire de Christian Boltanski. François Jonas, le narrateur, boit ses paroles. 

BONNES FEUILLES - Qui était John-Antoine Nau, lauréat en 1903 du premier prix Goncourt ? Un aventurier comme il n’en existe plus, autant chez lui à San Francisco qu’en Martinique.

HIVER2024 - Depuis les origines, l'humanité est fasciné par l'invisible, cherchant à comprendre et à expliquer les mystères de la nature...

HIVER2024 - Celui qui tente de plonger dans le sommeil se trouve blessé par le tranchant d'une lame.

BONNES FEUILLES - « Les portraits de Bacon vous poursuivent quand vous avez cessé de les regarder ; ils vous poursuivent jusqu’à vous hanter. Son œuvre peut être lue comme une autobiographie dont les autoportraits sont les éclats d’un miroir brisé, ceux d’une vie en morceaux. Et, dans chacun 
de ces fragments, on peut lire la quintessence de son art. »

BONNES FEUILLES – Sous les palmiers, les flammes. Los Angeles, 1991. Tandis que la ville brûle sous le feu de la contestation et des émeutes, la sœur de Shawn Matthews se fait tuer sous ses yeux. Son crime ? Être noire. Depuis, l’injustice pèse sur les épaules de Shawn. 

BONNES FEUILLES - Maroc, 1964. Sarah et Jacob sont de pauvres paysans. Inspiré d’une histoire vraie, Rien ne nous séparera est sans doute le roman le plus poignant de Thierry Cohen. Un miracle dans la tragédie. 

BONNES FEUILLES - Paris, place d’Italie. Candice Louradour, vingt-huit ans, assiste à un accident : une personne se fait renverser par un chauffard, sous ses yeux. Deux femmes cabossées par la vie, une rencontre inattendue. Le passé et le présent se font écho, s’éclairent l’un l’autre. Candice trouve ainsi, dans la vie de Zola, des réponses à ses tiraillements intérieurs et familiaux. 

BONNES FEUILLES - Grandeur et misère sociale dans le 9-4, la découverte d’une voix urbaine et explosive. Il y a d’un côté le 9-4 avec ses 40 % de la population qui survit sous le seuil de pauvreté et les autres. Puis il y a son miroir inversé, le 9-4 dans le 9-4, le nueve cuatro. Il se révèle à la nuit tombée et, une fois que vous y avez jeté un œil ou mis un pied, il ne vous quitte plus.

RentréeLittéraire23 - « Dans l’avion, au moment du décollage, j’observe les  passagers. Certains pleurent. Les visages sont tristes, fatigués. Très vite, un grand silence s’installe. L’inquiétude, la violence de la situation écrasent tout désir de conversation. 

HIVER2024 - Ce livre plonge dans l'univers de l'hypnose régressive, une forme d'hypnothérapie particulièrement prisée en Inde, emmenant le lecteur dans les expériences mentales de patients qui explorent leurs « vies antérieures ». À travers ces histoires, l'ouvrage propose une vision alternative aux théories transhumanistes occidentales et une étude captivante sur les méthodes de l'imagination.

BONNES FEUILLES - La civilisation pourrait s’éteindre de bien des façons, même si des dirigeants et politiciens sages et bienveillants comme Kim Jong-un, Donald Trump et Vladimir Poutine veillent sur nous. 

HIVER2024 - Dans La Renommée, Angie David partage de manière autobiographique l'histoire de son nom de famille, révélant qu'elle ne s'est pas toujours appelée ainsi.