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Zombies et frontières à l'ère néolibérale. Le cas de l'Afrique du Sud post-apartheid

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Dossier

Poésie, musique et légendes : découvrir l'Afrique

Continent exploité des siècles durant, berceau de l’humanité, mais également terre de mystères et de fascination : l’Afrique, complexe et plurielle, offre au lecteur mille raisons de s’émerveiller. Et peut-être autant de prendre conscience de ce que la civilisation occidentale a pu exercer d’influence et de dégâts. Voici dix ouvrages, sans prétention à l’exhaustivité, pour aborder ces mondes, autrement.

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Dossier

Congrès 2019 de l'ABF : Au-delà des frontières

Après un congrès 2018 à La Rochelle, comme le veut la tradition, l'Association des Bibliothécaires de France revient dans la capitale pour son 65e congrès annuel, organisé du 6 au 8 juin 2019 Porte de Versailles. Le thème retenu pour cette année s'articule autour du concept des frontières, et, connaissant les bibliothécaires, l'enjeu sera surtout de savoir comment les franchir et les dépasser. 

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Points Classique : La collection poche qui donne envie de (re)lire vos classiques

Découverts au lycée, les classiques de la littérature ont toujours été parmi nous : si nous les avons aimés, nous ne pouvons nous en passer. Si nous les avons détestés, il serait temps de leur donner une nouvelle chance. Et pour cela, les éditions Points ont décidé de redéfinir et de réinventer l'accès à ces classiques littéraires...

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Dossier

Désavoué par l'éditeur Albin Michel : le cas Éric Zemmour

Coup de tonnerre fin mai, la maison de la rue Huygens divorçait de son auteur star, le polémiste bien connu de CNews, et potentiellement candidat aux présidentielles de 2022. Eric Zemmour et Albin Michel, rejouaient la petite mélodie d’Hervé Villard, Capri, c’est fini. Caprice de l’éditeur devant la poule aux œufs d’or, différend politique plus que touchant à la politique éditoriale et finalement grand cas d’école : l’affaire Zemmour va de rebondissements en rebondissements.

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Prix Frontières 2024 : vers l'ailleurs

En 2021, l'Université de Lorraine lançait la première édition du prix littéraire « Frontières », en partenariat avec l'Université de la Grande Région et soutenue par ses laboratoires Crem et Loterr. Décerné en hommage à l'écrivaine Léonora Miano, ce prix est destiné à récompenser, chaque année pendant cinq ans, l'œuvre romanesque qui traite le mieux de la thématique des frontières.

 

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Dossier

Prix littéraire Frontières-Léonora Miano 2022 : dignité humaine, acceptation de l’autre

Décaler le regard pour mieux voir. Transporter une question actuelle dans d’autres temps et contrées – imaginaires, mythologiques ou simplement renommés –, afin de la poser d’une manière plus libre, plus féconde, telle est la méthode de Léonora Miano. Elle a ainsi accepté de prêter son nom à un prix « créé avec une volonté d’universalité, pour ne pas être prisonnier d’auteurs franco-français et faire connaître de nouveaux auteurs ».

Extraits

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Ethnologie

Zombies et frontières à l'ère néolibérale. Le cas de l'Afrique du Sud post-apartheid

En cherchant à décrire les causes et les mécanismes de la violence de la transition néolibérale dans l'Afrique du Sud contemporaine, les Comaroff développent une anthropologie historique de la " culture du capitalisme ". Culture, en effet, plutôt que dogme ou idéologie économique : le néolibéralisme, depuis la fin de l'apartheid, n'inspire pas seulement les économistes ou les dirigeants, il imprègne l'univers symbolique des jeunes sans emploi, des botanistes, des membres des ONG ou des chercheurs en sciences sociales. Les zombies, qui prolifèrent aujourd'hui dans le nord du pays, ne sont à cet égard pas les signes d'un retour aux " traditions " ou, pire, les restes d'une supposée " irrationalité " sud-africaine. Ils incarnent, au sens propre autant que figuré, l'une des réponses régionales aux évidences tacites du néolibéralisme, et notamment à ces idées très répandues selon lesquelles on peut consommer sans produire, s'enrichir sans effort, travailler sans s'inscrire dans un lieu et vendre son corps organe par organe. Les zombies sont les plus flexibles et les moins protestataires des ouvriers ; leur disponibilité représente le comble de la main-d'oeuvre en régime néolibéral. Inscrits dans un imaginaire mondialisé nourri de l'esthétique des films de Romero et des clips de Michael Jackson, ils exemplifient cette promesse d'accumulation presque magique de la richesse qui séduit toujours plus d'habitants de la planète. En ce sens, le cas sud-africain est un révélateur inédit des économies de transition et, de façon plus décisive encore, le miroir grossissant d'une " culture du capitalisme " qui prospère dans le monde entier, avec son lot d'inconséquences et de superstitions. Qu'est-ce que le zombie, sinon la contrepartie clandestine et ténébreuse de l'euromillion ? Et les sociétés du Sud, sinon les laboratoires privilégiés d'analyse de ce que sont déjà, ou en passe de devenir, les pays du Nord ?

