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Consentement Matzneff Springora

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Criminalité

Le grand renversement. Pédocriminalité : comment en est-on arrivé là?

La vague #MeToo qui touche aujourd'hui de multiples univers est sans précédent. En France, c'est dans le monde littéraire et éditorial que s'est produit le tremblement de terre le plus spectaculaire : la publication de l'ouvrage Le Consentement de Vanessa Springora, où celle-ci raconte l'emprise que l'écrivain Gabriel Matzneff a exercée sur elle lorsqu'elle avait quatorze ans, a inauguré une ère nouvelle dans laquelle la parole de ceux qui ont subi des violences sexuelles étant enfants est désormais prise au sérieux. On revient de loin : dans les années 1970-1980, en effet, de prestigieux intellectuels ont tenté de donner ses lettres de noblesse à ce qu'on n'appelait pas encore la pédocriminalité. Ce livre décrit au scalpel leurs arguments et tente de comprendre pourquoi l'histoire leur a donné tort.

02/2021

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Littérature française

Dans la tête de Gabriel Matzneff

Je suis Gabriel Matzneff, je suis un écrivain célèbre paraît-il. J'ai 13 ans et ILS m'ont mis à l'HP car ILS disent que je suis fou et que j'ai des "pulsions pathologiques" irrépressibles. Cela a cause de cet homme, un ami de la famille ? un parent ? qui m'aurait initié a ces... "choses" . C'est le psychiatre, Laurent Goris, qui me l'a dit... Il appelle ce mystérieux personnage L'Initiateur ou Le Prédateur.

02/2020

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Policiers

Consentement éclairé

C'est commode les clodos. Ça va, ça vient, ça disparaît sans que personne ne se pose trop de questions. Et quand ça meurt un jour d'une cirrhose, personne ne se demande s'ils l'ont attrapée au bord d'un zinc ou au bout d'une seringue. Enfin presque personne...

01/1999

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Que-sais-je ?

Le consentement

Comment expliquer que le terme de consentement occupe aujourd'hui une telle place dans le débat public, alors qu'il en était pratiquement absent il y a une dizaine d'années ? Et que signifie-t-il, au regard des usages multiples qui en sont faits, dans le champ de la philosophie, du droit, de la politique et du langage ordinaire ? Le problème, c'est que, selon le domaine dans lequel il est mobilisé, le consentement possède de nombreuses significations parfois sans rapport. Historiquement, l'idée de consentement remonte à l'Antiquité grecque et romaine. Elle décrit un certain type de relations que les êtres humains peuvent nouer entre eux. Mais l'être humain est-il capable de consentir de façon libre et éclairée ? Maxence Christelle fait le point sur une notion juridique devenue centrale dans nos sociétés du choix afin de comprendre les enjeux qui l'entourent.

05/2023

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Droit des personnes

Le consentement

Après plusieurs affaires en matière d'abus sexuels et la sortie du livre de Camille Kouchner, La familia grande (Le Seuil 2021) qui relate l'inceste qu'aurait subi son frère à l'adolescence, le Parlement a adopté, le jeudi 15 avril 2021, une loi renforçant la protection des mineurs contre les violences sexuelles. Lorsqu'il s'agit de vérifier l'existence d'un viol, le consentement des enfants était examiné pendant le débat judiciaire¿ ; le non-consentement des mineurs de 15 ans est dorénavant établi par la loi. Notre environnement moral et libéral ne nous prépare pas à la complexité de la situation de l'individu et de sa volonté. Théoriquement, tout est simple. L'individualisme représente les hommes comme une collection d'individus totalement séparés. Leurs volontés apparaissent évidentes et singulières. Juridiquement, tout est compliqué. La volonté reste équivoque. Car les hommes ne sont pas séparés sans être liés dans un milieu social et politique. Ce sont alors les déterminations culturelles, économiques, psychologiques ou politiques qui ne rangent pas tout le monde dans des fonctions sociales préétablies (citoyen, salarié, consommateur, mari, mineur, etc.) sans peser sur le consentement. Nos travaux se proposent de contextualiser le consentement en analysant son intervention dans diverses branches du droit et dans la société. Ils mettent en évidence des débats et des incertitudes qui règnent autour du consentement du citoyen, du salarié, de l'assuré, de l'artiste, du chargeur dans le contrat de transport maritime, de l'utilisateur d'une carte de crédit, du bénéficiaire d'un droit au logement, d'acteurs locaux devant des décideurs industriels... Le consentement apparaît comme une notion fondamentale, mais complexe. - Fondamentale, puisque nos systèmes juridiques, éthiques et politiques en font un critère cardinal pour distinguer les actions qui seront reconnues ou repoussées par la société : la relation sexuelle consentie et le viol par exemple. - Complexe, car le consentement ne se manifeste jamais comme une volonté isolée et omnipotente, en raison de l'interdépendance des acteurs dans une vie collective. A l'ère de l'Anthropocène et de la pandémie, l'Etat dirige encore plus rigoureusement l'individualité, pour des impératifs de santé publique. Quel consentement dans une communauté politique et un monde où personne ne se débarrasse de l'autre et de son influence, voire de sa contrainte ? Traditionnellement, un système juridique envisage mieux le consentement quand il n'est pas là ! En droit civil, la théorie des vices du consentement caractérise dans le détail les défaillances du consentement, mais elle laisse dans l'ombre sa définition positive. L'histoire nous montre d'ailleurs que les juristes ont cherché la participation de l'homme aux institutions et aux obligations dans des faits différents, selon les cultures et les époques. Avant la modernité, le consentement ne se libère pas de rites et de la religion : le mélange des sangs (blood-covenant), la communion alimentaire, la tradition (la remise d'une chose), le serment, l'imposition des mains... La modernité juge ces conceptions superstitieuses et dépassées. Est-elle plus avancée, en requérant la simple manifestation de volonté ? A-t-elle réussi à établir une volonté libre et éclairée ?

12/2021

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Littérature française

Le consentement

"Depuis tant d'années, je tourne en rond dans ma cage, mes rêves sont peuplés de meurtre et de vengeance. Jusqu'au jour où la solution se présente enfin, là, sous mes yeux, comme une évidence : prendre le chasseur à son propre piège, l'enfermer dans un livre". Séduite à l'âge de quatorze ans par un célèbre écrivain quinquagénaire, Vanessa Springora dépeint, trois décennies plus tard, l'emprise qui fut exercée sur elle et la trace durable de cette relation tout au long de sa vie de femme. Au-delà de son histoire intime, elle questionne dans ce récit les dérives d'une époque et d'un microcosme littéraire aveuglé par le talent et la notoriété.

01/2021

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