Ella Fitzgerald, les sessions photographiques de Jean-Pierre Leloir

Comme moi, vous aimez Deauville, vous aimez les années folles, vous aimez la mer, les villas en briques et fenêtres blanches, la plage et l'idée des jeunes filles en fleur d'autrefois? Alors, aucune hésitation, chers lecteurs, précipitez vous dans votre librairie et achetez "Deauville" (ici) de Pierre Régnier réédité par les Editions de la Thébaïde Nous avons déjà parlé de cet auteur singulier, fils supposé de Henri de Régnier, et noceur désabusé, voire désespéré, qui consuma sa vie en plaisirs variés (ici). C'est ici l'occasion de connaître, après ses "Chroniques de Patachon", un nouvel aspect de son art. Pour la circonstance, nous avons rencontré Emmanuel Bluteau, éditeur, à qui nous devons cette réédition soignée.

Roman hors-norme, monstre-maudit, Jérôme de Jean-Pierre Martinet  paru en 1978 au Sagitaire, bénéficie d’une nouvelle réédition chez Finitude qui défend ce livre à part depuis une décennie. Il peut arriver qu’une œuvre  vienne à éclore trop tôt. Mais trop tard, jamais ! A vous de découvrir la violence et la pureté d’un texte qui a gardé le goût du grandiose, du morbide et de la sédition. De la littérature comme outre-genre.

Il paraîtrait que le chien est le meilleur ami de l’homme.

Dans son essai "Un bon écrivain est un écrivain mort", Jean-Pierre Enard insistait sur le fait qu'un roman, comme le cinéma, le théâtre, la peinture ou n'importe quel autre mode d'expression, s'apprend. Ce qui ne signifie pas qu'il s'enseigne (...) Le langage, c'est comme le bois ou la pierre: un matériau. Écrire, c'est le travailler. On admet qu'un sculpteur apprenne sa technique. Et qu'un acteur fasse de la gymnastique ou place sa voix avant de monter sur scène. C'est pareil pour l'écrivain. Il doit s'exercer.

La mort est  une condition nécessaire mais non suffisante pour faire un bon écrivain. Enard en est la preuve: il est mort, c'était un bon écrivain, mais il n'est toujours pas considéré comme méritant une redécouverte. Faute de chance, seulement. Parce que ses livres valent d'être lus. Ce ne sont pas des grands crus, plutôt de la catégorie agréable des rosés, des blancs frais, avec de la buée sur le verre, qu'on boit avec plaisir en été à la terrasse des cafés, avec l'impression fugace d'être heureux.

Pierre Jean Jouve écrit Paulina 1880 en 1925. Le poète sort alors d’une grande crise existentielle qui le marquera durablement et l’orientera vers de nouveaux choix de vie. Il divorcera de première femme Andrée Charpentier pour épouser Blanche Reverchon, une des rares femmes psychiatres intéressée par les théories révolutionnaires de Freud. Jouve reniera toute la partie de son œuvre publiée avant 1925. Ce titre Paulina 1880 sonne donc pour lui comme un nouveau départ. Article paru en 2014.

L'écrivain et professeur Pierre Jourde a reçu ce matin le Prix Jean Giono 2013 pour son livre La première pierre, publié par les éditions Gallimard. Dans ce livre, l'auteur revient sur les réactions d'une partie des habitants du village d'Auvergne dont il est originaire suite à la parution d'un de ses précédents romans, dans lequel l'action était localisée dans le hameau.

Les résultats de la vente aux enchères BD de la maison Daniel Maghen Enchères et Expertises, qui a eu lieu le samedi 12 juin, ont été annoncés. Avec un résultat total de 1,7 million €, cette session représente un beau succès, avec un chiffre de 120 % des lots en valeur estimée – pour 90 % des lots effectivement été vendus.

Le livre Occupe-toi d'Arletty, publié chez Plon, vient de recevoir le prix Arsène Lupin, spécialisé dans la littérature policière, et ancré dans l'esprit de Maurice Blanc, créateur du célèbre cambrioleur.

Les sept chiens de l’Avent sont douze, douze chiens singuliers qui traversent quinze nouvelles étranges, mettant en scène des personnages parfois étonnants, toujours attachants, des personnages que l’on peut suivre d’une nouvelle à l’autre, des personnages dont le destin est lié à celui des chiens qui les accompagnent.

Jean-Pierre Filiu Les meilleurs ennemis ; une histoire des relations entre les Etats-Unis et le Moyen-Orient t.1 ; 1783-1953

CINEMA - On sait peu de chose, finalement, sur le réalisateur du Fabuleux destin d’Amélie Poulain, Délicatessen, La Cité des enfants perdus, Alien Résurrection, Un long dimanche de fiançailles… L’homme n’est pas un habitué de la rubrique people, et se fait plutôt discret. Jean-Pierre Jeunet a décidé de révéler un peu de lui-même dans un ouvrage, au titre en clin d’œil au Je me souviens de Perec.

