Spécieuses sont nos grandes passions, Tout comme nos fourbes volontés d'unions. A l'autre nous ne concédons qu'égards feints, Quand notre esprit y trouve un intérêt mesquin. Nous sommes dans nos amours faux, Ainsi que la ferveur biaisée d'un faux-dévot. Nous menons une vie de crasses rancie, Tel un immense caniveau de vers verdi, Les yeux tournés haut vers les cieux. Ainsi que notre feinte vis-à-vis de Dieu, Mortels misérables, nos vies sont exécrables, Tout comme l'atteinte des ces Tables, Pour lesquelles nous consentons mile sacrifices, Absurdes comme le néant, et, sans bénéfice. Notre monde s'est mû en mate fondrière, Où la bêtise humaine en continu prolifère, Aussi immense que l'espace des enfers, Que Dieu réserve pour les thuriféraires, De Satan et son régiment, maître de l'Enfer. Du lit de la débauche, mon encre s'écrie, Pour délatter sa copulation avec l'Orgie, Dans laquelle l'âme humaine est nourrie, Mon paradis tellurique par Satan Maudit, Pour qui mes saints péchés sont permis.
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