L'espace du poème. Entretiens avec Dominique Sampiero

Tout d’abord, j’ai été surpris !

Premières pages ? Juste un compte rendu d’une soirée débat dans un salon parisien avec un invité accompagné de son épouse et de sa fille qui a écrit un livre sur la vie de son père : Adolfo Kaminsky. Un inconnu pour ce qui me concerne.

Un débat tout ce qu’il me semble de plus prout-prout même si les invités ne sont pas sans intérêt.

C’est quoi ce bouquin que veut nous servir et qui sent le parisianisme à plein nez et le je-te-me-regarde-le-nombril qui a tendance à m’agacer ?

Mais comme le livre est un cadeau, j’ai poursuivi, avec un certain détachement cependant, à en tourner les pages.

Les soirées s’égrènent. Les invités aussi. Plus ou moins connus. Plus ou moins intéressants. Je fais de l’anthropologie en étudiant un milieu inconnu, un brin intello, qui ne m’attire pas et pour lequel j’éprouve une réserve certaine.

Caillol, Debray, … se succèdent. L’écriture n’est pas désagréable. Je poursuis encore par curiosité.

Nouvelle surprise : nous voilà en train de visiter un marais salant vendéen avec un saunier nouvelle génération à la peau tannée et au discours qui me convient bien.

C’est quand même toujours la même vision d’une parisienne en tailleur Chanel et talons aiguille dont l’image me poursuit entre "métières, contre-tapes, tapes, brassious (et) œillets".

L’intérêt est cependant renouvelé. Aucune raison d’arrêter la lecture.

« Chapitre » 9. Nouvelle surprise. Le ton change. Engagé. Direct. Fort. Sans complaisance. "Les femmes forment la majorité des français, le pays les spolie". Waouh ! La musique a un autre rythme. On n’est plus dans les salons bien pensants. Oublié le tailleur et les talons aiguille, on rentre de plain pied dans l’affrontement, la revendication et la tenue de combat.

Là, commence pour moi un nouveau livre qui va m’entraîner jusqu’à la dernière page avec enthousiasme même si c’est aussi avec incrédulité.

La société française persisterait dans un machisme éhonté, continu, indécrottable ?

Je poursuis la lecture tout en visionnant en pensée et en parallèle toutes les réunions, tous les colloques, tous les spectacles, toutes les BD que j’ai pu m’ingurgiter. Je ne peux que constater, avec effarement, une évidence qui m’échappait ; convaincu que j’étais d’une égalité dont j’observe finalement, avec naïveté, qu’elle n’existe pas.

Où sont les femmes ? En tous cas, pas ou très peu dans mon cercle du quotidien.

Alors je vais chercher, sur Internet, des séquences filmées par "La Barbe" (je vous les conseille) pour y voir ce que ma petite introspection et les chapitres suivants du livre de Dominique SELS m’avaient déjà dévoilé ; des mecs partout et des femmes faire-valoir !

Horreur ! On ne leur impose pas le voile ou quoi que ce soit d’approchant mais le résultat est le même : 25% de femmes en 2010 au Parlement irakien, 26,9% de femmes élues en 2012 au Parlement français !!!… Je rêve !

Comment peut-on être féministe quand on est un homme ? Je n’en sais rien. Ce qui me paraît indispensable, c’est, quel que soit son sexe, de lire ce bouquin (éventuellement à partir du « chapitre » 9 seulement) pour ouvrir les yeux. Les siens. Et ceux des autres. Pour amorcer un changement et faire en sorte que les tours de tables deviennent un peu différents...

Mais, s’il vous plait, Mesdames, merci de faire en sorte de ne pas vous comporter comme de mecs pour en arriver là. Si c’est juste pour continuer à faire ronronner la société comme elle le fait actuellement, nous (les mecs) avons montré depuis des lustres que nous savons le faire sans vous. Alors, tâchez d’apporter un vrai changement et de vraies nouvelles perspectives.

L'origine de ce livre destiné à la jeunesse provient d'une demande d'une compagnie théâtrale et d'un travail mémoriel sur la batellerie. Réalisé avec le concours financier de l'Agence de l'eau Seine-Normandie et édité par une petite maison d'éditions régionaliste, "à l'affût des singularités patrimoniales picardes et d'ailleurs, des modes de vie et des tendances d'hier et d'aujourd'hui", il raconte, de manière douce et poétique, un été, en bord de rivière, dans le nord de la France, là où les péniches se regardent passer, invitent à l'évasion et à la rêverie, rythment le temps des vacances.