05/2010

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Histoire internationale

La Nouvelle Afrique du Sud Post Apartheid

C'est une véritable révolution spirituelle qui s'est opérée en République Sud-Africaine sous les Présidents Botha et De Klerk entre 1988 et 1991 : En effet, l'Apartheid, à la fois système et structure du pouvoir ou appareil d'Etat sur lequel s'était appuyée pendant plus de 80 ans la minorité blanche pour diriger solitairement le pays a été démantelé en l'espace de trois ans et remplacé par une nouvelle structure du pouvoir dont les Droits de l'Homme et la démocratie constituent les deux principaux piliers. De 1910 (date de sa création) au début des années 90, l'Afrique du Sud n'était pas un pays comme les autres : C'était le seul pays au monde à avoir institutionnalisé la discrimination raciale et adopté l'Apartheid comme ligne politique de gouvernement grâce à laquelle toute la vie politique, économique et administrative du pays était monopolisée par la minorité blanche (5 millions) au détriment de toutes les autres composantes de la population, notamment la majorité Noire (20 millions). Le présent ouvrage, fort documenté, fait la genèse et fixe les grandes étapes de ce processus historique par lequel la République Sud-africaine a démontré qu'elle était et demeure une grande nation car ayant réussi, au moment où l'on s'y attendait le moins, à tirer un trait définitif sur un passé gênant.

05/2010

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Sciences politiques

L'Etat réhabilité en Afrique. Réinventer les politiques publiques à l'ère néolibérale

En s'appuyant sur des travaux empiriques et des études sectorielles, cet ouvrage propose une vision rénovée des interventions de l'Etat en Afrique. Au cours des années 1980, les institutions financières internationales imposèrent un Etat minimum à tous les pays en leur retirant une partie de leur pouvoir dans les domaines économiques et sociaux. En préconisant une profonde réforme de l'Etat, leurs programmes d'ajustement structurel devaient résoudre le problème de la dette, permettre aux pays de renouer avec la croissance et déposséder les pouvoirs publics nationaux de certaines de leurs prérogatives au profit d'acteurs privés afin de favoriser la mondialisation et le libéralisme. Les Etats africains furent contraints d'appliquer ces politiques libérales, élaborées par les instances internationales, qui se traduisirent presque partout par des échecs, voire par des catastrophes socio-économiques et sanitaires. De plus, les populations, qui s'appauvrissaient sous leurs effets, les rejetèrent parfois violemment si bien qu'à la fin des années 1990, on assista à une lente réhabilitation des politiques publiques : l'Etat comme acteur principal du développement retrouvait ainsi une certaine légitimité, actée par des déclarations et des forums internationaux. Les textes réunis ici reviennent sur ces trajectoires historiques et montrent combien les Etats africains, bien que sur la voie de la réhabilitation, ont du mal à retrouver le rôle central qui était autrefois le leur, peinant à définir des politiques publiques et à faire respecter leurs choix face à la multiplicité des acteurs nationaux et internationaux, aux intérêts parfois divergents et aux ressources fort différentes. Emmanuel Grégoire, docteur habilité en géographie tropicale, est directeur de recherche émérite à l'Institut de recherche pour le développement (IRD). Jean-François Kobiané est maître de conférences à l'Université Ouaga 1 Pr Joseph Ki-Zerbo, spécialiste de l'éducation, de l'évaluation des politiques publiques. Marie-France Lange, spécialiste des politiques publiques d'éducation, est directrice de recherche à l'Institut de recherche pour le développement (IRD). Ont également contribué à cet ouvrage : Marion Amalric, Ousmane Bamba, David Baratoux, Lenka Baratoux, Anne Bekelynck, Emmanuel Bonnet, Florence Boyer, Hamidou Dia, Anne Doquet, Jean-Luc Dubois, Fred Eboko, Bilampoa Gnoumou Thiombiano, Hugues Y. Hangnon, Yann Itard, Pierre Janin, Mark Jessell, Idrissa Kaboré, Jean Marcel Koffi, Jean-Michel Ledjou, Jérôme Lombard, Harouna Mounkaila, Aboubakar Moussa, Olivier Nay, Saliou Ndour, Sihé Neya, Aude Nikiema, Christine Raimond, Luc Siebenaller, Tatiana Smirnova, Moussa Sow, Stéphanie Tchiombiano.

