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La journée de travail et le "règne de la liberté"

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Sciences politiques

La journée de travail et le "règne de la liberté"

Le règne de la liberté commence avec la réduction de la journée de travail. Karl Marx avait nettement désigné, au Livre III du Capital, la finalité du communisme, le point où il se réaliserait : il serait la liberté rendue à chacun une fois effectué collectivement le travail nécessaire pour répondre aux besoins de tous. Cet aspect de sa pensée, négligé, oublié, garde une acuité et une pertinence renouvelées dans le contexte actuel. A l'aube du XXIè siècle, le royaume de la non-liberté s'étend. Le vol de temps de travail effectué au détriment des salariés a pris l'ampleur d'un braquage mondial. Les huit heures travaillées par jour, victoire arrachée de haute lutte, sont menacées. On assisterait même à la fin d'un phénomène qui aura duré plus de cent ans : la diminution du temps de travail. Et la part du temps chômé, plongeant les gens dans la misère, ne semble rien devoir y changer. Les maîtres du temps salarial ont décidé de dérégler les horloges et de repousser les aiguilles du cadran, par tous les moyens nécessaires, empiétant sur chaque instant possible : le surtravail humain reste encore, pour l'économie de marché, le gisement le plus profitable. Cette attaque chronophage, menée telle une croisade, à coups de réformes, rencontre de nombreuses résistances sur son chemin. Il est urgent de se réapproprier plus d'un siècle de luttes.

05/2018

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De glace étaient les jours

Juin 1940. Jean Petit, avec ce qu'il reste de l'armée française, est fait prisonnier. Commence une vie monotone, avec la faim, la soif, les maladies, le froid, l'ennui de la famille, les trahisons sentimentales, le travail harassant pour compagnons. Après l'épouvantable voyage vers l'exil, c'est désormais l'existence rude au stalag et dans les kommandos, livré aux propriétaires indifférents ou brutaux, complaisants ou fanatiques. Pour surmonter la captivité, il y a l'amitié, celle de René surtout, Morvandiau comme lui, qu'un trop grand désir de liberté conduira à la mort. Il y a Anna-Maria, belle et mélancolique aristocrate, dont il tombera fou amoureux, qu'un sort tragique poussera vers lui mais qui ne l'aimera jamais. Il vivra aussi l'obsédant remords d'avoir assassiné de sang-froid un jeune Allemand et la découverte horrible de sa nature profonde. Et puis la guerre, la guerre terrible, éloignée mais si présente dans les longues désespérances des journées sans fin. Roman historique construit avec les différents témoignages de ceux qui ont subi cette captivité, roman qui n'évite en rien les horreurs nazies ni les grandes tragédies de l'Allemagne dévastée. Roman sur l'amitié, roman d'amour également, d'un amour passionné et impossible, en même temps qu'un questionnement sur notre propre nature (Je est un autre, disait Rimbaud) et sur le rôle du hasard dans notre existence.

01/2022

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