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Dénaturalisés. Les retraits de nationalité sous Vichy

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Scrineo : 12 ouvrages à retrouver sous le sapin... et entre les mains

Alors que les fêtes de fin d'années approchent à grands pas, une question se pose : quoi offrir à la jeunesse ? Si les jeux vidéos, tablettes, jouets et peluches sont les stars des ventes chaque année, les cadis remplis de cadeaux pourraient bénéficier d'un renouveau en faveur de la lecture, incitant les enfants à explorer leur imagination.

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Romans, essais, théâtre : tous les livres de Paul Auster

Né en 1947 à Newark dans le New Jersey, Paul Auster étudie de 1965 à 1970 les littératures française, anglaise et italienne à Columbia University, où il obtient un Master of Arts. Il publie à cette époque des articles consacrés essentiellement au cinéma dans le Columbia Review Magazine, et commence l’écriture de poèmes et de scénarios pour films muets qui deviendront ultérieurement Le Livre des illusions.

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Romans, essais, dictées : tous les livres de Bernard Pivot

Bernard Pivot, né le 5 mai 1935 à Lyon et décédé le 6 mai 2024, est une figure emblématique de la culture française, célèbre pour son rôle de journaliste, animateur de télévision et défenseur passionné de la langue française. 

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La littérature à Montmorillon, sous la présidence de Franck Bouysse

Du 2 au 4 juin prochain, la manifestation littéraire dédiée aux territoires et à leurs réalités en mouvement revient. Ouverte à toutes et tous des plus petits aux plus grands, elle offrira lectures, rencontres, débats, projections, ateliers, spectacle jeune public, repas festif, balades patrimoniales... 

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La musique dans tous ses états

Le chant, le rythme, les sons, la mélodie, l’harmonie... La musique est le plus magique des arts. Là nulle rationalisation, aucun mensonge du discours. Certes la poésie doit atteindre à la musique, mais n’est-ce pas là bien la preuve d’une supériorité ? Une autre occasion où le texte rejoint l'art musical, c’est quand de grands musicologues ou mélomanes nous en décryptent les subtilités ou nous en racontent les histoires.

 

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Fête du Livre 2023 : le rendez-vous littéraire de Saint-Étienne

La 37e édition de la Fête du Livre de Saint-Étienne est en marche ! Du vendredi 13 au dimanche 15 octobre, la ville s'anime autour de la littérature, offrant aux passionnés et aux curieux une pléiade d'événements.

Extraits

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Histoire de France

Dénaturalisés. Les retraits de nationalité sous Vichy

"La France aux Français" : ce fut l'une des premières mesures mises en oeuvre par le gouvernement de Vichy. Les dénaturalisations ont été prévues par la loi du 22 juillet 1940. Cette loi, rétroactive, visait potentiellement tous les Français naturalisés depuis 1927 : plusieurs centaines de milliers de personnes, peut-être 1 million. A partir d'une étude d'une ampleur inédite dans les archives nationales et locales, Claire Zalc livre une puissante analyse des effets de la loi du 22 juillet 1940, depuis la signification qu'elle a prise pour ceux qui l'ont appliquée (magistrats de la commission de Révision des naturalisations, préfets, maires, etc.) jusqu'à ses conséquences pour ceux qui l'ont subie et se sont vus retirer la nationalité française. Si la loi de juillet 1940 est silencieuse sur les motifs du retrait de la nationalité et ne mentionne pas les Juifs, la conclusion de Claire Zalc est sans appel : "La mention israélite non seulement identifie, signale, stigmatise, mais surtout, elle établit la décision. " Les Français originaires d'Europe de l'Est, supposés juifs, ont été les plus visés : ainsi se dessinent les visages des "mauvais Français". Si 15 000 personnes ont finalement été exclues de la nationalité, ce sont des dizaines de milliers d'autres qui ont été ciblées par l'enquête administrative et policière, rendant les Juifs plus visibles, plus vulnérables aux persécutions et à la déportation. Claire Zalc établit aussi nettement que le refus opposé par Vichy à la pression des autorités allemandes en faveur d'une dénaturalisation de masse en 1943 ne résultait pas d'une volonté de protection des naturalisés, mais du souci d'affirmer sa souveraineté et de conserver jusqu'au bout la maîtrise du processus.

09/2016

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Histoire de France

Indignes d'être français. Dénaturalisés et déchus sous Vichy

Les 22, 23 juillet et 7 octobre 1940, trois lois sont votées, autorisant la dénaturalisation des " indignes d'être français ", la déchéance de la nationalité pour ceux qui rejoignent de Gaulle à Londres et l'abrogation du décret Crémieux : 15 154 hommes, femmes, enfants et vieillards sont ainsi dénaturalisés, 446 personnes sont déchues et 110 000 juifs d'Algérie perdent leur citoyenneté. A travers le parcours de quelques figures marquantes qui ont eu à subir l'infamie de la perte de nationalité (Marc Chagall, Serge Gainsbourg, René Cassin, Ève Curie, Jean Daniel, Jacques Derrida...), c'est l'histoire de toutes les victimes qui est racontée. Mais c'est aussi l'histoire de ces trois lois et de ceux qui les ont édictées et consciencieusement mises en application, sans être inquiétés à la Libération. Les 15154 dénaturalisés nous renseignent donc sur l'Etat français d'hier, d'aujourd'hui et peut-être de demain. Car la nationalité française et son acquisition restent l'objet de polémiques permanentes, mais aussi d'une certitude : " elle ne se mérite pas ". Comme l'énonce Denis Olivennes dans sa préface, " l'un des mérites du présent livre est de nous rappeler combien la conception ouverte de la patrie est au coeur de l'identité française. II est bon que cela soit souligné en un temps de crise économique et de doute national si propice à l'oubli de nos valeurs fondatrices ".

