La première liste avait été annoncée vers le 12 septembre et depuis, les appelés se sont fait éliminer progressivement, selon le bon vieux principe du Highlander : « À la fin, il ne peut en rester qu'un. »
Pour le Femina, qui ouvre le grand bal des prix littéraires, ce sera donc un homme, Jean-Louis Fournier qui l'emporte, avec Où on va, papa ?, publié chez Stock.
Dans cette lettre adressée à ses deux enfants handicapés, Jean-Louis Fournier raconte à ses fils comment il est devenu leur père, racontant la question du handicap. Paru le 20 août dernier, il a suscité de très ombreuses réactions auprès de l'éditeur, notamment par le courrier de remerciement adressé à l'auteur.
Les ventes du livre, déjà tiré à plus de 100.000 exemplaires, et qui a bénéficié de plusieurs réimpressions, a connu des ventes excellentes, et une critique largement favorable, au point que Jérôme Garcin en ait fait son coup de coeur de la rentrée, de même que Bernard Pivot.
Le quotidien avec ses deux fils handicapés mentaux est traité par mini chapitre d'une ou deux pages, dans lequel l'humour, selon ses propos, serait avant tout une affection bourrue.
Les autres attributions du Femina vont pour le Femina étranger à Sandro Veronesi, pour Chaos calme, publié chez Grasset, et le Femina de l'essai à Denis Podalydès, pour Voix off, paru au Mercure de France.