N'ayez plus peur de la mort. Comment passer en paix d'un monde à l'autre

N'ayez plus peur de souffrir, en collant un gros RÂTEAU !

Lunes Birmanes n'évoque pas les drames de la Birmanie, mais des Birmans. La nuance est de taille. Sophie Ansel, journaliste, et Sam Garcia, dessinateur, donnent à voir l'enfer de la survie qui dure bien après la fuite hors du pays. Dans ce roman graphique, la liberté ne réside pas au-delà des frontières.  L'enfer y est plus avilissant encore en Thaïlande où « les poissons destinés au marché européen ont plus de valeur que [la] vie » de ceux que les passeurs ont vendus comme esclaves. Pour celui qui fuit, il y a encore le risque des geôles de Malaisie. Et la reconduite à la frontière quand les trafiquants n'exécutent pas ceux que l'on ne peut pas rançonner auprès des familles.

À l’initiative des Éditions La Contre Allée, voici le colloque Décentrement(s), qui se tiendra à Lille, ce 13 octobre, à la Meshs. Le programme finalise cette année de rencontres en librairies, lycées, universités, résidence de traducteur... Cette journée est à destination de tous et complètement gratuite ! 

L’univers numérique va encore évoluer, tant dans les technologies que dans les usages. Déjà, le piratage semble rendu plus complexe pour les internautes – avec la disparition de multiples sites de téléchargement illégal. Reste donc à créer une attention et susciter la curiosité, comme avec cet atelier interprofessionel : Forum Lecture et Numérique - découvrez, testez, pratiquez, échangez !

Le premier roman d’Isabel Gutierrez met en scène la fin de vie d’une mère qui se fait porter par son fils dans la montagne pour y mourir, une tradition japonaise revisitée par l’auteure qui lui donne un sens nouveau, empreint de sérénité.

Selon l'étude Le abitudini di studio all'Università (traduisons par Les habitudes estudiantines à l’université), réalisée pour l'Associazione Italiana Editori (AIE) par Talents Venture, plus de quatre étudiants universitaires sur dix déclarent s'être passés de livres et de produits numériques pour préparer leur dernier examen universitaire. Ce qui n’est pas sans inquiéter les éditeurs sur le rapport des jeunes à la culture… 

C'est là que la maison d'édition L'Autre éditions intervient

Travis, 16 ans, est atteint d’une leucémie incurable. Face à l’échéance fatale, un médecin lui propose de suivre un protocole expérimental et révolutionnaire : laisser mourir son corps malade et cryogéniser sa tête, seule partie de son corps épargnée par l’affection, en attendant que la science ait découvert un moyen de la greffer sur le corps d’un donneur. 

Rendez-vous incontournable de la rentrée littéraire, Lire en Poche, organisé par la Ville de Gradignan, accueille près de 27.000 visiteurs et plus de 100 auteurs – dont un tiers d’auteurs jeunesse qui rencontre son public également dans le cadre scolaire.

En cette période de confinement, cela n'étonnera personne, les logiciels de vidéoconférence ont le vent en poupe. À défaut de se voir physiquement, un apéro (avec modération) virtuel peut faire l'affaire, et une réunion professionnelle, très bien se dérouler. Mais, pour changer de votre salon en arrière-plan, il est possible d'afficher derrière soi une image en guise de décor. Alors, pourquoi ne pas voyager un peu ?

La mort du poète Yves Bonnefoy, survenue cette semaine, à l’âge de 93 ans, a provoqué de multiples réactions sur les réseaux. Salué, admiré, Aurélie Filippetti rappelle d’ailleurs : « Le chant délicat de la poésie d’Yves Bonnefoy nous accompagnera toujours, car “le blé qui va lever ici sera le pain de nouveaux échanges”. » 

Le sommeil des jeunes et leur relation aux écrans interrogent sérieusement les spécialistes de la santé, autant qu’il préoccupe les parents. Les 8-13 ans ont été passés au crible d’une enquête, menée auprès de 600 élèves du CE2 à la 4e. Elle présente quelques éléments marquants, sur le taux de pénétration des appareils mobiles – tout particulièrement les smartphones.

Le petit et velu loup-garou de Twilight, Taylor Lautner, aimerait bien jouer encore un peu des griffures et des crocs dans une nouvelle mouture de Twilight...

Depuis 2008 que le Journal de Spirou accueille dans ses pages les aventures de ces joyeux trublions, Les Cavaliers de l’Apocadispe de Libon font des merveilles. Trois gamins en mal d’aventures, qui versent dans les bêtises apocalyptiques. Divin, naïf et hilarant. Et dix ans après leur première apparition, enfin il y eut l'album.

