On peut se dire au revoir plusieurs fois

Sur l’île aux citrons se tient une maison. Un lieu de vie, le dernier, où des personnes sur le point de mourir peuvent décider de passer leurs derniers jours. Shizuku, 33 ans, est la plus récente résidente. Elle est atteinte d’un cancer au stade terminal, qui ne lui laisse plus que quelques mois à vivre. Elle a accepté son destin – ou tout du moins, pense avoir fait le deuil d’une existence qui prendra fin plus tôt qu’elle ne l’avait imaginé. 

Et si l’on répondait à un petit questionnaire sur ses goûts en matière de lecture et pour chaque mois recevoir reçoit des livres dans une box, recommandés par un vrai libraire, qui s’est réellement penché sur les réponses ? L’idée est née en 2015 pour les romans adultes, cette fois l’équipe de La Kube s’intéresse à la littérature jeunesse et veut proposer sensiblement le même service aux enfants et à leurs parents…  

La petite vidéo nous avait échappé, depuis avril dernier qu'elle a commencé à circuler sur la toile, mais il n'est jamais trop tard pour bien faire. D'autant plus qu'elle reste d'une actualité particulièrement intéressante : rien d'amusant ni de transgressif, contrairement à d'autres petites vidéos autour du livre. Ici, il s'agit de jeter un petit coup d'oeil vers le futur, et plus précisément, le futur de la lecture. 

Ne peut-on pas dire du bien de Nicolas Sarkozy chez Ruquier ?

Télévision : une fiction sclérosée, Mitterrand veut tout revoir

La semaine passée, la ministre de la Culture expliquait, au micro de RMC/BFM TV que pour voir la loi Amazon adoptée, « il faut encore que l'on notifie à Bruxelles, pour que Bruxelles nous donne l'autorisation ». Cette procédure, dite de notification, est destinée à la Commission européenne. Une directive impose en effet de présenter « tout projet de règle technique relatif aux produits et bientôt aux services de la Société de l'Information avant que ceux-ci ne soient adoptés dans leurs droits nationaux ». Et là, le bât blesse furieusement…

D'ici juin, Chatel veut revoir le rythme scolaire

Il n'y a pas de sujets plus épineux que ceux qui touchent aux droits de l'un sans faire bouger ceux de dividu. Malléables à l'envi, leurs limites épousent curieusement celles du bon goût quand il s'agit d'humour. À tel point que rire est devenu un jeu risqué, plus aussi marrant qu'avant.

Dans un communiqué de presse, le groupe Hachette informe que le patron de sa filiale américaine, après plusieurs années de bons et loyaux services, va quitter le plancher des vaches pour retrouver le flegme britannique. La décision du patron est intéressante, dans une période juridique compliquée, où Hachette Book Group signe un accord avec le ministère de la Justice, pour réglementer la vente de livres numériques. 

L'annonce était faite en toute discrétion, durant la Foire de Francfort 2014 : la prochaine édition bénéficiera d'un plan totalement revu, avec un hall en moins. Le hall 8, en fait, qui accueille une partie des éditeurs internationaux, avec quelques poids lourds, dont les États-Unis et le Royaume-Uni. Difficile de ne pas y voir une volonté de réduire les frais.

Accès gratuit au musée de la BD une fois par mois

La rentrée est là, et dans sa circulaire de rentrée, le ministre de l'Éducation nationale, Pap Ndiaye, a déclaré souhaiter « une école engagée pour l'excellence et la maîtrise des savoirs fondamentaux ». Par savoirs fondamentaux, on entend notamment la lecture, l'écriture et les mathématiques, matières dont le niveau semble en déclin ces dernières années. Si on parle de cette baisse alarmante du niveau en orthographe, aussi bien chez les étudiants que les actifs, cette constatation ne date pas d'hier. 

Joseph Galliano a eu une idée farfelue, mais génialement tordue : demander à des célébrités, auteurs, acteurs, chanteurs de rédiger une lettre à leur moi passé, pour éclairer l'avenir de cette fille ou ce garçon qu'ils étaient. Stephen King et Maya Angelou se sont notamment prêtés au jeu de la lettre en flash-back.

Ah, la grande question ! Non pas que lire, mais bien Lire ou ne pas lire… Shakespeare aurait adoré. Et pour le coup, cette petite infographie sur l'état de la lecture aux États-Unis mettrait tout de même un peu de spleen au coeur du dramaturge. Bon nombre de choses apparaissent assez clairement sur les habitudes de lecture de nos voisins d'outre-Atlantique. 

