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Sakineh Mohammadi Ashtiani

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Littérature étrangère

Les Figues rouges de Mazâr

Des épouses dévouées qui vendent leur corps aux soldats privés de femmes pour nourrir leur famille ; des enfants terrés clans une cave pendant qu'on assassine leur grand-père sous leurs yeux ; un vieillard qui attend le retour de son fils ; des orphelins mutilés mendiant dans la rue ; un combattant parqué avec de nombreux autres dans un conteneur roulant sous le soleil une jeune fille qui a peur de son frère. Les personnages de ce recueil de nouvelles ne vivent plus, ils survivent - ou sont déjà morts. comme cet enfant accompagné de son père et de son oncle qui revient sur les lieux où tous trois ont été tués et jetés au fond d'un puits. Dans ce recueil de nouvelles composé comme la chronique d'un conflit sans fin, c'est avec une simplicité terrible, écrasante, d'une déchirante lucidité, que Mohammad Hossein Mohammadi évoque les limites de l'horreur atteintes, et dépassées, quand la violence de la guerre régit le monde, s'immisçant jusque dans l'intimité des relations humaines.

06/2012

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Littérature française

Mohammad, ma mère et moi

Au moment où Donald Trump accède au pouvoir, Benoit Cohen, cinéaste français installé aux Etats-Unis, apprend que sa mère s'apprête à héberger, dans l'hôtel particulier du 7e arrondissement où elle vit seule, Mohammad, un migrant afghan. Alors que Benoit Cohen s'insurge contre ce président raciste qui menace de fermer les frontières, il ne peut s'empêcher de s'inquiéter pour sa mère qui, sans lui en avoir jamais soufflé mot, ouvre sa porte à un étranger. Il revient alors à Paris et rencontre Mohammad. Ce garçon qui, de déracinement en déracinement, a grandi, à l'instar des chats, sept fois plus vite qu'un jeune occidental, va lui confier son histoire. Entre Benoit, exilé volontaire, et Mohammad, réfugié malgré lui, une relation intense se noue, sous le regard de Marie-France, qui vient compléter cet improbable trio. Dans ce récit singulier, Benoit Cohen décrit, non sans humour, ce chemin exaltant et complexe qu'est la rencontre de l'autre et s'interroge sur ce que "donner" veut dire.

04/2018

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Témoins

Mohammad Yunus. Guérir la pauvreté. Citations choisies

Les pauvres sont solvables. En quatre mots, voilà le message du Prix Nobel de la Paix 2006, Mohammad Yunus. Sur tous les continents, sous son impulsion, des centaines de millions de crève-la faim ont retrouvé une vie pleine d'espoir fondée sur leur propre activité et leurs talents, ils ont retrouvé surtout l'estime de soi et une place constructive et utile dans la société. Et tout cela, sans leur donner un sou, mais en leur prêtant au moins 150 dollars à rembourser en un an, soit trois dollars par semaine. Pas besoin de caution : Yunus leur fait confiance et ils remboursent à 98%! C'est ce que proclame le titre de son livre programme : Vers un monde sans pauvreté.

08/2023

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Histoire internationale

Mohammad Réza Pahlavi, le dernier shah. 1919-1980

"Laissons à l'histoire le soin de juger Mohammad Réza Pahlavi en tant que gouvernant", a déclaré le président Sadate lors des obsèques de son ami, en Egypte. Le dernier shah d'Iran (1919-1980) est en effet un des monarques les plus controversés du XXe siècle. Défendu âprement par les uns, qualifié de dictateur par les autres, cet homme réservé qui a succédé à son père en pleine Seconde Guerre mondiale a modernisé à marche forcée son pays, s'aliénant les tenants de la tradition et les puissances étrangères jusqu'à ce que la révolution islamique de 1979 provoque sa chute et le contraigne à l'exil. Forts de leur connaissance des événements et des acteurs, Yves Bomati et Houchang Nahavandi livrent un portrait lumineux et dépassionné de cet empereur au destin hors du commun.

01/2019

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Histoire internationale

Mohammad Réza Pahlavi, le dernier shah (1919-1980)

Mohammad Reza Pahlavi succède à son père en 1941, après l'invasion anglo-soviétique de l’Iran. Soumis au bon vouloir de Churchill et Staline, le jeune shah est en outre confronté à des troubles à l’intérieur du pays. Après la Seconde Guerre mondiale, il se rapproche des Etats-Unis. Mais l’essor de la production pétrolière au Moyen-Orient entraîne une crise qui va opposer le Premier ministre, Mossadegh, aux puissances occidentales. Appuyé par l’armée et les services secrets anglo-américains qui renversent Mossadegh, Mohammad Reza Pahlavi est restauré sur le trône après un bref exil. Il entreprend ensuite une vaste réforme sociale et économique, la « Révolution blanche », associée à une répression sévère de l’opposition, par le biais de la Savak, sa redoutable police secrète. A l’extérieur, tout en demeurant un allié des Américains et de l’Occident, le shah se rapproche de l’Union soviétique puis de la Chine. Si sa politique améliore considérablement la vie des Iraniens et permet une modernisation rapide du pays, elle élargit aussi le fossé entre une élite très occidentalisée et une classe populaire plus traditionaliste. En 1978, un soulèvement populaire, gagne tout le pays et le renverse au profit de l'ayatollah Khomeini. Contraint à l'exil, Mohammad Reza Pahlavi décède en Egypte l'année suivante. Fondée notamment sur des sources inédites en France et l’expérience personnelle de l'un des auteurs, cette première biographie complète du shah nous révèle un homme à la personnalité complexe et insolite, à travers ses choix politiques comme dans sa vie privée, et nous livre les clés pour comprendre un pan capital de l'histoire de l'Iran, et partant de tout le Moyen-Orient.

01/2013

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Faits de société

De Kaboul à Calais. L'incroyable périple d'un jeune Afghan

Ils sont des milliers chaque année à quitter l'Afghanistan et à affronter tous les dangers pour émigrer clandestinement : obligés de franchir déserts et montagnes, de traverser un ou deux bras de mer, ils mettent souvent des mois pour atteindre leur but - Calais, ultime porte avant l'Angleterre -, quand ils y parviennent. Wali Mohammadi a été l'un d'eux. Orphelin - son père, emprisonné par les talibans, est mort sous la torture, sa mère a été tuée par une bombe sur un marché -, il a quitté Kaboul à l'âge de quinze ans, car il n'avait plus rien à perdre, sauf la vie. Il fait ici le récit de son périple - à pied, à cheval, en bus, en train, en bateau, en camion -, de Kaboul à Calais via le Pakistan, l'Iran, la Turquie, la Grèce, l'Italie, la France... II raconte les espoirs, les angoisses d'un clandestin, et toutes les péripéties de son voyage. Il dénonce le système des passeurs, véritable économie fondée sur la contrebande d'êtres humains. Il décrit aussi le sort d'un sans-papier, sauvé, dans son cas, par une rencontre heureuse. Une famille de Calaisiens prendra le risque de l'accueillir et lui offrira la chance de mener une nouvelle vie, en France.

11/2009

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