La peau du dos

La firme américaine a annoncé son intention de signer un accord avec la Commission européenne. Pour éviter une amende qui peut avoisiner les 10 % de son chiffre d’affaires, Amazon préfère reculer. Moralité, ses contrats seront revus, pour supprimer des clauses contraires aux règles sur la concurrence. Vivats et bravos de rigueur.

Pour tuer quelqu'un, il faut un peu de finesse. Et pour renouveler le genre sans cesse, il est bon de s'assurer que les morts s'ensuivent, comme dirait l'autre, avec une certaine originalité. Au Royaume-Uni, les romanciers font un bel effort, et la Crime Writers' Association a décidé de faire les comptes.

Quand la violence ne déborde pas, il crie après tout. Après la mère. Après l’enfant. Après le chien. À la niche, le chien.

BONNES FEUILLES - C’est l'histoire de deux jeunes hommes qui n'ont pas trente ans, deux exaltés. L'un a une passion pour la peinture. On le connaît. C'est Auguste Renoir. L'autre a une passion pour l'égalité et il sera le délégué à la police puis le procureur de la Commune de Paris. On le connait à peine. C'est Raoul Rigault. 

Il y a certaines choses que l'on aime garder en permanence sur soi : pour Marylin, ce fut le Chanel n°5, pour d'autres, un livre fait très bien l'affaire. Pour affirmer leur amour débordant de l'objet, ou la passion unilatérale qu'ils vouent pour une oeuvre, certains lecteurs n'hésitent pas à faire de leur épiderme un coin de page, où inscrire un hommage à l'écrit.

On ne plaisante, pas, chez Penguin, avec la contrefaçon. Et personne n'échappe aux yeux d'aigle de l'éditeur, pas même une association à but non lucratif, qui a eu le malheur de publier l'intégralité d'ouvrages, sur internet. La cour de Portland a en effet reçu une plainte de l'éditeur, poursuivant American Buddha, accusé de violation de droit d'auteur.

ROMAN ETRANGER – La culpabilité, cette seconde peau qui s’étrécit à mesure que le temps passe. L’histoire d’échanges épistolaires entre une femme d’une quarantaine d’années et son ancien bienfaiteur. Le tout à la lumière d’un passé colonial écrasant.

Le magazine dédié aux « livres de et pour les femmes indépendantes », For Books' Sake, appelle sa communauté de lecteurs à contribuer une nouvelle rubrique qui présentera des tatouages littéraires.

Pour échapper à l'oppression de ses parents alcooliques et défaitistes, un jeune garçon met le feu à la grange parental et fugue. Il va trouver refuge dans une foret interdite au public car les arbres menacent de tomber suite à une tempête. Le jeune s'y introduit et trouve une petite maison, partiellement détruite par un tronc d'arbre tombée sur le toit. Perdu, il va prendre l'identité du jeune garçon qui habitait la demeure pour se métamorphoser, progressivement et par l'écriture, par Antoine.
Antoine rencontre un personnage inquiétant mais décisif. C'est un vieil homme édenté qu'il prend d'abord pour un criminel, à cause de sa mallette mystérieuse, avant de se rendre compte que cette mallette contient en fait un saxophone. Le vieil homme qui ne parle pas, le comprend et va lui donner la force de survivre…
À moins que toutes ces aventures ne soient qu'un rêve, un désir, un cauchemar, une vision …
Le lecteur ne sait pas explicitement s'il a vécu ce que le narrateur raconte mais se laisse tout de même emporter dans cette histoire, sombre, étrange et empreinte d'espoir.

Fin juillet, la préfecture de Police de Paris annonçait la décision de relocaliser les bouquinistes des quais de Seine pour des raisons de sécurité liées aux Jeux Olympiques 2024. Deux problèmes se posaient alors : le risque d'endommager, voire de détruire certaines boîtes, et le désespoir de ne pouvoir bénéficier de l'afflux touristique mondial généré par les JO 2024, pour une profession déjà précaire. Les manœuvres débutent...

Entrez dans la peau des grands maîtres flamands du XVI° siècle

Dix-huit organisations professionnelles ont décidé d’en appeler à la ministre des Affaires sociales, mais également aux ministres des Affaires sociales et de la Culture. Marisol Touraine et Fleur Pellerin sont une fois de plus sollicitées dans le cadre de la réforme de la retraite complémentaire. Votée le 24 septembre dernier par les conseils d’administration du RAAP et de l’IRCEC, cette dernière est bien loin de faire l’unanimité, tout particulièrement chez les créateurs. (plus d’informations)

L’emblématique bibliothèque du Trinity College de Dublin ne sera peut-être plus jamais la même. Des travaux d’envergure sont prévus afin d’adapter le site aux mesures de contrôle environnemental et de protection contre les incendies qui menacent aujourd’hui les manuscrits. 

Deux ans après La Mémoire dans la peau, qui marquait l'apparition de Jason Bourne sur les écrans de cinéma, voici La Mort dans la peau, sorti en 2004 et toujours adapté des romans de Robert Ludlum. Au casting de ce film d'action et d'espionnage, Matt Damon, Franka Potente, Brian Cox, Julia Stiles et Joan Allen...

