Des Femmes qui tombent

Holdup21 – Alexandra Cismondi et Anne Vassivière sont les nouvelles invitées de ce cycle d’émissions consacrées aux 20 braqueuses de Hold-up 21. Une nouvelle rencontre avec deux des autrices de ce recueil de récits érotiques, littéraires, féministes… Ou comment l’utopie du désir se décline à travers des textes fulgurants, accompagnés de photos splendides.

Elles en avaient marre. Alors plutôt que de ronchonner, elles ont pris en main l’histoire, et sont parties « à la recherche des héroïnes ». Alice et Éléonore s’agaçaient de ne trouver que des histoires où les femmes n’occupaient qu’une place de quasi accessoires. Et quand elles ont trouvé la solution, 1001 Héroïnes s’est imposé.

Autant le dire, il y a des livres d’histoire qui vous tombent des mains, et d’autres, comme celui que vient de faire paraître l’historien et romancier Carl Aderhold, qui vous passionnent, parce qu’ils sont un savant dosage entre analyse, explications et anecdotes illustratives qui satisfont notre penchant pour les aventures. Le sujet de son ouvrage est étrangement neuf, car si beaucoup de chercheurs se sont penchés sur la situation des femmes à l’arrière pendant les guerres, peu ont osé aborder le destin des femmes-soldates. Chronique par Hervé Bel.

Si la prochaine rentrée littéraire comptera, bien sûr, son nouveau Amélie Nothomb, nos confrères du Figaro sont partis en reconnaissance afin d'annoncer, en avant-première, les grands noms qui reviendront sur le devant de la scène.

Salinger mort, les premières critiques tombent

Le roman se situe au Congo mais ce pourrait être n’importe où. Dans n’importe quel pays dévasté par une guerre civile. Dans n’importe quel pays où la violence faite aux femmes est monnaie courante. Car Séraphine est une de ces femmes : promise à un homme qu’elle aime, son univers s’effondre lorsque la milice envahit son village et tue sa famille. Violée sous les yeux de son père à l’agonie, elle ne doit son salut qu’à l’arrivée de l’armée régulière.

Quand la colère de Donald Trump s’exprime avec toute la virulence dont le président américain a l’habitude, c’est Twitter qui tremble. Mais depuis sa dernière saillie, tout le monde se lâche : Trump, insupportable, et le retour de flamme est venu de plusieurs écrivains, exaspérés.

 Après un premier roman remarqué sur l'enfance maltraitée,  Et je prendrai tout ce qu'il y a à prendre avec la même ardeur et la même puissance, une écriture sèche et cinglante, âpre et percutante, d'une grande maîtrise, Céline Lapertot, jeune romancière, s'intéresse cette fois aux femmes africaines meurtries par la guerre civile du Congo qui deviennent elles-mêmes des guerrières pour échapper à la mort. Déterminées à tuer pour survivre, ôter la souillure et la honte de leur corps violé, leur "corps en ruines".

L'Institut Histoire et Lumières de la pensée vient de proclamer le lauréat du prix de la Contre-Allée 2022. Il s'agit de Jérémie Foa pour sa passionnante étude de la Saint-Barthélémy, Tous ceux qui tombent. Le jury a résolu, à cette occasion,  de  distinguer également  Philippe Descola pour l'ensemble de son oeuvre.

Avec Monsieur Ripley (traduction française Jean Rosenthal), Patricia Highsmith avait conçu un personnage déboussolant, dont les ambitions n’ont d’égal que le machiavélisme. Un thriller qui marquait l’avènement d’une autrice de génie, tout à la fois décriée et fascinante. Et dont l’année 2021 promet de révéler bien des secrets.

Le pôle Outre-mer de France Télévisions reçoit le Parlement des écrivaines francophones à Marseille autour d’une question centrale : « Les femmes qui écrivent sont-elles dangereuses ? ». Le rendez-vous est fixé ce vendredi 31 mai à 18 h 30, en compagnie des écrivaines Fawzia Zouari, Gisèle Pineau, Hyam Yared, Catherine Cusset et Marijosé Alie.

Les résultats du brevet tombent progressivement, académie par académie. Il est donc encore trop tôt pour avoir un point de vue national sur le cru 2013. Pour retrouver les résultats, le plus simple reste de se rendre sur le site de l'académie dont dépend l'établissement dans lequel l'examen a été passé.