« Un autre monde ? » sera donc le thème de cette 18e édition de Lire en Poche – le salon incontournable de la rentrée littéraire au format poche – qui se prépare activement. Rendez-vous les 7, 8 et 9 octobre à Gradignan (33) autour de sa marraine : Florence Aubenas.

L’idée que l’on puisse considérer le prêt de livres comme une fraude dénote tout de même une certaine orientation psychologique. Suite à la visite de l’inspection des fraudes, la société Booxup est tombée des nues : elle propose une solution pour simplifier le prêt, avec un outil commercial qui intrigue. Et surtout, laisse craindre que l’exploitation d’œuvres, sans que les auteurs ne soient rémunérés. Neil Jomunsi, auteur, se lance dans le débat : le prêt, c’est la confiance, non ? 

Terres lointaines, Episode 1 : Autre monde, autres moeurs

Nous sommes sur Terre, dans un lieu sans nom. Aux alentours, la forêt et ses plantes folles. Non loin, le Lacmer et son étendue calme. Simon le lampiste habite cette petite ville qui est la sienne depuis toujours. Chaque soir, il allume diligemment les lampadaires, pour illuminer les rues et guider les pas de tous. « Simon et sa traînée lumineuse. » Pourtant, la ville se vide de ses habitants, jour après jour. 

Olivier D. était sur un fameux coup quand il a fait affaire avec une amie, Andrea B. contre 53.000 francs suisses, l’homme aidait à l’achat d’une toile de maître qui serait revendue quelques jours plus tard pour bien plus cher.

Un deuxième roman est toujours attendu, c’est parfois en lui que s’assoit le talent d’un écrivain, parfois avec lui qu’il sombre dans l’oubli. Des écrivains l’écrivent parfois dans la portée du premier, d’autres attendent plusieurs années.

Alice passe le ballet : un autre pays de merveilles

Avec ses publicités télévisées toujours teintées d’ironie, Winamax, plateforme de jeux de poker en ligne, a acquis une image des plus plaisantes. Mais, avec le Bluff Book, on peut même dire qu’on dépasse presque la mesure !

A y regarder de près, de nombreuses multinationales œuvrant dans le logiciel et le matériel informatiques pratiquent des prix très différents d'un pays à l'autre. C'est précisément ce que critique en ce moment la presse australienne. L'île se dit être victime d'écarts de prix totalement injustifiés et pénalisants économiquement, rapporte PCINpact.

Ce prix récompense un roman d'anticipation prenant en compte le contexte environnemental actuel et futur. Il sera décerné à l'occasion d'Imaginales (le festival des mondes imaginaires), à Épinal dans les Vosges, le week-end des 2 et 3 juin 2012. 

BD – Que ne ferait-on pas pour un prix Nobel d’Économie, de Physique, et accessoirement de la Paix – un magnifique trio de médailles, du plus bel effet sur la cheminée ? Tuer ? Facile, oui, bien entendu, il suffit d’avoir la conscience très... volatile. 

Alors qu'en avril dernier, nous apprenions que l'éditeur turc Ragip Zarakolu était officiellement libéré de prison, depuis son arrestation en novembre 2011, il semble que ses ennuis ne soient pas encore finis. 

ROMAN FRANCOPHONE – Je suis parvenue au constat suivant au cours de mes dernières lectures : inexorablement, je suis attirée par des livres de « femmes ». Assertion politiquement TRÈS incorrecte en cette ère de confusion des genres, d’affirmation de notre part de l’autre, de campagnes de marketing pour des produits de beauté pour hommes et d’exemples de femmes qui brisent les codes traditionnels. C’est un fait, les rayonnages des librairies débordent de romans, d’essais, de biographies, de récits de femmes. 

Voici un roman d’une sobriété classique : l’action tient en vingt-quatre heures dans un appartement. C’est la règle des trois unités selon Boileau : « Qu’en un lieu, en un jour, un seul fait accompli tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli. » Mais l’unité de ton est mise à mal : c’est une tragi-comédie conjuguant le macabre et l’humour, le chagrin et le sourire. Ce mélange réaliste fait l’originalité de ce récit sans temps… mort.

C’est un univers gris et triste, et plus oppressant que terrifiant. Ashley, ado de 17 ans, a les yeux vairons : avec l’œil gauche, elle voit l’univers tel qu’il devrait être. Avec le droit, tel qu’il est. Et soudainement, certains apparaissent « débarrassé du masque de [leur] humanité factice ».