L'Odeur du temps

RentreeLitteraire23 - « Dans le miroir de la salle de bains, elle se dévisage, et se voit telle que les amis d’Étienne vont la voir : une fille fade et gauche, une fille qu’il a choisie parce qu’elle ne risque pas de lui faire de l’ombre. » 

La librairie l'Odeur du Book, située depuis plus de dix ans dans le XVIIIe arrondissement de Paris (au 13 rue Ramey) est sous le coup d'une procédure d'éviction qui menace son existence.

La librairie L'odeur du book, située dans le XVIIIe arrondissement de Paris, est menacée d'éviction, son local étant situé dans un immeuble qui va faire prochainement l'objet d'une rénovation. Mais, la compensation proposée, 20 000 €, apparaît nettement insuffisante pour permettre la survie de l'établissement (voir notre actualitté).

YOUNG ADULT - Cette année, c’est la rentrée en seconde tant attendue pour Mélodie et sa meilleure amie Faustine. Comme tous les ans, elles se retrouvent la veille, dans un parc à la sortie de la ville, pour leur rituel sacré : remplir leur carnet de prédictions. Et cette fois, l’objectif est clair : se faire une place dans la bande des frères Colin qu’elles cherchent à intégrer depuis des années. Avec L'Odeur de la pluie, Gwendoline Vervel signe un roman percutant sur l'adolescence confrontée aux failles et à la violence de nos sociétés.

Outre la beauté d'un livre en tant qu'objet, et la qualité, néanmoins fluctuante, de son contenu, une part de la magie d'un livre se trouve dans son odeur. Odeur plus âcre du vieux livre d'occasion ou de collection, ou si caractéristique du livre neuf, pourquoi apprécions-nous ces effluves si particuliers ? Et comment expliquer ces senteurs ? Miracle : la science a son mot à dire.

La politique tarifaire sur le livre numérique, en France, maintient les raisons d'être d'un piratage de ces fichiers. Une justification certes dure à avaler, mais les faits sont là : trop cher, c'est trop cher. Et quand les poches se retrouvent à des tarifs inférieurs de 10 euros ou plus, à ceux d'un ebook, forcément, le consommateur grince des dents.

Et si le temps pouvait se contrôler. Si chaque fois que nous disions « Je n'ai pas assez de temps » ou « Le temps me manque pour ci ou ça », il y ai quelqu'un qui vienne vous voir pour vous en proposer. Non, cette personne ne ferait rien à votre place. Non, non, elle vous vendrait juste du temps comme on vend de l'eau ou de l'électricité par exemple en le prenant aux gens qui s'ennuient et qui eux font tout pour que le temps passe plus vite ! Ça, c'est le rêve machiavélique de Regalia Mason. Vendre du temps, vous imaginez ! Avec ça elle pourrait presque devenir la maîtresse du Monde !

Pas vraiment la campagne hirsute et grasse, mais un hameau, où l'on a difficilement internet. À notre époque, c'est tout dire. Mais pas l'essentiel.

Après avoir été la cible d'une mesure d'expropriation au cours de l'année passée, une boutique parisienne semble finalement retomber sur ses pattes. Certes, quelques rues plus loin, où elle pourra rebondir. La librairie-bouquinerie L'Odeur du Book, enseigne spécialisée en sciences humaines et sociales comme en langues étrangères, était installée rue Ramey depuis 2003, au pied de Montmartre. Le magasin vient de fermer ses portes provisoirement, le temps de faire son déménagement au 60 rue Hermel, toujours dans le 18e arrondissement parisien.

Le libraire de Montmartre avait tiré la sonnette d'alarme : la mairie du XVIIIe allait l'exproprier, suite à la décision de la Ville que d'entamer une procédure d'éviction. « Aucun dispositif de relogement n'a été envisagé et la proposition d'indemnités d'éviction est honteusement dérisoire », clamait le libraire, qui interpellait les pouvoirs publics, et les élus, pour que chacun prenne ses responsabilités. C'est chose faite. 

D'où vient l'odeur des livres ? Pour de nombreux bibliophiles (avouons-le), le parfum des pages et des reliures ne sont pas étrangers aux plaisirs de lecture, et l'avancée des tablettes pourrait même être à l'origine d'une nouvelle

Si le savoir-faire lié aux parfums de Grasse a pu accéder au statut de patrimoine culturel immatériel de l’humanité, pourquoi l’odeur des livres n’y pourrait pas postuler ? Alors que la mairie du Ve arrondissement défend ses bouquinistes bec et ongles pour qu’ils figurent dans cette liste, une étude d’avril 2017 — rédigée en juillet 2016 ! — qui soutenait ce projet, refait surface.

