Erquy on the rocks

Rencontres musicales / Performances - Vendredi 1 juin 2012 à 19h30 - A la librairie

A l’occasion de la sortie de leur deuxième album, , nous aurons le plaisir d’accueillir Ian Kent & the Immigrants pour un concert rock exclusif.

Un rock parfois teinté de la meilleure folk, une voix d’écorché à la Springsteen, et des ballades qui briseraient le cœur des plus durs catcheurs ! Soyez nombreux !

http://iankentandtheimmigrants.us/
http://www.myspace.com/iankentandtheimmigrants

Jewel And The Orchestra est le premier album de Soma dans les bacs le 1er mars 2010, il est néanmoins téléchargeable sur toutes les plateformes légales depuis le 8 février. Après un EP éclaire qui donnait le « la » en octobre dernier, le groupe nous dévoile un bijou qui ne nous renvoie pas si loin d’une prescription médicale ! Avant utilisation, lire attentivement la notice !

Soma est un groupe français qui se rencontre au lycée autour d’un autre produit fort les Smashing Pumpkins. Cette admiration pour les citrouilles écrasées se fixe un point dans l’horizon avec un morceau particulier Soma ! Le titre en lui-même sera la définition du groupe : un tissage délicat et recherché entre force et allégresse. Une pop rock à tendance indé qui se veut romantique et influente. Un côté pile élégance, asthénique, un côté face nerveux, frénétique. Les guitares saturées, la voix, la puissance et la mélancolie sucrée se réunissent en un seul album tout en anglais !

Dans quel cas utiliser Soma ?

Soma contient du style et de la caféine. Il est indiqué dans les maladies avec douleur, fièvre, maux de tête, états grippaux, mutisme, problème dans son boulot, peine de cœur et courbature de 0 à 77 ans !

Dans quel cas ne pas utiliser Soma ?

Aucune contre-indication, encore que… Soma ne doit pas être utilisé dans les cas suivants :

En effet, Soma a su créer une ambiance entre les riffs des Smashing et aux rondeurs pop des Osasis et Maximo Park. « 20 minutes » en est probant.

Soit vous laissez l’album avec un : « tu seras mieux sans moi » et l’énergie vive de l’album pourrait redonner vie à votre victime. Soit vous êtes sadique et vous laissez l’album avec : « va directement sur « The Order Side » ». Comme tout chanteur à la voix sensuelle, Lionel ne pouvait s’empêcher de chanter des chansons toutes douces qui se prêtent allègrement pour un dîner de St Valentin. Mais, si votre cœur saigne… est à éviter.

Posologie

Il est généralement indiqué « réservé à l’adulte ». Or je ne saurais vous inviter à mettre cet album dans le berceau de bébé ! une évidence, des oreilles ça s’éduque, vous n’aurez pas de mauvaise surprise un jour avec un Tokyo Hotel à la maison. Les prises ne sont pas nécessairement à espacer. Néanmoins, pensez à prendre régulièrement « Get Down » une à deux fois au petit déjeuner. Si les symptômes persistent, une dose le midi pendant quinze jours ne sera pas un luxe.

Date de révision de la notice

Il est dit que dans le meilleur des mondes, soma serait le produit pour endormir et ne pas faire de l’homme un révolté ! Absurde ! Soma le groupe de rock réveille. Produit qui se diffuse dans nos artères et nous fait battre notre cœur encore plus fort. Un album dynamique, juste et amplifié qui donne des ailes ! Soma le groupe de rock à la structure d’une sensibilité tout en nuance. Le 12 février sur canal+ dans le live de la semaine à 22 h 10 et mi mars sur Taratata !

Houlàlà, celui-ci je l'ai aimé très très fort ! Premier volet d'un diptyque fantastique, dans tous les sens du terme !

Ce titre porte le label Comics mais si vous pensez être hermétique au genre ne vous y trompez pas, Urban l'a édité en grand format, le démocratisant à tous types de lecteurs, avec un dessin souvent incroyable, un récit extrêmement original et addictif, et des cumuls d'idées ingénieuses pour exploiter de la façon la plus complète ce que ce format de lecture permet ! C'est en fait juste génial !

Et, cerise sur le gâteau, ce beau livre de plus de 180 pages est à seulement (ça aussi c'est fantastique) 15 € !!!

Et toi, tu la vois comment la fin du monde ?

Sans doute plus connu pour ses adaptations cinématographiques (Henry Hataway et les frères Coen), (1968) reste actuellement le roman le plus célèbre de l'écrivain américain (1933), installé dans l'Arkansas.

Les Editions Cambourakis proposent, cette fois, la traduction d'un roman plus récent (1979), sorte de road trip décalé et déjanté, dans la veine de la littérature des années 70, avant-gardiste, en rupture et sans limites, psychédélique et rock'n'roll avec cependant une fin moins hallucinante, plus conformiste, et, en ce sens, plus inattendue peut-être ?

Ici c'est l'échappée vers le Sud, les grands espaces et les paysages de l'Arkansas jusqu'au Honduras britannique qui servent de décor à ce périple autoroutier insolite mais pas accidentel car régi par une finalité précise : le narrateur, Ray Midge veut retrouver sa femme, partie avec son ami dans sa voiture personnelle, une Ford Torino et de surcroît avec sa propre carte bleue. « Norma, ma femme, s'était fait la malle avec Guy Dupree […] Ils m'avaient piqué ma voiture, ma carte Texaco et ma carte American Express. »  Prêt à en découdre, à se venger de cet affront, il prend la route vers le Mexique avec la voiture de Dupree, une Buick Special 1963, laissée en échange. « Une voiture compacte, un petit tas de rouille réduit à l'essentiel,  […] une poubelle sans même une courroie de ventilateur neuve. »

Un voyage loin d'être morne, énergique et peu banal, très expressif,  égayé par les rencontres farfelues, les incidents mécaniques, les galères nombreuses, les conversations spécialisées sur la guerre de Sécession,  rythmé par une organisation assez désopilante, une ambiance hésitant entre le glauque et le sordide mais, chaque fois, soulagée par la raillerie du narrateur, son point de vue moqueur et son autodérision.  

