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Abdoul Sekou

Extraits

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Poésie

Les Saints Péchés

Spécieuses sont nos grandes passions, Tout comme nos fourbes volontés d'unions. A l'autre nous ne concédons qu'égards feints, Quand notre esprit y trouve un intérêt mesquin. Nous sommes dans nos amours faux, Ainsi que la ferveur biaisée d'un faux-dévot. Nous menons une vie de crasses rancie, Tel un immense caniveau de vers verdi, Les yeux tournés haut vers les cieux. Ainsi que notre feinte vis-à-vis de Dieu, Mortels misérables, nos vies sont exécrables, Tout comme l'atteinte des ces Tables, Pour lesquelles nous consentons mile sacrifices, Absurdes comme le néant, et, sans bénéfice. Notre monde s'est mû en mate fondrière, Où la bêtise humaine en continu prolifère, Aussi immense que l'espace des enfers, Que Dieu réserve pour les thuriféraires, De Satan et son régiment, maître de l'Enfer. Du lit de la débauche, mon encre s'écrie, Pour délatter sa copulation avec l'Orgie, Dans laquelle l'âme humaine est nourrie, Mon paradis tellurique par Satan Maudit, Pour qui mes saints péchés sont permis.

02/2018

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Littérature française

L'absurdité du beau

"L'amour naît brusquement, sans autre réflexion, par tempérament ou par faiblesse : un trait de beauté nous fixe, nous détermine (...) L'on n'aime bien qu'une seule fois : c'est la première ; les amours qui suivent sont moins involontaires (...). Cesser d'aimer, preuve sensible que l'homme est borné, et que le coeur a ses limites. C'est faiblesse que d'aimer ; c'est souvent une autre faiblesse que de guérir. On guérit comme on se console : on n'a pas dans le coeur de quoi toujours pleurer et toujours aimer. Il devrait y avoir dans le coeur des sources inépuisables de douleur pour de certaines pertes. Ce n'est guère par vertu ou par force d'esprit que l'on sort d'une grande affliction : l'on pleure amèrement, et l'on est sensiblement touché ; mais l'on est ensuite si faible ou si léger que l'on se console". Jean de la Bruyère, Du coeur.

02/2018

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Littérature française

De Mèche avec le Diable ! - Recueil de Nouvelles

Voilà six portraits différents, pour décrier et faire l'allégorie satyrique de la difformité de notre monde, sombrant à la séduction charnelle des hydres. Puisque, désormais, au vu des galipettes de notre monde, il serait voeu-creux d'intenter une admonestation. Aussi, c'est là le lieu de complaintes pour châtier notre Nouvelle Conscience favorisons nos Consciences, avec les cautions desquelles nous molestons l'humanité jusque dans sa virginité. Malgré notre progrès dans bien de domaines, celui du Savoir-vivre n'a pas les braies nettes. Dualité entre les devers de la modernité retorse et non maîtrisée, et la nostalgie incontinente de nos usités naguère. Pour évoquer la conception baudelairienne du poète, est-ce intégrer cette terrible modernité dolente notre Salut, ou nous consacrer davantage à ce à quoi avons-nous sujet d'être, qui nous définit au-delà du phénomène apparent : le noumène. Nos vies ne seraient qu'échecs retentissants et adversités, si l'homo supérieur se confond à l'homo stupide.

10/2017

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Littérature française

Déveine ou Fatum ? - Nouvelle

Assurément, l'amour constitue la quiddité et le soutènement de notre humanité. Comme un pavé supplémentaire dans la mare des méandres, des complaintes, des tribulations et des désenchantements, ces pages élégiaques viennent s'ajouter. Notre vie serait un antre pétri de spleen infernal, sourd et lourd sans amour. "Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées ; le monde n'est qu'un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c'est l'union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière ; et on se dit : J'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui" Alfred de Musset

10/2017

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Poésie

Ku Tashi ! A Wassa ! - Recueil de poèmes

"Ku Tashi ! A Wassa" est un miroir, dans lequel de nombreuses gens, mieux des situations de nombreux Etat se reconnaîtront. Causticité, verve embrasée, c'est là une insurrection de conscience, qui témoigne de l'indignation inouïe, qu'éclot la tourbe de nos vécus. C'est une critique rationnelle de toutes les franges de la nation : les gouvernants, les gouvernés, l'Elite, la Jeunesse. C'est là, le théâtre chancelant entre bigarrés ressentis, nourris de récrimination : l'espérance et la déception. Cela s'illustre, par des poèmes alliant facture attifée et méticuleuse, mêmement critique aiguisée et acérée ; avec des titres à l'instar de "Complot Etatique" ; "République" , qui sont des questionnements, sur les sens de République. Outre, c'est la réprobation dans "l'Elite" , qui constitue les radicelles de nos chancres sociétaux, avec de surcroît la culpabilité de la plèbe dans "Talaka" ; ou encore plus patibulaire la sénilité déplorable de la jeunesse, comme l'illustre "La mort" . C'est aussi un sorite, des hydres apparaissant tels des goulots de strangulation, à l'émancipation naturelle de la Nation avec "Déconfiture" , "la loi Aguiara" , "Grève" ; outre le questionnement sur le devenir National avec "Déveine éducationnel" , "Régimes" . Au-delà de l'évocation des problèmes socioculturels, ayant pour soutènements la religion, nos assuétudes culturelles ; or ce n'est là qu'une fugue de nos responsabilités, en démontrent "Talibizo, Almajiri" , "Gangrène" . En plus, subsiste celle de la désagrégation de nos patrimoines naturels (Mère nature), dans "Ceinture verte" , "Les yeux mouillés du fleuve" . La subversion conscientale s'ensuit avec "Wa key ! Halte" , "Halte" , "Scandale" , "Contresens" et "Assez ! " ou toutes les violences perpétrées sous la chape étatique. En revanche, ces encres noires d'indignation ne sont guère une résignation de l'auteur, mais davantage une invite à plus d'union, de solidarité, d'amour et de civisme, dans "Union" ; "Brassage" ; "Réagis, agis, surgis" Les problèmes de notre nation, ne sont là que les corollaires de nos agissements communs. La condition sine qua non de ce dé

10/2017

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Poésie

Les Nolitions

La présomption est prémonitoire, la certitude est péremptoire. L'empreinte du temps nous renvoie nos vomis en plein faciès certes et, le temps en spectateur muet continue de nous observer à l'égal des garnements dans une crèche nous entre-tuant, abhorrant et séparant. Et ces estampilles resteront à jamais indélébiles sur la natte sableuse du temps, en témoignant le moment venu des bévues et impairs de notre humanité puérile. J'ose avec appréhension l'avouer, assurément l'union stérile, greffage improductif de la contrevérité et de la duperie, ne pourrait jamais engendrer un enfant immaculé, mais plutôt concevoir un opprobre, jonché de gerçures en pleine décrépitude. La misère est pire que la souffrance, vu que cette dernière physique ou morale demeure superficielle. La misère est son pompon, ou mieux le superlatif, comparaison entre une flaque d'eau et une mer entière.

10/2018

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