Simon est un jeune garçon solitaire et rêveur qui passe ses vacances chez sa tante, près de la rivière et de l'écluse, tout occupé à regarder les péniches naviguer, à écouter les récits de son vieil ami Grand Tomy, éclusier, à observer les mariniers et les touristes.

Un soir d'été, enivré par la douceur du moment, Simon retourne à l'écluse et rencontre une jeune fille  sur l'une des péniches amarrées pour la nuit. Elle s'appelle Marika, ne parle pas français. Et pourtant, va naître, le temps d'une longue soirée, une relation intense entre les deux jeunes gens, toute imprégnée d'une sensibilité commune à la nature, qui  se passe de mots et devient pourtant harmonieuse et bouleversante, comme magique. En tout cas, inoubliable et presque initiatique pour le jeune garçon.

A travers cette rencontre toute particulière, l'auteur avec habileté et naturel, enrichit les connaissances du lecteur sur la batellerie, sa transformation progressive, l'automatisation des écluses, les conditions de passage des bateaux, décrit l'intérieur des péniches, la timonerie, cette sensation troublante d'être immergé dans la nature, de connaître un rapport au temps bien différent de l'effervescence des villes, d'être contemplatif et calme, observateur d'un environnement qu'on a perdu l'habitude de voir.

En parallèle, se révèle également chantre de la biodiversité, invite l'enfant à s'intéresser à ce qui l'entoure, détaillant avec surprise les nombreux insectes et animaux des berges et des rivières, tous mis en lumière par les illustrations apaisantes et  presque douces (plus réalistes que naïves cependant) de , diplômée des Arts Décoratifs de Strasbourg, révélatrices d'une ambiance tranquille et encore préservée mais à protéger car la menace rôde, infime mais perceptible.

Un livre éveilleur de conscience, éco citoyen, utile et agréable à la fois,  plutôt destiné à des enfants de primaire.

A l'image de cette collection, ce petit guide se veut , immédiatement applicable dans votre quotidien. Il délivre un ensemble d'outils concrets, faciles à expérimenter et utiles pour appréhender au mieux les éventuels passages à vide de votre vie. Proposé par une infirmière qui a longtemps travaillé auprès des personnes dépressives et anxieuses, il aborde sans complexité ces troubles nerveux, déculpabilise le malade, l'aide à mieux comprendre ce qui lui arrive et lui offre, au final, quelques conseils et techniques pour apaiser ses souffrances.

Mais bon, n'attendez pas qu'il vous révèle de nouvelles méthodes mais il a le mérite de recenser les plus douces, toutes celles qui peuvent, avec plus ou moins de réussite, selon ce que vous êtes, diminuer votre douleur et vous conduire, avec le temps et la patience, vers une probable guérison.

Cet ouvrage a le mérite de prendre la personne dans sa globalité et de ne jamais dissocier le corps et l'esprit et rappelle combien il est important, pour la personne fragilisée, d'accepter ce qu'elle est sans culpabilité ni honte. C'est d'ailleurs une première étape vers la guérison. Car souvent, la névrose débute lorsque l'être humain refoule ses émotions, est une réponse à la souffrance. Aussi est-il nécessaire d'être à l'écoute de soi pour mieux comprendre justement la nature de ses souffrances.

Après avoir survolé les différents types d'anxiété et de dépressions, l'auteur propose des solutions pour guérir sans médicament, avec un effet un peu culpabilisant d'ailleurs : « On ne peut pas avaler chaque jour un produit toxique et s'attendre à rester en bonne santé », mettant le lecteur en garde contre les effets nocifs des benzodiazépines et des antidépresseurs qui ne peuvent être qu'une aide ponctuelle et limitée, ne réglant en rien les problèmes psychologiques.

Tour à tour sont ainsi présentés sommairement les thérapies cognitives et comportementales, la luminothérapie, la relaxation, la technique « Alexander » pour corriger sa posture et limiter les tensions musculaires, les massages, les étirements bienfaisants ou les activités sportives qui stimulent la circulation sanguine et éliminent les toxines, voire encore l'hydrothérapie, les exercices de respiration … bref, de quoi prendre des notes avant d'aller chercher plus loin, plus profondément de quoi il en résulte.