Homme d'église mais aussi écrivain, Jean-Pierre Nortel vient de s'éteindre à l'âge de 85 ans. Passionné par le théâtre, il avait adapté le Journal d'un curé de campagne de Georges Bernanos, tout en proposant aussi à la scène ses propres créations, rapporte La Croix.

; ils nous encerclaient, se nourrissant de notre chair, quasi invulnérables, dotés d'une volonté implacable et d'un but unique : manger

Après seize années au service du Printemps des Poètes, Jean-Pierre Siméon annonce qu’il passe le flambeau à Sophie Nauleau. Cette transmission de la direction artistique « est souhaitable », assure-t-il à ActuaLitté, dans un entretien exclusif. « La conviction l’enthousiasme, je les ai toujours. Mais en même temps, il est sain que l’on procède à un renouvellement. »

Il aura fallu un article récent  du Figaro pour que j’apprenne l’existence de l’œuvre de Jean-Pierre Martinet. Je lisais pourtant le Monde à l’époque où ses livres sont parus mais il ne me semble pas qu’il ait jamais été question de lui. Il était simplement un inconnu au bataillon littéraire dont les ouvrages ne se sont vendus qu’à quelques centaines d’exemplaires en leur temps, ce qui, sans doute, ajouta à son amertume.

Par Henry Jean-Coudy

ROMAN FRANCOPHONE – Depuis son autodissolution en 73, la Gauche prolétarienne, tel un Pôle Emploi révolutionnaire, a offert de belles reconversions. Il y eut Benny Levy (rabbin sartrien), Olivier Rolin (écrivain primé), André Glucksmann (père du fils), Gérard Miller (Grosse tête), Serge July (donneur d’avis), Alain Geismar (jospinien égaré) mais aussi : Jean-Pierre Martin, désormais universitaire et écrivain, qui sort un nouveau roman aux Éditions de l’Olivier (2020), intitulé Mes fous. Cours vite, camarade !

Si Marlène Jobert donna à ce poème de Jacques Prévert une interprétation délectable en juin 1978, les réalisateurs Jean-Pierre Jeunet et Romain Segaud ont sacrément revisité l’histoire. La Chanson des escargots qui vont à l’enterrement a fait l’objet d’un film d’animation, diffusé en mars 2018, d’une tendresse sans pareille.

Interview de Jean-Pierre Milanov, portraitiste de dames

Avec la révélation de résultats supérieurs à l’année dernière pour le premier groupe d’épreuves, Luc Chatel ne peut que se féliciter de ce nouveau cru. Mais l’affaire des fuites concernant l’épreuve de mathématiques de la série scientifique a fait resurgir un vieux serpent de mer : faut-il réformer le bac ? Est-il encore adapté à notre société ?

Publiés par Goodbye Paper, spécialisé dans l'édition numérique, Même pas peur est une collection de quatre applications ludiques et éducatives, visant à plonger les enfants dans l'univers d'histoires originales pour qu'ils apprennent à combattre leurs peurs.

Jean-Pierre Dopagne devient président des écrivains belges

Hélène Cattet et Bruno Forzani ont réalisé Laissez bronzer les cadavres, d'après le roman au même titre de Jean-Patrick Manchette et Jean-Pierre Bastid publié en 1971. Au casting de ce film en salles le 18 octobre 2017, Elina Löwensohn, Stéphane Ferrara, Bernie Bonvoisin ou encore Marine Sainsily...

BONNES FEUILLES — Pour la rentrée d’hiver 2022,les éditions de l’Olivier publient le nouveau roman de Jean-Pierre Martin, intitulé Le Monde des Martin. Une grande fresque littéraire et historique réunissant les vies de quarante et un Martin, du IVe siècle à nos jours. Il sera disponible en librairie dès le 4 février. 

Présidé par Olivier Weber et composé de Tahar Ben Jelloun, Annick Cojean, Colette Fellous, Pierre Haski, Michèle Kahn, Gilles Lapouge, Michel Le Bris, Pascal Ory, Patrick Rambaud, Guy Seligmann et Catherine Poulain (lauréate 2016), le jury a attribué le Prix Joseph Kessel 2017 à Jean-Pierre Perrin pour son livre Le Djihad contre le rêve d’Alexandre (Ed. Seuil, février 2017). 

Chaque année, le Prix Jean-Jacques Rousseau récompense une œuvre autobiographique. Pour sa 11e édition, le vote et les délibérations ont eu lieu en visionconférence, Covid oblige.