Après avoir laissé sur sa route des hippies, il est vite rejoint par un personnage haut en couleurs, un médecin radié, sorte de loser miteux, converti à la pensée positive, accro à la codéine, le Dr  Reo Symes. « Il avait l'air en mauvaise santé. Sa ceinture faisait vingt centimètres de trop […] Il avait  de gros cernes noirs et de grandes oreilles charnues, un œil très rouge. » Ensemble ils vont atteindre le Honduras, l'un pour Norma, l'autre pour sa mère. Et les retrouver.

Une deuxième partie du livre, sans la route cette fois, mais dans la ville miteuse de Belize où défilent de drôles de personnages, s'amassent de nouvelles scènes qui peu à peu et à regret, laissent le lecteur sur sa fin, pas complètement convaincu. S'il sourit beaucoup, s'amuse des commentaires de Midge, de certaines situations désopilantes mais aussi désenchantées, parfois tout de même, la saveur s'estompe, se fait moins délicieuse, plus terne, comme une baisse de régime dans le moteur.

Un tout petit manque pour que l'enthousiasme soit sans réserve mais qui n'entame en rien le plaisir et l'excitation d'être du voyage. Aussi vous pouvez prendre la route sans hésiter. Dépaysement et amusement garantis.

Cobra de Buichi Terasawa est un incontournable du genre space opera. C'est même un classique qu'il faut avoir lu pour tout amateur de manga. À l'occasion des trente ans de Cobra, les éditions Taïfu ont décidé de le rééditer dans une version luxe sur papier glacé et en couleur. Voici donc le tome 7 de cette nouvelle édition.

Après avoir volé les « Rubis Royaux », Cobra essaie de rejoindre le spatioport de Kiradine mais il se retrouve pris sur un champ de bataille. Il se réfugie à l'abri des balles et fait la connaissance du commandant Sheila (une jeune femme légèrement vêtue), des soldats de deuxième classe Carbine, Duck, Morton, des sergents Rock et Moorcock. Il semblerait que l'un des deux soldats soit un espion de Domel. Cobra décide de partager son butin avec ses nouveaux compagnons de route, en attendant de découvrir qui est l'espion.

C'est toujours un grand bonheur de lire une aventure spatiale de Cobra. Et cette nouvelle édition est une grande réussite, le papier est très agréable, la mise en couleur est une merveille, et la couverture est très travaillée. Bravo donc à Taïfu pour ce travail de bonne qualité.

Ce septième tome marque une petite pause dans le récit avec trois petites histoires bien construites et très agréables à lire. À noter que l'une d'elle marque le retour de Crystal Boy l'ennemi juré de Cobra, le seul contre lequel le pyscho gun de notre héros est inefficace. Et Cobra va se trouver à nouveau en très fâcheuse posture face à son ennemi.

Une édition exceptionnelle !

Les dessins de Buichi Terasawa sont toujours aussi efficaces. Que l'on se trouve dans l'espace dans des régions arides ou en plein coeur d'une mégalopole, les décors sont somptueux. Le marché des robots notamment est magnifique. Les personnages sont dessinés avec une grande originalité qui a déjà fait plus d'une fois ses preuves. Les scènes d'actions sont limpides avec un rythme bien marqué. Et les effets rajoutés par la couleur sont tout simplement géniaux. La couleur est tout à fait cohérente avec l'univers de Cobra et les images sont encore plus belles que dans les OAV.

Bref si vous ne connaissez pas encore Cobra, nous vous conseillons de commencer par cette édition. Surtout que vous risqueriez de tomber sur des éditions dans le sens de lecture français, pas très jolies. Et pour ceux qui sont déjà familiers avec le héros au psycho gun, n'hésitez pas non plus à vous jeter sur l'édition de Taïfu qui est vraiment somptueuse.

Cobra, The space pirate tome 7 (On the Battlefield) de Buichi Terasawa est édité par Taïfu et vous pourrez retrouver ses 200 pages couleurs de pur bonheur pour 12,95€. Le tome 8 est prévu pour le 28 août.

Kaoru Tôno est un jeune lycéen rongé par la perte de sa petite sœur. Alors qu'il vit entre solitude et culpabilité, d'étranges phénomènes apparaissent : qui est cette fille au caractère bien trempé qui vient rompre l'équilibre de l'école ?

Et quel est ce tunnel aux mystérieux pouvoirs, dressé au milieu de nulle part ? Un manga idéal, plein de douceur et de rebondissements. On a hâte de connaître la suite !

Par Cloé & Daniel de la Librairie Heroes de Saint-Étienne

Kaoru Tôno est un jeune lycéen rongé par la perte de sa petite sœur. Alors qu'il vit entre solitude et culpabilité, d'étranges phénomènes apparaissent : qui est cette fille au caractère bien trempé qui vient rompre l'équilibre de l'école ? Et quel est ce tunnel aux mystérieux pouvoirs, dressé au milieu de nulle part ?

Un manga idéal pour l'été, plein de douceur et de rebondissements.

On a hâte de connaître la suite !

Par Cloé & Daniel de la Librairie Heroes de Saint-Étienne