Avec un dernier chapitre dont l'auteur aurait pu nous faire grâce tant sa mièvrerie est grotesque : la  quête de spiritualité. «  Dieu nous accepte tels que nous sommes. Il est toujours prêt à pardonner nos erreurs […] Lorsque vous serez devenus authentique, vous verrez à quel point Dieu est bien réel. Il vous demande d'aller à Lui comme de petits enfants. Il n'est nul besoin de rendre cela plus compliqué. »

Après cela, on regrette même la lecture de l'ouvrage…

C'est un court roman autobiographique, tout empreint de poésie, d'images et de couleurs où la figure maternelle accompagne les morceaux choisis d'une existence vraiment romanesque, mouvementée et intense, engagée et multiple, passionnée et captivante, absolue et rebelle.

Le narrateur est né, sous l'occupation, d'un père Allemand. Un père qu'il ne rencontrera qu'à l'âge de 33 ans et dont sa mère ne lui parlera qu'à 18 ans. Il est  né d'une union interdite mais assumée par les deux amants, « Ils s'aimaient en plein soleil. Ils ne se cachaient pas comme si la guerre n'existait pas ».  Il est « l'enfant de l'amour » et ne subira ni moquerie ou injure dans son enfance, protégé par le nom de sa mère, déjà mariée à un soldat français qui revient après la guerre, lui pardonne son adultère et reconnaît cet enfant, comme son fils propre.

Est-ce la liberté et le courage de cette femme, qui toute sa vie durant, revendiquera cet amour,  subira l'humiliation d'être tondue (avec son fils dans les bras) mais ne cessera  jamais d'écrire à celui que la France enverra comme « médecin en Amérique, son cher grand diable », qui offrent au narrateur une existence si particulière, si riche en expériences et forgent un être fondamentalement engagé et actif, insoumis et vif, révolutionnaire et poète ?

Car cette vie est  effectivement une Aventure en soi, qu'il égrène au fil de chapitres souvent courts, à travers un style sobre, doux et imagé. Chapitres qui le définissent tantôt en élève des Jésuites, tantôt en pasteur, « pas pour Dieu. Pour prendre la Parole » ;  en philosophe sous Mai 68, en voyageur vers l'Orient (« J'en rêvais depuis mes lectures de Nerval »), en professeur même, un court temps (fatigué de ses errances) mais vite jugé subversif et incontrôlable.

Trop contestataire pour l'époque (« Mes élèves devenaient libertaires »). Prisonnier politique incarcéré à la Santé, inculpé de « participation à une entreprise de démoralisation de l'armée », se réfugie ensuite en Grèce, au Mont Athos et rédige son premier recueil de poésie « Ouvrez le feu » ;  retourne voir « ses parents », s'occupe de sa mère, une fois morte. « J'ai préparé Juliette sans la moindre appréhension, je l'ai lavée, coiffée, parfumée, maquillée, aimée ».

Puis définitivement orphelin, du Mont Sinaï,  il gagnera Jérusalem et constatera que la Terre promise n'existe pas et qu'aucun peuple de Dieu n'est légitime. C'est en Amérique latine, qu'il achèvera son parcours initiatique et son livre, sans jamais s'éloigner de l'image de sa mère.

De ses  premières amours à ses premières lectures, de ses combats à ses désillusions, de son activisme sans relâche auprès de ceux que la société exclut ; TOUT en lui s'exprime avec poésie et il n'est pas de phrases dont le lecteur ne voudrait se souvenir et transmettre, faire siennes. Un cheminement personnel presque « extraordinaire »  dont chaque page retient, tant l'écriture est agréable et sensible. Pure. Une quête de soi envoûtante, réellement attachante.

Au final, un beau texte, intime et puissant, lumineux qui confirme que Tristan Cabral, auteur d'une quinzaine de livres, est un poète incontournable dans notre littérature contemporaine.

Dans la lignée de la méditation, l' (techniques de libération émotionnelle) permet de gérer son stress, de retrouver équilibre et énergie, de réagir de manière positive aux éléments perturbants du quotidien.

Comment ? Par des phrases à répéter, des points du corps à stimuler.