Le Kindle peut-il simplement résister - au moins un peu ?

Hormis le fait que d'habitude l'échec est total, et qu'on se retrouve au fond de la terrine avec quelque chose qui s'apparente à un pâté assez sec enrobé d'une grande quantité de graisse d'un beau jaune, dont on se demande ce qu'on pourra bien faire, et sans même penser à la dépense, la première fois qu'on s'essaye à vouloir réaliser soi-même un foie gras (canard ou oie, le désastre est identique), l'opération est semée d'embûches. Trois obstacles peuvent tout faire capoter.

BONNES FEUILLES - Un jour de septembre, Violette, journaliste à la retraite, n’a plus trouvé de sel à la vie. Seule dans sa maison de campagne, alors qu’elle s’était imaginée entourée d’enfants et de petits-enfants, elle a eu l’impulsion soudaine de disparaître en avalant des somnifères.

Il était une fois peut-être pas d'Akli Tadjer, ou l'humanisme

Ce week-end, elle ne rentre pas seule ! Gaston l’accompagne ! Gaston qui est « blanc comme la cuvette des chiottes »

La traditionnelle journée professionnelle de Lire en poche a dû se réorganiser cette année : pandémie oblige, difficile de réunir les intervenants dans une salle, avec l’auditoire des élèves de l’IUT Métiers du livre de Talence. Mais qu’à cela ne tienne : les rencontres ont pu se dérouler à distance. Ici, l’auteure Rachel Hausfater et son éditrice Clémence Bard (Casterman jeunesse), aborde une épineuse question.

La crise sanitaire a contraint les organisateurs du festival Partir en livre, qui devait avoir lieu du 8 au 19 juillet, à annuler l’évènement. Mais le centre national du livre promet que les subventions accordées aux structures labellisées seront maintenues, et annonce l’arrivée d’une offre numérique consacrée au livre jeunesse et à la lecture pour les Français. 

Que Pierre Lemaître ait obtenu le prix Goncourt est sans doute une bonne chose. C'est l'opportunité idéale pour qu'un plus grand nombre de lecteurs se tourne maintenant vers ses ouvrages précédents,  des romans policiers plutôt enthousiasmants.

Du soufre au cœur  est un de ces livres qui se dérobe et se cabre à chaque mot. En se cramponnant à ces lignes comme à des bouées de sauvetage pour affronter la tempête qui gronde sous le crâne du narrateur. Celui-ci s'en va séjourner dans un hôpital afin de soigner son addiction à l'alcool et aux jolies filles. À ses yeux, le dépaysement est mineur. On se dit qu'il y a longtemps déjà qu'il se prend pour l'albatros de Baudelaire dont il a lui-même coupé les ailes, alors la camisole est parfois le meilleur remède, au nom de la grâce. Parce qu'il lui reste une cervelle en chamade, et c'est bien suffisant pour voyager dans ses souvenirs, et (sur)vivre dans un monde stérilisé. 

Chaque année depuis 1983, Ipsos prodigue une analyse relative à la confiance que la population britannique porte aux différentes professions. Si pour la seconde année, la police perd un peu plus de son capital, les bibliothécaires ont le vent très, très en poupe.

Quelle audace de titrer son dernier livre « Ce qu’aimer veut dire », avec cette prétention implicite de vouloir apporter une réponse à ce qui d’ordinaire, semble trop compliqué pour s’y frotter. Grâce à un témoignage intime, d’une pudeur sans égale, Mathieu Lindon réussit sublimement à le faire, en nous piquant au cœur.

C'est aujourd'hui qu'un Bel Ami incarné par Robert Pattinson va montrer sa belle gueule en salles : prévue pour mai 2011, la sortie du film a finalement été repoussée de plus d'un an, tandis qu'on apprend que Marion Cotillard et Nicolas Kidman ont toutes les deux refusé de jouer dans le long-métrage. Et pour cause...

Aux États-Unis, deux établissements du groupe hôtelier Keys Collection, le 24° North Hotel et le The Gates Hotel, tous deux basés en Floride dans la localité de Key West, proposent à leur clientèle de mêler deux activités à priori incompatibles: la lecture et la baignade.

En France, l'orthographe est un sujet entouré de bien des crispations. Alors quand on arrive au ministère de l'Education nationale, il est bon de proposer de réformer des usages qui parlent à tout un chacun, comme celui de la dictée, aussi symbolique que réducteurs. La lumière semble s'être allumée au ministère, avec la volonté d'impulser une nouvelle forme de notation autour de cet exercice capital dans l'enseignement du français.