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Dans les geôles de Sibérie

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Dans les geôles de Sibérie

Irkoutsk, Sibérie orientale. Yoann Barbereau dirige une Alliance française depuis plusieurs années. Près du lac Baïkal, il cultive passions littéraires et amour de la Russie. Mais un matin de février, sa vie devient un roman, peut-être un film noir. Il est arrêté sous les yeux de sa fille, torturé puis jeté en prison. Dans l'ombre, des hommes ont enclenché une mécanique de destruction, grossière et implacable, elle porte un nom inventé par le KGB : kompromat. Il risque quinze années de camp pour un crime qu'il n'a pas commis. L'heure de l'évasion a sonné...

04/2021

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Dans les geôles de Sibérie

Tel un roman d'aventures, cette histoire vraie nous tient en haleine de la première à la dernière page. Celle de l'auteur, alors directeur de l'Alliance française d'Irkoutsk, capitale de la Sibérie orientale, arrêté en février 2015 sous les yeux de sa petite fille, par des hommes cagoulés. Dans les geôles de Sibérie, il tente de comprendre cette mécanique de destruction, grossière et implacable, dont il est victime et qui porte un nom inventé par le KGB : kompromat. On lui promet quinze années de camp à régime sévère. Il va s'échapper. Un récit terrifiant et magnifique. Edition adaptée facile à lire : malvoyance ; fatigue visuelle ; troubles de l'apprentissage ; troubles cognitifs ; troubles DYS ; dyslexie ; dysgraphie ; TDA/H ; alphabétisation, FLE.

09/2020

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Dans les geôles de Sibérie

"La scène se joue non loin du lac Baïkal, où je vis, où j'aime, à Irkoutsk, capitale de la Sibérie orientale. Des hommes cagoulés surgissent, c'est le matin. Ma fille crie. Elle a cinq ans. Je suis arrêté sous ses yeux, frappé ensuite avec science, interrogé, mais surtout accusé d'un crime ignominieux. Dans l'ombre, des hommes ont enclenché une mécanique de destruction, grossière et implacable, elle porte un nom inventé par le KGB : kompromat. On me promet quinze années de camp à régime sévère. L'histoire de mes évasions peut commencer. C'est un film, et ce n'en est pas un. C'est un roman, et ce n'en est pas un. Je n'ai rien inventé. Ce qui importe, c'est le moment où la littérature rend la vie plus intéressante que la littérature, ce qu'il faut, c'est l'attraper comme on attrape un poignard. La meute lancée à mes trousses craignait que tout finisse dans un livre. Le voilà".

01/2021

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Dans les geôles de Sibérie

"La scène se joue non loin du lac Baïkal, où je vis, où j'aime, où j'ai la chance d'être aimé, à Irkoutsk, capitale de la Sibérie orientale. Des hommes cagoulés surgissent, c'est le matin. Ma fille crie. Elle a cinq ans. Je suis arrêté sous ses yeux, frappé ensuite avec science, interrogé, mais surtout frappé de ce mot ignominieux qu'il m'est pénible d'écrire : pédophilie. Sous les cagoules et dans l'ombre, des hommes veulent ma peau. Ils ont enclenché une mécanique de destruction, grossière et implacable, elle porte un nom, je le connais, le mot a été inventé par le KGB : Kompromat. Dans les geôles de Sibérie, je tente de comprendre. Dans l'hôpital psychiatrique où je suis plus tard enfermé, je tente de comprendre. On me promet quinze années de camp à régime sévère. L'histoire de mes évasions peut commencer. Nommer les personnages et les lieux importe peu. Je n'ai rien inventé. C'est un film, et ce n'en est pas un. C'est un roman, et ce n'en est pas un. Ce qui importe, c'est le moment de beauté où la littérature rend la vie plus intéressante que la littérature, ce qu'il faut, c'est l'attraper comme on attrape un poignard. La meute lancée à mes trousses craignait que tout finisse dans un livre. Le voilà." Y.B.

02/2020

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En Escarpins Dans Les Neiges De Siberie

" Je suis née au goulag le 22 décembre 1952 au village de Togour, district de Kolpachevo, région de Tomsk. Deux fois par mois, mes parents devaient obligatoirement se rendre à la komendatoura pour pointer. Ainsi, les instances de surveillance soviétiques s'assuraient que les déportés n'avaient pas quitté arbitrairement le lieu de relégation qui leur était assigné. Mes parents n'ont pas voulu offrir d'autres esclaves au pouvoir soviétique, je n'ai eu ni frère ni sœur Nous sommes rentrés en Lettonie le 30 mai 1957. " Juin 1941 : les autorités soviétiques, qui occupent le territoire de Lettonie depuis un an, organisent l'une des plus meurtrières vagues de répression dans le pays en déportant par convois entiers la population civile. C'est le début de l'horreur pour des dizaines de milliers d'innocents qui disparaissent sans laisser de traces dans les immenses étendues glacées de Sibérie, usés par les privations, ou torturés puis exécutés dans les geôles du NKVD. La famille de Sandra Kalniete ne sera pas épargnée. Sa mère, Ligita, a quatorze ans et demi lorsque, le 14 juin 1941, elle et ses parents sont emmenés. Son grand-père Janis est séparé des siens dès leur arrivée en Russie ; il mourra dans l'enfer des camps. La famille de son père Aivars connaîtra le même sort quelques années plus tard. Sandra est rentrée dans son pays en 1957. Elle n'avait que cinq ans mais jamais elle n'a oublié le regard de sa mère quand celle-ci a pu à nouveau fouler et sentir le sol letton. En escarpins dans les neiges de Sibérie raconte l'histoire bouleversante de sa famille et, à travers elle, celle de tout un peuple qui ne retrouvera sa liberté qu'en 1991, au prix d'énormes pertes humaines et de souffrances imposées par cinquante années d'occupation soviétique.

04/2003

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Littérature française

Des humains sur fond blanc

On prétend que des rennes contaminés par la radioactivité se dispersent dans le Grand Nord. Tatiana, une scientifique moscovite, est envoyée sur place, en Sibérie. Un pilote fantasque, retraité de l'armée soviétique, l'accompagne ainsi qu'une interprète, la jeune Neva, qui parle la langue des éleveurs nomades présents dans la région. Ce trio incertain monte à bord d'un vieil Antonov en direction du Nord et de l'hiver qui vient. En route, rien ne se passe comme prévu. Qu'est-il d'ailleurs possible de prévoir dans cette immense Russie où la neige recouvre les traces des humains ? Lorsque la vie ne tient plus qu'à la flamme d'une bougie, les ombres portées transforment le monde : l'allure des troupeaux, les mots de Pouchkine, les tigres des rêves et les trésors gelés des profondeurs. La meilleure façon, drôle ou tragique, de passer le temps est certainement de s'enivrer en racontant des histoires, celles que l'on invente, celles que l'on confond, celles que l'on emporte dans la nuit. Le blanc n'est-il que la couleur du froid et de l'oubli ou bien celle du désir de tout recommencer ?

01/2020

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