Rédigé par Jean-Michel Gurret, psychothérapeute formé au sein  de l'AFTCC (association française des thérapies cognitivo-comportementales) et certifié par  l'Association américaine de psychologie énergétique, ce guide de poche initie à cette thérapie douce, propose une approche nouvelle pour se libérer de ses croyances négatives, se défaire d'une culpabilité encombrante et souvent invalidante et retrouver l'estime de soi.

Une technique chinoise ancestrale exercée par ailleurs dans les pratiques du qi gong, de l'acuponcture, du shiatsu ou de la kinésiologie, basée sur les flux énergétiques qui circulent le long des méridiens dans l'ensemble de notre organisme.

Si vous êtes initié à la médecine chinoise, au clair sur la théorie (sur ce que sont les émotions et le stress), vous passerez directement au chapitre 3 pour expérimenter, mettre en pratique cette technique accessible et pas trop complexe pour peu qu'on ait une bonne connaissance des différentes parties de son corps.

De manière très synthétique, l'EFT consiste à stimuler des points (acupressure) d'entrée et de sortie des méridiens et d'y associer des émotions par des phrases de rappel. Un ensemble de schémas répertorie les différents points à stimuler mais il est préférable, les premières fois en tout cas, de s'aider des vidéos de démonstration proposées.

A l'usage, les situations de stress repérés se modifient et s'apaisent. L'individu se libère de l'excédent d'émotions et en stimulant les points méridiens, il répare, ré-harmonise le système énergétique perturbé et cesse d'envoyer au cerveau des messages erronés.

En pratique, l'EFT peut s'effectuer à tout moment de la journée, au travail comme en famille. Parfois, il suffit même de s'imaginer stimuler un point et d'y associer la phrase de rappel pour apaiser une douleur, diminuer une contrariété, retrouver un sentiment de calme.

Un programme personnalisé au jour le jour est également proposé au lecteur pour un travail sur soi plus approfondi, capable de redonner à la vie, de belles qualités.

Sans danger, sans se ruiner, sans aide de quiconque, cette pratique a de quoi séduire et convaincre. Néanmoins, il faut tout de même être très volontaire pour s'y exercer seul et cet ouvrage, s'il donne réellement envie de s'intéresser de plus près à cette thérapie, suppose tout de même, auparavant, d'avoir déjà un peu cheminé vers cette représentation du vivant (interaction perpétuelle entre le corps et l'esprit), encore assez éloignée de notre culture occidentale et soudain, la nécessité d'un praticien pour démarrer apparaît alors comme une évidence. Et à ce moment-là, un frein financier risque d'altérer la motivation engagée.

Plus d'infos sur www.gurret.fr , www.ifpec.org

n'est pas tout à fait un livre … il y a des pages, une couverture, un titre et un auteur. Mais ce n'est pas tout à fait un livre quand même. Soulevez la couverture, dépliez les pages cartonnées (résistantes aux dents des touts petits et aux doigts des un peu plus grands) et vous obtiendrez une jolie frise. Là, le jeune lecteur pourra compter jusqu'à 10 avec son nouvel ami Charles. Retournez la frise et les règles du jeu changent. Il s'agit maintenant de trouver un certains nombre d'objet (les mêmes que ceux comptés précédemment) cachés dans un paysage.

Vous l'aurez compris, le petit livre-frise de Philippe-Henri Turin est réjouissant et mignon à souhait. Apprendre à compter devient ainsi un jeu d'enfant!

« […] les écoles / sont des petites boîtes / qui contiennent le monde entier, / les parchemins de l'histoire, / les altitudes de la géographie, / le violon de tous les alphabets / et la liberté. »

36 questions-réponses pour se demander si les renards regardent la lune, s’il y a une frontière entre les pêcheurs et les poissons ou s’il existe un président des poètes du monde. Et peut-être pour poursuivre le jeu…

Ce recueil est une véritable ode à la beauté et à la nostalgie, où le jeu poétique des questions et réponses se mêle à de splendides illustrations colorées. Que l'on soit petit ou grand, on y trouve un réconfort universel. L'album est parsemé de dessins évoquant la nature – oiseaux, arbres et fleurs – des pages entières, incitant le lecteur à s'y plonger avec délice, picorant un poème par-ci, une image par-là.

En parcourant ce livre, on replonge dans les cours de poésie de primaire, rappelé à toutes les questions qu'un enfant peut poser et aux différentes réponses que chacun pouvait lui apporter. 