Nul n’aurait imaginé que le parrainage d’une manifestation, qui plus est consacrée à la poésie, susciterait la déferlante et l'ire que l’on observe. Sylvain Tesson, parrain du Printemps des poètes 2024, cette annonce a déclenché une première tribune ralliant 1200 signataires, mécontents de ce choix. L’effet boule de net n’a pas tardé : désormais, les pétitions affluent, brandissant la liberté d’expression… 

Avec la mondialisation des échanges, les animaux ne sont pas en reste et le commerce illicite d'espèces souvent protégées est aujourd'hui le troisième, après ceux de la drogue et des armes. Stéphane Quéré, diplômé de l'Institut de criminologie et chercheur à l'Université Paris II, et Sylvain Auffret, journaliste, nous plongent au sein de ce trafic dans leur dernier ouvrage, La peau de l'ours (245 pages, Editions Nouveau monde, 18,90 €).

Vous vous souvenez de la bibliopégie anthropodermique ? (mais si, les livres en peau humaine,

Les bancs du stand du Motif (Observatoire du Livre et de l'écrit en Ile-de-France) ne sont pas assez nombreux pour le public venu écouter aujourd'hui Michel Vuillermoz et Philippe Di Folco parler du scénario. Mathieu Almaric n'ayant pu être présent pour cause d'un empêchement, ils ont su animer avec humour et légèreté une conférence-débat avec un public un peu timide.

L'imaginaire sans barrières

Les cuisses de l’une collent à la banquette d’un train sous l’effet de la chaleur. Le froid engourdit les doigts d’une autre, tandis qu’elle tente de se réchauffer aux flammes d’un feu de camp. La paume d’une autre encore est blessée par les ongles de l’amie qui serre trop fort sa main. Dix textes, dix femmes. Elles se demandent qui elles sont, à quoi elles ressemblent, elles font face à la brutalité, cherchent une consolation.

#LectureetLittoral – Mille fois j’ai regardé la carte papier Top 25 IGN, ainsi que sa jumelle sur internet, me demandant comment m’extraire à pied de l’immense port industriel de la ville de Dunkerque. Par Marc Roger.

Voilà plusieurs mois que le sujet circule dans les couloirs de la rue de Valois : le projet est simple, tracer une nouvelle voie pour la Direction générale des médias et des industries culturelles. Et plus spécifiquement encore, pour la Direction du service du livre et de la lecture. Avec le confinement, les choses n’auraient que pris un peu de retard…

La passion dévorante d'un lecteur pour son écrivain favori mène parfois à des solutions démentes. Les mésaventures qui surviennent ont d'ailleurs été fort douloureusement racontées Misery, de Stephen King. Son héros, un romancier, est tout simplement séquestré, contraint par une fan à poursuivre son oeuvre.

Après plus de 4 ans de travaux, 4 mois de déménagement et des dépenses qui s’élèvent à 111 millions €, la BnL (Bibliothèque nationale du Luxembourg) a ouvert ses portes le mardi 1er octobre. Un événement qui a suscité un vif intérêt : 14.000 visiteurs se sont bousculés pour découvrir le nouveau bâtiment, ses collections et ses services pendant les portes ouvertes du week-end.

Daniel Radcliffe en pleine promo pour le film The woman in black avait laissé filtrer aux journalistes de Têtu que son prochain rôle au cinéma serait celui d'un gay.

Du comics au film et du film au roman, voire à la novellisation, c'est une toute nouvelle vie qui s'approche pour le Chevalier Noir, alias Batman. 

Des mots à la surface de la peau : la poésie à fleur d'épiderme

En quelques années, la pratique du tatouage s'est considérablement répandue en France : on comptait 10 % de citoyens tatoués en 2010, et désormais le double, depuis 2020. Ces ornementations épidermiques ne sont pour autant pas nouvelles : un recueil du XIXe siècle présente ainsi une cinquantaine de motifs, au graphisme parfois très moderne...

La cérémonie des Ig Nobel, calembour américain pour « ignoble », a remis ses prix parodiques, pour la 24e édition. Une occasion de célébrer une science en délire – véritablement délirante – et qui n'apporte de remède qu'à une morosité ambiante. Les découvertes sont toutes plus absurdes les unes que les autres, comme il se doit, mais l'une d'entre elles mérite d'être considérée un instant. Parce que les scientifiques, définitivement, ne respectent rien. 

Daniel Craig est venu, il a vaincu, maintenant il ne part plus. Il a annoncé qu'il ne quitterait pas le rôle de James Bond tant qu'on ne lui dira pas d'arrêter. Cela fait déjà 50 ans que les aventures de James Bond sont sur grand écran. Et Daniel Craig fait savoir qu'il a l'agent dans la peau, alors que le troisième film où il l'interprète, Skyfall, sortira le 26 octobre en salle.

Pas simple de nommer un personnage qui va supporter le poids d'un roman. Le plus simple, pour ne pas froisser un quidam dont on emprunterait impunément le nom reste d'utiliser le sien. Non ?

Meltzland s'inscrit dans l'egotrip du romancier Raphaël Meltz. Par egotrip, on entend bien sûr délire sur soi avec soi dans les rôles principaux et narratifs et ainsi de suite. C'est une histoire, mais surtout un jeu, où le lecteur-spectateur va devoir trouver sa place.

Mais y'en a-t-il assez pour lui et Raphaël Meltz, le personnage ? Meltzland, c'est notre dernière critique et on vous dira tout. Du moins tout ce que l'on peut en dire.

Maintenant de là à vous expliquer pourquoi j'ai choisi une framboise pour illustration... Je sais pas, le rouge peut-être.