08/2018

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Sciences politiques

Après l'apartheid. La protestation sociale en Afrique du Sud

C'est au coeur de l'Afrique du Sud contemporaine que nous entraîne cet ouvrage ; vers l'horizon monotone que dessinent les maisons alignées des townships ; dans les ruelles de terre battue sinuant entre les cabanes en tôle et les échoppes de fortune. Louée pour sa transition démocratique, la "Nation arc-en-ciel" connaît, depuis la fin des années 1990, un cycle presque ininterrompu de protestation sociale. Chaque jour ou presque, des femmes et des hommes manifestent pour avoir un toit et, peut-être plus encore, pour dénoncer l'inachèvement de leur citoyenneté et les renoncements de l'ANC. Mêlant entretiens, observations de moments protestataires et description du quotidien des plus pauvres, l'auteur souligne les contours d'un monde en soi, où se réfléchissent les transformations des élites survenues depuis les années Mandela, la mémoire de la lutte contre l'apartheid et la persistance de pratiques politiques propres aux quartiers populaires.

05/2014

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Histoire internationale

Brûler les prisons de l'apartheid. Révoltes de prisonniers en Afrique du Sud

Le 27 avril 1994 se déroulent les premières élections démocratiques multiraciales d'Afrique du Sud. Cette année restera gravée dans la mémoire nationale comme le symbole de la chute définitive du régime d'apartheid et de la naissance d'une nouvelle société, la "rainbow nation". Pour les prisonniers confinés aux marges de la société, l'année 1994, loin de représenter la concrétisation du rêve de chacun, est une période de lutte intense, où la frustration et la rage de ne pas pouvoir participer à l'élaboration de cette nouvelle société se muent en mutineries et violences incendiaires. Les premiers "troubles" surgissent dès 1991 dans la prison de Pollsmoor, réputée dans tout le pays pour sa violence et ses conditions de vie extrêmes. Le mouvement s'étend ensuite aux autres établissements pénitentiaires. Jusqu'en 1994, ces derniers seront secoués de façon sporadique par des grèves de la faim, des refus collectifs de remonter de promenade et des altercations toujours plus brutales entre prisonniers et gardes. Les prisonniers se rassemblent autour des trois gangs alliés les plus puissants au sein des prisons sud-africaines : les 26s, les 27s et les 28s, qui organisent ainsi des mutineries aux dimensions inédites. Mais la violence que les prisonniers peuvent diriger contre les gardes n'est pas suffisante pour provoquer une réaction de l'opinion publique. La mise à feu des cellules est alors utilisée comme moyen d'auto immolation. Les prisonniers tentent ainsi de révéler le caractère mortifère de la logique carcérale qui nie leur droit à exister en tant que citoyens et sujets agissants.

01/2012

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Ethnologie

Vivre avec le sida après l'apartheid. Afrique du Sud

Alors que l'Afrique du Sud était enfin libérée du régime d'apartheid et désignait en 1994 son premier président démocratiquement élu, l'épidémie de sida explosait pour atteindre au début des années 2000 près de 20 % de la population générale. La jeune nation démocratique se trouva ainsi contrainte de se construire en négociant avec l'héritage de plus de cent ans de politique raciste et inégalitaire ainsi qu'avec un contexte épidémiologique sans précédent. Comment les Sud-Africains des townships - principales victimes du régime d'apartheid et du sida - réussissent-ils à vivre cela au quotidien ? Quelles peuvent être leurs espérances alors que les soins permettant de survivre au sida ne sont pas disponibles ? Pour répondre à ces questions, l'auteur a effectué une ethnographie du quotidien en ne se limitant pas à la question du soin ou de la mobilisation politique. Il a accordé sa préférence non pas aux métadiscours sur le sida, la violence ou la sexualité, mais à l'analyse de la façon dont les personnes affectées se construisent une vie digne jusque dans la mort. La présente étude essaie donc de saisir dans l'Afrique du Sud contemporaine les modalités inédites d'inscription dans le monde (nouvelles notions de famille, logiques économiques, intimité du couple, expérience du volontariat...). Les contraintes que rencontrent les individus dans cette entreprise imposent également de reconsidérer le pardon promu par la commission vérité et réconciliation qui consacre l'avènement de la démocratie et invite à souligner la nécessité de son articulation à une expérience de justice sociale.

06/2010

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