Les coquelicots savent-ils qu'ils sont fragiles ? est un ouvrage qui parle à tous, quelle que soit l'étape de la vie à laquelle ils se trouvent. Chaque page est une délicatesse, une invitation à délecter de l'art du mot et de l'image en famille.

Ce petit livre recèle une universalité qui touche quiconque. Évoquant avec éloquence et sensibilité les joies simples et les énigmes profondes de l'enfance. Il s'agit d'une pépite de la collection Rue du Monde à savourer sans modération.

« Je m’appelle Nicolas Teyssandier et je suis préhistorien. » Une année avec Sapiens s’ouvre sur ces propos du chercheur au CNRS, mais surtout sur une invitation à un voyage : une année dans la vie d’un groupe d’Homo sapiens vivant en Dordogne, il y a 35 000 ans. 

Bien que le récit soit imaginé, il est basé sur des faits scientifiques réels. « Nous, les préhistoriens, travaillons un peu comme des enquêteurs pour reconstituer la vie des premiers humains. » Tout est inventé, mais rien n’est faux : fameux. 

De ces ancêtres, on sait qu’ils partageaient des informations, des compétences, un savoir-faire : ces Homo sapiens vécurent pendant une période glaciaire, ce qui a influencé leur mode de vie. Malgré les défis de leur environnement, ils étaient adaptés et avaient développé des moyens pour assurer leur.

« Pendant ce temps long qui nous sépare de la préhistoire, l’environnement et les paysages se sont eux aussi fortement modifiés. » Les grandes plaines de la France étaient des steppes, parcourues par des troupeaux de rennes, bisons et chevaux sauvages. Les sols étaient gelés une grande partie de l’année.

Les Homo sapiens de cette époque, bien que différents dans leur mode de vie, étaient anatomiquement semblables à nous. Si on les habillait avec nos vêtements modernes, ils passeraient inaperçus dans nos rues. De même, le langage était déjà présent chez ces premiers humains. Les preuves archéologiques et anatomiques suggèrent qu’ils étaient capables de parler et d’échanger des informations complexes.

Accompagné de dessins et d'illustrations, d'une frise chronologique et de repères spatiaux, ce roman-documentaire (ou docufiction) lève le voile sur une période toujours aussi fascinante, de la plus intelligente des manières. 

« Lancé en mars 2019, Zadig est un magazine trimestriel qui se propose de raconter au plus près du terrain et au plus profond des idées une belle inconnue : la France. Et plus précisément : toutes les France qui font la France. […] En confiant aux éditions Autrement ses plus beaux moments de lecture, Zadig s’inscrit grâce à ce partenaire curieux et exigeant dans une pérennité heureuse. Pour dire la France autrement » — Eric Fottorino

Conversation avec Françoise Chandernagor, vient de sortir chez Autrement. Cet entretien fut publié initialement dans le numéro 16 de Zadig, en décembre 2022.

J’ai découvert Françoise Chandernador au lycée, en seconde grâce à ma professeure de français. C’était en 1998. Je lisais L’Allée du roi (publié en 1981, année de ma naissance) et ce fut une véritable rencontre avec Madame de Maintenon, Louis XIV et Madame Chandernagor. Plus tard cela me permis d’admirer Dominique Blanc, de tomber amoureuse de Didier Sandre (amour toujours vivant) ainsi que de lire Scarron et Le Tasse… un seul livre peut ouvrir tellement de portes (si jamais vous en doutiez encore).

Alors en recevant le programme des éditions Autrement évidemment que j’ai demandé à lire ce titre sur/avec Françoise Chandernagor !

Cette historienne, car elle l’est assurément, qui s’est égarée chez les juristes(sourire), nous parle ici de l’origine de son nom de famille, de ses ancêtres maçons, de son père évidemment, de sa Creuse, de ses différents métiers, de sa famille et comme j’aimerais être une de ses petites-filles quand je lis « dès que nous passons à table, alors même que je suis encore à moitié dans la cuisine, ils me demandent de leur raconter des histoires, de l’histoire », quel rêve !

Elle y parle aussi de bon sens politique, mais je n’en dirai rien ici. Il est bien dangereux de parler d’idées sur la toile de nos jours … donc pour les connaître il faudra lire ce petit livre, que je recommande fortement.

Enfin, c’est à une bien intéressante « conversation avec » à laquelle nous sommes conviés.