RentréeLittéraire23 - « À mesure que je lis tous les documents que je réussis à retrouver, je commence à voir apparaître leur silhouette, les phrases qu'elles ont lancées aux flics, aux juges… Chaque fois je me demande si celle qui est décrite, celle qui parle, qui rit, qui injurie, qui chante, celle qui a les mains en sang et les vêtements déchirés, est la femme que je cherche. »

Prix unique livre : Les États-Unis tombent des nues

La deuxième sélection du prix Interallié, sobre et efficace, vient de livrer la liste des auteurs retenus. Quelques grands noms restent encore en lice, dont Adrien Bosc, l'égérie de la rentrée chez Stock. Alors que chacun a les yeux rivés sur les prochains jours, où seront remises les premières récompenses, la nouvelle liste ne retient plus que neuf auteurs.

L'auteur Charles Soule est connu pour sa série Twenty-seven, dessinée par Renzo Podesta et W. Scott Forbes, dont le Second Set vient de paraître, mais il s'est également associé au dessinateur Rob Saywitz et au typographe Shawn DePasquale pour proposer Sal & Chrys, une histoire d'amour qui casse des briques.

Les hommes ne pleurent pas – vaste ânerie. En 2013, une anthologie de poèmes établie par Anthony et Ben Holden réunissait des textes sous le titre Poèmes qui font pleurer les hommes. Avec un certain succès. Pour preuve, le second volume est consacré aux femmes, non sans émotion.

Rowling, Winfrey, Clinton : ces femmes qui font notre monde

Hugleikur Dagsson : les bras m'en tombent, littéralement

Batman vs Superman : Dawn of justice sortira dans les salles en avril 2016. Et pourtant, des révélations tombent déjà. C'est le producteur, Charles Roven, qui n'a pas su tenir sa langue auprès des journalistes du Hollywood Reporter.

#PrixdesDeuxMagots2023 — Historiquement, le Prix des Deux Magots ressemble au monde littéraire de ce dernier siècle : en 90 ans d’existence, une dizaine de lauréates, soit une minorité, mais comme toujours, quantité n'est pas qualité... Voici quelques auteures choisies par le jury de la prestigieuse récompense littéraire du café des écrivains.

Les pseudonymes sont monnaie courante dans le milieu de l'édition. Que ce soit par le biais d'initiales ou de faux noms, de nombreux auteurs préfèrent vivre cachés pour des raisons multiples. Pendant un temps, cette « mode » touchait particulièrement les femmes, qui préféraient ne pas dévoiler leur sexe, d'abord à cause des interdits, puis, pour diverses raisons marketing. En revanche, on parle moins de ces hommes qui, eux aussi, changent de sexe en prenant la plume.

PODCAST – Adeline Favre, née dans une vallée perdue des Alpes, s'intéressa très tôt au métier de sage-femme et, contre la volonté de ses parents, commença une école spécialisée dans une ville voisine. Rentrée au pays, Adeline accouchera plus de huit mille enfants à une époque où cette opération se faisait à domicile. Peu à peu, elle introduisit même de nouvelles formes d'hygiène. Aux recettes de bonne femme, elle offrit ses connaissances techniques.

Gallimard a perdu le monopole de l'édition des textes de Guillaume Apollinaire lundi 30 septembre 2013 après 94 ans et 272 jours de protection, comme le rapporte France Inter dans le 7/9 de Patrick Cohen. Si l'auteur du Pont Mirabeau put bénéficier d'une telle durée de protection, c'est grâce à toute la complexité des règles françaises en la matière.

La famille Anderson est très embêtée : soucieuse de remettre la main sur l'intégralité de la chaîne de librairie, Books-A-Million, elle a fait une proposition de rachat de la totalité des parts manquantes aux actuels actionnaires. Problème : l'offre serait légèrement sous-évaluée en regard de la valeur de la société…

BONNES FEUILLES – Après avoir publié en 2004 La vie intime de Laura suivi du Mystère du lapin pensant, les éditions des femmes-Antoinette Fouque présentent une nouvelle édition de ces deux contes, réunis en un volume auquel viennent s’ajouter deux titres : une nouvelle traduction de La femme qui a tué les poissons (Ramsay, 1990 et Seuil, 1997) et un conte inédit en français et publié pour la première fois, Comme si c’était vrai. Ce recueil est illustré par l’artiste graveuse Julia Chausson. 

La série documentaire « Dessiner pour résister » explore le parcours de femmes illustratrices du monde entier, de la Syrie à l'Inde, en passant par la Russie, l'Égypte, et le Mexique, qui osent défier les interdits et les tabous de leur société avec leurs œuvres.

Si l'on en croit les résultats de la dernière étude de Médiamétrie sur les usages de la tablette par les femmes, les pratiques les plus importantes renvoient à l'achat en ligne de vêtements ainsi qu'à la pratique de différents jeux, rapporte le JDN.