« Nathalie Kosciusko-Morizet lance la consultation publique sur les investissements d'avenir : usages, services et contenus numériques innovants. » Misère, c'est tout un programme que la secrétaire d'État à la prospective et au développement de l'économie numérique vient de nous mettre en ligne.
Twitter
En effet, à compter de maintenant, l'enveloppe de 2,5 milliards € va pouvoir être jetée à tout un chacun, lequel chacun doit encore présenter ses observations avant le 7 juillet, date à laquelle la consultation prendra fin.
Pour conduire cette opération avec elle, René Ricol, commissaire général aux investissements, qui lance donc cet « appel à la mobilisation de tous les acteurs économiques. Leur contribution est essentielle pour que les investissements d’avenir dans le numérique correspondent à la réalité du marché, aux besoins des entreprises, et à la demande réelle des citoyens ».
Et tout le monde est invité à donner son avis, tant que celui-ci s'articule autour de l'un des 9 axes suivants :
Développement de l’informatique en nuage (cloud computing)
Numérisation des contenus
Développement des technologies de base numérique
Réseaux électriques intelligents («smarts grids»)
E-santé
Sécurité et résilience des réseaux
Systèmes de transports intelligents
Ville numérique
E-éducation
En outre, la suite des évènements se fera en deux temps, est-il précisé. D'abord, rechercher les consensus des acteurs « sur les modalités d’intervention de l’État ». Le cas échéant, les appels à projet seront publiés « dans la foulée ».
Ensuite, on prendra gentiment tout l'été pour creuser un peu mieux les propositions avancées et synthétiser l'ensemble.
« Les investissements d’avenir ont pour objet de renforcer et de stimuler le potentiel de croissance de la France par une politique volontariste d’investissement de long terme concentrée sur quelques axes stratégiques », commente la secrétaire d'État.
On pourra consulter l'intégralité de de la consultation à cette adresse.
Cette seconde grande partie pour le numérique du Grand Emprunt s'articule particulièrement autour du web, des logiciels libres et des pure players du net « avec un fort tropisme PME », ajoute-t-elle. Dans tous les cas, l'intervention de l'État se fera à la hauteur de 75 % pour des prises de participations et prêts. De l'autre côté, 25 % restant seront des subventions et des avances qu'il faudra rembourser.
« Ces investissements dans la numérisation signifient que l'État entend que des actifs soient créés », conclut NKM.