C’est son père qui avait souhaité lui donner le prénom de Bérénice en hommage à Racine !

Quand une jeune femme est découverte après ce que l’on peut qualifier de viol, puis de meurtre, bien vilain, y’a pas, quelque chose de pourri macère dans la région.

« On pensait ne jamais pouvoir être mis dehors, on s'était bien trompé ». Morena Negri, cogérante de la librairie

Roman paru en mars 2013, L'odeur des planches (éditions Rouergue, 144 pages, 16 €), de Samira Sedira, fait l'objet d'une adaptation pour le théâtre, avec le grand retour de la comédienne Sandrine Bonnaire, rapporte l'AFP.  Cette pièce, qui prendra la forme d'une lecture-spectacle, sera donnée à la Comédie de Valence (Drôme) du 21 au 24 février 2014.

Voilà qui va donner à réfléchir quelque peu : le bruit grandit autour de L'Odeur du Book, la librairie du XVIIIe arrondissement, qui va se faire exproprier du fait de l'insalubrité de l'immeuble dans lequel elle est installée. Pourtant, la mairie du XVIIIe semblait désireuse de ne pas laisser la situation s'envenimer. Dans un courrier daté du 27 juin, le maire, Daniel Vaillant, mettait un point d'honneur à rassurer les libraires. Mais oubliant peut-être de leur faire parvenir le courrier. 

YOUNG ADULT - L’Odeur de la pluie est un roman qui ose, un roman qui expose la teinte parfois sombre des événements qui poussent un adolescent à grandir trop vite. Dans son premier livre, Gwendoline Vervel va plus loin dans le roman d’apprentissage. Plus que la transformation du corps, l’auteure n’a pas peur d’aborder des sujets difficiles tels que le harcèlement, les agressions sexuelles et le viol. 

Depuis les premiers pas du livre numérique, les consommateurs ont posé la question du coût et du prix de vente. L'argument est connu : sans support matériel, ni impression, ni distribution traditionnelle, la logique voudrait que le prix de vente soit revu à la baisse, pour les éditions numériques. Michael Chabon, était d'ailleurs revenu sur ce point, évoquant des livres qui, parce que numériques, « ne coûtent rien à produire », pour les éditeurs…

Exposition : Proust, du temps perdu au temps retrouvé

eBook : Le bruit et l'odeur des livres vous manquent ?

Paper Passion est le nouveau parfum aux fragrances atypiques d'un livre papier. Le packaging est signé Karl Lagerfeld, l'idée est de Gerhard Steidl, la conception est de Geza Schoen – parfumeur avant-gardiste. Idée ingénieuse, poétique, déconcertante ?

Depuis plusieurs décennies, les éditions du Cerisier se démarquent du champ éditorial belge par un engagement politique et sociétal. Cet engagement se retrouve dans leurs différentes collections et publications. Aujourd’hui parait ainsi un nouveau roman, Pour avoir de l’espoir, faudrait du temps, écrit par Pierre Orban, dans la collection « Faits et geste ».

ROMAN JEUNESSE ÉTRANGER – McKenzie Audrey Sullivan a 17 ans. L’âge où traditionnellement l’on n’est pas sérieux. Sa manie est de dresser des listes. La faute au divorce de ses parents, la dépression de sa mère, et la responsabilité d’une petite sœur peste. Des listes pour tout. Même celle des garçons qu’elle apprécie secrètement.

L’Odeur des garçons affamés, c’est celle que se traîne Oscar, fugitif du désert sur qui s’ouvre l’album. Manipulant l’un des tout premiers appareils à photographie, accusé d’escroquerie (ce qu’il ne cache pas) et prétendument ex-manieur d’ectoplasmes (rien que ça), il a tout de l’énergumène en cavale vers le Grand Ouest, des cartes lui tombant des manches...

Valoriser les livres jeunesse qui déconstruisent les stéréotypes et les préjugés et proposent une vision de la société plus égalitaire, telle est la finalité de ce « Prix Égalité Jeunesse » initié par la Ville de Cherbourg-en-Cotentin, en partenariat avec la Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse. Pour cette 4e édition, le jury a décerné ce prix à Gwendoline Vervel pour son ouvrage L’odeur de la pluie aux éditions Scrineo.

Ma parole, ça faisait trop longtemps qu’on l’attendait !

Il y a du roman naturaliste dans Gain de folie d’André Soleau. Chaque tiroir ouvre sur un monde. Sur un univers. Avec ses codes, ses mots, sa langue, ses fatalités. 

Bruit et odeur, tactile et numérique : le livre et l'ebook