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Une folie de rêves

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Une folie de rêves

"Depuis qu'il menait la plus grande partie de sa vie ici dans le Dessous, dans sa Chapelle, des rencontres, il en avait fait de tous les acabits. Mais ceux-là, c'était autre chose". La pluie de novembre fait déborder la Seine. Rien qui empêche Mikelangelo, admirable faussaire et grand peintre ignoré, d'achever le ciel de sa fresque : sa grande oeuvre accomplie trente mètres sous la colline de Passy et du Trocadéro. Mais hasard et destin mettent sur son chemin un gamin, Hakim, et cinq girls, Maalu, Nadira, Sila, Antoinette, Lovette, égarées dans le ventre de Paris. En route pour la mythique Youké, elles cherchent une tanière pour se protéger de la pluie, du froid et des faiseurs-de-putes. Voilà qui rappelle bien des choses à Mikelangelo. Voilà que soudain, dans son royaume labyrinthique du Dessous, il a une autre grande oeuvre à accomplir : offrir à ces errants une pincée de jours légers. Et, qui sait, peut-être même leur donner la force d'atteindre cette Youké de leurs rêves... .

08/2021

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Contes et nouvelles

Brèves en folie

Et si les situations banales tombaient dans l'abstrait ? C'est ce que ce recueil de textes courts propose : une véritable transformation des scènes quotidiennes en situations complètement absurdes.

04/2022

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Critique

Une vague de rêves

La dernière pépite d'Aragon du fonds Seghers réimprimée à l'occasion du centenaire du surréalisme. En 1924 paraissait Une vague de rêves. Cent ans plus tard, à l'occasion du centenaire du surréalisme, c'est un texte splendide tombé dans les oubliettes de l'histoire littéraire et aujourd'hui encore méconnu qui revoit le jour. Achevé en juin et paru au début du mois d'octobre dans le numéro 2 de la revue Commerce, publiée par Paul Valéry, Léon-Paul Fargue et Valéry Larbaud, Une vague de rêves appartient de plein droit à l'aventure surréaliste, à ses expériences, sa théorisation et sa mise en oeuvre littéraire. Aragon y exprime la fascination que lui inspire l'univers du rêve, les " Rivieras de l'irréel ", les frissons du délire et l'écriture du désastre. Légèrement antérieur au Manifeste de Breton et rédigé dans une langue moins doctrinaire que la sienne, Une vague de rêves se fait aussi le témoin de l'incapacité d'Aragon à supporter la contradiction entre son implication dans le mouvement surréaliste et son aspiration à l'écriture romanesque. Exercice d'écriture dont le lyrisme est d'une beauté stupéfiante, ce manifeste, loin de la sécheresse des textes théoriques, se déploie dans l'émotion d'images admirables qui, au-delà du témoignage et de la réflexion, laissent deviner l'écrivain à venir. " Il m'arrive de perdre soudain tout le fil de ma vie : je me demande, assis dans quelque coin de l'univers, près d'un café fumant et noir, devant des morceaux polis de métal, au milieu des allées et venues de grandes femmes douces, par quel chemin de la folie j'échoue enfin sous cette arche, ce qu'est au vrai ce pont qu'ils ont nommé le ciel. Ce moment que tout m'échappe, que d'immenses lézardes se font jour dans le palais du monde, je lui sacrifierais toute ma vie, s'il voulait seulement durer à ce prix dérisoire. "