04/2013

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Histoire de France

Juger sous Vichy, juger Vichy

Juger sous Vichy, puis juger à la Libération. Servir l'Etat français et le maréchal Pétain, auquel ils ont prêté serment de fidélité, puis juger dans la France libérée et présider les juridictions de l'Epuration. En quelques années, les mêmes magistrats ont eu à affronter des situations pour le moins complexes, sinon contradictoires, sur lesquelles tout regard rétrospectif doit être remis dans son contexte historique. Les repères chronologiques sont essentiels car les attitudes des juges, comme celles de la plupart des Français à l'égard du régime de Vichy, vont évoluer entre 1940 et 1944.

10/2018

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Histoire de France

Prisonniers d'état sous Vichy

Dès l'été 1940, Georges Mandel, Léon Blum, Edouard Daladier, Guy La Chambre, Paul Reynaud et le général Gamelin ont été emprisonnés par Vichy pour plus de deux ans ; Jean Zay, quant à lui, a passé toute la guerre en prison jusqu'à son exécution. Figures emblématiques de la IIIe République, ils sont tenus par le nouveau régime pour "responsables de la défaite". A partir de sources largement inédites, Prisonniers d'Etat sous Vichy reconstitue de'façon détaillée et concrète l'évolution de leurs conditions d'enfermement et de transfert et retrace minutieusement les dérives de l'Etat français et de sa justice pour mettre en évidence le moment où celle-ci se mue en justice d'exception, avec la complicité d'une magistrature sous influence — à l'image du parquet général de la Cour suprême de justice de Riom. Vichy introduit par exemple un dispositif subtil qui consiste à accorder à ces personnalités, afin de mieux les discréditer, nombre de privilèges — notamment sur le plan matériel — qui sont ensuite livrés en pâture à l'opinion publique, et inaugure par ailleurs un mode d'enfermement particulièrement anxiogène, fait de vexations et de déplacements imposés en raison de supposées menaces extérieures. Il ressort de cette étude novatrice que l'emprisonnement de ces hommes, loin d'être un élément secondaire dans la ténébreuse histoire de Vichy, constitue au contraire un laboratoire du contrôle et de la manipulation de l'opinion. Christophe Lastécouères révèle d'une plume alerte et passionnée les difficiles conditions de captivité de ces boucs émissaires proclamés et rend à ceux-ci justice et dignité.

05/2019

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Sociologie

La problématique de la retraite sous les tropiques

Si l'un des principaux rôles des Etats est d'assurer le bien-être général à tous leurs citoyens, comment ceux d'Afrique noire, moins avancés dans leur gestion, assument-ils cette responsabilité, surtout vis-à-vis d'une frange sociale réputée vulnérable ? Le développement du niveau de vie, des sciences médicales et des technologies de pointe va permettre d'avoir de plus en plus de vieilles personnes à charge : comment nos pouvoirs publics s'emploient-ils à gérer ce phénomène ? La prise de conscience individuelle face au risque de la vieillesse n'est-elle pas le premier pas vers la préparation de la retraite ? Cet ouvrage s'emploie, de façon indéniable, à tirer la sonnette d'alarme pour que la retraite ne soit plus une mort annoncée, mais une nouvelle vie faite d'autant de plaisirs que de défis. Prenant des exemples pratiques vécus quotidiennement par certains retraités, l'auteur, lui-même à la retraite depuis quelques années déjà, n'élude aucun aspect de cette nouvelle vie qui attend tous ceux qui ont la chance de vieillir.

11/2012

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Sports

Sports et sportifs français sous Vichy

A la veille de la Seconde Guerre mondiale, le sport français mobilise déjà les foules de spectateurs et de pratiquants. Il poursuit son essor au cours des " années noires " , malgré les pénuries. Instrument de la Révolution nationale placé sous la tutelle de l'Etat, l'activité physique incarne l'" esprit de sacrifice " exalté lors de cérémonies officielles. Si le professionnalisme est théoriquement prohibé, la pratique est encouragée dans toutes les disciplines : sports d'équipe, athlétisme et natation, mais aussi boxe, pelote basque, activités de plein air telles que l'alpinisme ou le vol à voile. A l'utilisation du sport comme outil de propagande s'oppose le mythe toujours vivace de l'" apolitisme sportif " . Au-delà des lieux communs, le temps de Vichy est pour certains celui des compromissions, voire du collaborationnisme, pour d'autres celui du refus et de la résistance. Le cas du champion de natation Alfred Nakache témoigne du sort tragique réservé aux athlètes juifs. L'indifférence aux injonctions du régime reste un trait marquant de la période : aux yeux d'une majorité de Français, le sport a d'abord été un refuge, un espace de relative liberté permettant d'échapper pour un temps aux privations et aux contraintes. Docteur en sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS), Bernard Prêtet a contribué à plusieurs colloques sur l'histoire du sport. Il est un des rédacteurs du rapport de la commission ministérielle La politique du sport et de l'éducation physique en France pendant l'Occupation, 2002. Préface de Paul Dietschy.

06/2016

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