BONNES FEUILLES - Il récupérait la suie du grand poêle à bois du magasin-bureau de poste, qu’il mêlait à sa salive pour en faire son encre, et dessiner la vallée de son enfance, au nom de jardin. Et bien après qu’il eut quitté la Garden Valley et son enfance, il ne cessa d’y revenir, pour dessiner, encore et sans fin, le théâtre de sa mémoire.