01/2024

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Critique littéraire

Une Vague de rêves

La dernière pépite d'Aragon du fonds Seghers réimprimée à l'occasion du centenaire du surréalisme. En 1924 paraissait Une vague de rêves. Cent ans plus tard, à l'occasion du centenaire du surréalisme, c'est un texte splendide tombé dans les oubliettes de l'histoire littéraire et aujourd'hui encore méconnu qui revoit le jour. Achevé en juin et paru au début du mois d'octobre dans le numéro 2 de la revue Commerce, publiée par Paul Valéry, Léon-Paul Fargue et Valéry Larbaud, Une vague de rêves appartient de plein droit à l'aventure surréaliste, à ses expériences, sa théorisation et sa mise en oeuvre littéraire. Aragon y exprime la fascination que lui inspire l'univers du rêve, les " Rivieras de l'irréel ", les frissons du délire et l'écriture du désastre. Légèrement antérieur au Manifeste de Breton et rédigé dans une langue moins doctrinaire que la sienne, Une vague de rêves se fait aussi le témoin de l'incapacité d'Aragon à supporter la contradiction entre son implication dans le mouvement surréaliste et son aspiration à l'écriture romanesque. Exercice d'écriture dont le lyrisme est d'une beauté stupéfiante, ce manifeste, loin de la sécheresse des textes théoriques, se déploie dans l'émotion d'images admirables qui, au-delà du témoignage et de la réflexion, laissent deviner l'écrivain à venir. " Il m'arrive de perdre soudain tout le fil de ma vie : je me demande, assis dans quelque coin de l'univers, près d'un café fumant et noir, devant des morceaux polis de métal, au milieu des allées et venues de grandes femmes douces, par quel chemin de la folie j'échoue enfin sous cette arche, ce qu'est au vrai ce pont qu'ils ont nommé le ciel. Ce moment que tout m'échappe, que d'immenses lézardes se font jour dans le palais du monde, je lui sacrifierais toute ma vie, s'il voulait seulement durer à ce prix dérisoire. "

11/1990

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La folle jeunesse de Charles Trenet

Charles Trenet était la fraîcheur même. A sa mort, le 19 février 2001, un titre comme, Y'a d'la joie avait 64 ans ; Que reste-t-il de nos amours, 59 ans ; Le jardin extraordinaire, 44 ans et Fidèle fêtait son trentième anniversaire. Ce sont des chansons d'aujourd'hui et de toujours. Il fallait sans doute être le fils d'une Narbonnaise et d'un Perpignanais, mélange détonant de sangs cathare et catalan, avec, d'un côté, la lucidité ironique d'un Pierre Reverdy et, de l'autre, l'imagination débridée d'un Salvador Dali, pour savoir capter dans l'air du temps toute l'alchimie qui donnerait son sens à une époque et poursuivrait de son parfum universel des générations entières. Fou, il l'était surtout sur scène, épousant par sa gestuelle, à laquelle n'étaient certainement pas étrangères les élucubrations de la bande à Bausil au temps de sa folle jeunesse à Perpignan, ses textes délirants et sa musique trépidante. Des malheurs de son enfance narbonnaise, il tira une philosophie du bonheur selon laquelle il fallait cultiver ses "jeunes années" jusqu'à ce que mort s'ensuive. Dès lors qu'on "chante, la vie n'est pas méchante". La vie de Charles Trenet (1913-2001), c'est le roman d'un éternel jeune homme.

10/2021

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La folle jeunesse de Charles Trenet

Charles Trenet nous a quittés il y a maintenant vingt ans. À l'occasion de cet anniversaire Balzac éditeur publie La folle jeunesse de Charles Trenet relatant ses jeunes années entre Narbonne et Perpignan où il rencontrera le poète Albert Bausil qui deviendra son mentor et ami. Charles Trenet était la fraîcheur même. À sa mort, le 19 février 2001, un titre comme, Y 'a d'la joie avait 64 ans ; Que reste-t-il de nos amours, 59 ans ; Le jardin extraordinaire, 44 ans et Fidèle fêtait son trentième anniversaire. Ce sont des chansons d'aujourd'hui et de toujours. Il fallait sans doute être le fils d'une Narbonnaise et d'un Perpignanais, mélange détonant de sangs cathare et catalan, avec, d'un côté, la lucidité ironique d'un Pierre Reverdy et, de l'autre, l'imagination débridée d'un Salvador Dali, pour savoir capter dans l'air du temps toute l'alchimie qui donnerait son sens à une époque et poursuivrait de son parfum universel des générations entières.

09/2002

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