Si le Google Doofle le fête, nous pouvons, et la littérature jeunesse aussi, le faire également.
L'artiste a un parcours étonnant. Elle commence sa carrière comme mannequin pour les magazines Vogue, Life et Elle.
Après une grave dépression nerveuse et par conséquent un séjour en hôpital psychiatrique, elle découvre l'art et apprend à « traduire en peinture ses sentiments ».
Elle commence à se faire connaître grâce à la performance, Les tirs, où elle remplie des poches de peintures qu'elle va « cacher » sur des toiles grâce à une sorte de plâtre qui, après avoir séché, se feront tiré dessus au fusil, par l'artiste.
Actuellement, la rétrospective à Paris au Grand Palais à pour affiche l'artiste, justement, entrain de viser avec le fameux fusil.
Quelques années plus tard, Niki de Saint Phalle va créer ses Nanas, des femmes plantureuses, ultra-colorées réalisées en grillage, papier mâché et polyester. Ce sont surtout « elles » qui resteront dans la connaissance grand public de l'œuvre de l'artiste.
Si vous êtes parisien ou de passage, peut-être avez vous déjà aperçu l'une de ses œuvres les plus célèbres, la Fontaine Stravinsky, juste à côté du Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou.
Pour découvrir l'œuvre de l'artiste, nous en parlions, la rétrospective au Grand Palais est présente jusqu'au 2 février 2015. Une magnifique exposition qui retrace le parcours artistique de Niki de Saint-Phalle. Le jeune public, même très jeune, est accueilli avec plaisir même si certaines oeuvres seront plus difficiles d'accès à la fois pour la compréhension, mais également pour les explications que les parents auront à donner.
La revue d'art pour les jeunes lecteurs Dada a sorti au mois de septembre un numéro entièrement consacré à l'artiste...
Bel anniversaire Niki !