N'oublie pas que je t'aime

Frédéric Moret est co-fondateur et directeur de Zinc Éditions. À l’occasion du 5e Forum des métiers du livre qui se tiendra du 3 au 5 février prochain à la Maison des métallos, il nous parle de sa passion et du difficile métier d’éditeur indépendant.

De passage à Montréal à l'occasion du Salon du livre qui se tenait dans la ville québécoise, l'éditeur Paul Otchakovsky-Laurens, créateur de la maison P.O.L., s'est entretenu avec nos confrères du Devoir. Venu accompagner Marie Darrieussecq, l'éditeur a pu ainsi livrer son expérience de trente ans à la tête de sa propre maison.

Passionnément, à ma folie est le journal intime de Gwen, une lycéenne hospitalisée après avoir tenté de se suicider à cause de sa rupture avec un jeune homme nocif, William.

Marie Pavlenko est romancière, adhérente de la Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse et de la Ligue des auteurs professionnels. Un jour, elle se retrouve avec la main cassée. Comment travaille un auteur sans main ? Elle partage son histoire avec la sécurité sociale : l’impossibilité de faire valoir ses droits depuis un an et demi.

Née en 1992, Hadia Armaghan a grandi à Mazâr-e Charîf, une grande ville du nord de l'Afghanistan. La découverte de la poésie arabe, et notamment persane, est une révélation, et elle ne tarde pas à écrire elle-même des poèmes, s'inspirant d'une tradition séculaire. Réfugiée en Allemagne et de passage au festival Le Livre à Metz, elle a évoqué ce précieux héritage...

Richard Ford un auteur qui n'aime pas écrire la nuit

À l'occasion de la publication de Eileen Gray, sa vie, son œuvre, les Éditions de la Différence donnent cette semaine la parole à l'auteur de cette biographie, Peter Adam, ancien journaliste de la BBC et réalisateur de documentaire. Il eut le privilège de côtoyer cette grande figure du design et de l'architecture tout au long des quinze dernières années de sa vie. Cette longue intimité permet aujourd'hui à Peter Adam de retracer le destin de cette femme singulière, en accord avec l'esprit de son temps en même temps qu'en butte avec ses contemporains.

Quitter le Salvador, pour trouver la sérennité

EDITO – Pleinement dans leur fonction, les médias — et ActuaLitté n’a pas manqué le coche — ont publié leurs conseils de lecture, plus ou moins honnête, plus ou moins intéressés, plus ou moins intéressants. Et ActuaLitté n’a pas non plus dérogé à cette observation, si, si, il faut le reconnaître. Mais après tout, les goûts et les couleurs, c’est comme les barils de lessive : ça frise l’irrationnel. 

Aussi farfelu que cet album puisse paraître, il est aussi très efficace à mettre en scène l’absurdité de nos sociétés et gouvernements modernes, toujours à l’affût de la moindre innovation, de l’expert le plus pointu pour résoudre tous les tracas du quotidien. Et le plus souvent, sans le moindre bon sens.

Voilà qui n'est pas banal. C'est un ancien élève de l'université de Georgetown qui n'est pas satisfait de l'état actuel de son ancien établissement. Et cet ancien élève n'est pas tout à fait n'importe qui, puisqu'il s'agit de William Peter Blatty, l'auteur du livre L'Exorciste. 

Le romancier britannique Martin Amis aura hérité de la fortune de son père Kingsley Amis, de son nom, et d'une reconnaissance dans le milieu littéraire. Mais, dans une interview qui sera diffusée demain sur la Radio 4 de la BBC, il dépeint la partie sombre du tableau. Son nom de famille a été un « fardeau », qui a « endommagé sa carrière ».

L'influence de l'inconscient et autres questions existentielles n'auront pas échappé aux théories de l'écrivain de science-fiction Ray Bradbury. Sa conception de l'existence, au sens large, trouverait son écho dans sa propre approche de l'écriture. Celle, effrénée, qui aura su inspirer Neil Jomunsi, le conduire vers des journées de dingue mais aussi l'envie d'écrire encore plus. Sur Youtube circule un extrait d'une interview de 1968, dans laquelle l'auteur de Fahrenheit 451 explique sa façon de coucher une histoire sur le papier, de posséder, de vivre et d'aimer.

Pas question de passer à côté. Ni de laisser passer. La coopérative Publie.net, c'est une mission d'intérêt public, soutenue par François Bon et son équipe, à bout de bras. Alors le message d'aujourd'hui, impossible de ne pas le relayer. Et tant pis pour le copier-coller arbitraire, François, tu m'excuseras. Ou pas. De toute manière, depuis New York, tu peux toujours avoir le bras long... Aujourd'hui, Publie.net a besoin d'un coup de main, d'un sérieux coup de main. Impossible de passer à côté, ou de ne pas avoir l'intelligence de comprendre ce que cela représenterait que de perdre cet acteur. En avant. 

The well-prepared mind rapporte une expérience intéressante. Relativement au projet Unglue.it, Éric Hellman, le fondateur, avait fait savoir par mailing que le premier « unglued ebook » était disponible dans l'iBookstore sous le nom de Oral Literature in Africa, gratuitement. De son côté, Amazon ne suit pas le même chemin et varie ses prix.

Valérie Pécresse n'oublie pas les IUT

« Tant que des milliers de pédés seront persécutés, harcelés, emprisonnés, assassinés à cause de leur amour, l’homosexualité ne sera pas une question de vie privée ». Véritable phénomène littéraire en Suède (500 000 exemplaires vendus pour 9 millions d’habitants), le livre de Jonas Gardell (écrivain, animateur télé et humoriste), contient en lui un pan de l’histoire contemporaine de nos sociétés occidentales, trop vite oublié, et qui réapparaît brutalement, douloureusement, le temps d’un roman, à la fois comme une nécessité, un devoir de mémoire.

Même avec l’hyperconnexion, les livres restent un divertissement qui passionne l’Amérique. 75 % des Américains ont lu un livre au cours de l’année passée, le même qu’en 2012. L’industrie est sauvée ?

Les applications censurées par Apple se ramassent à la pelle. Pour iKamaustra, une appli inspirée évidemment du célèbre ouvrage, n'a pas dérogé à la sacro-sainte règle : pas de sexe. Depuis quelques mois, Naim Cesur, son créateur, s'arrache un peu les cheveux…

Car il n’y a pas grand-chose à critiquer dans le procès-verbal qu’il a dressé de l’agression subie par un clochard, sur le Quai Conti

Rima Abdul-Malak, ministre de la Culture, a présenté le budget du ministère de la Culture pour l'année 2023, qui atteint 4,2 milliards €, en hausse de 6,9 % par rapport à l'année précédente. Elle a surtout esquissé les priorités de l'année à venir, mais aussi des prochaines du quinquennat.

La ministre de la Culture et de la Communication a tenu à réaffirmer, au travers d'un communiqué, son engagement à faire coïncider les dispositions de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires, signée en 1999 et l'article 1er et l'article 2 de la Constitution française.

Kindle 2 : ce qu'on aime ou pas en 10 leçons

J'aime lire publie mondialement un inédit de Michael Morpurgo

À 8 ans, les fondamentaux de l’apprentissage de la lecture sont acquis mais « savoir lire » ne rime pas toujours avec « aimer lire », relève la maison d'édition. En effet, c’est à cet âge que se produit le déclic de la lecture, celui qui amène le plaisir de lire... pour toute la vie ! La nouvelle collection Tilt ! ambitionne d’alimenter l’amour de la lecture grâce à de nouveaux romans.

Décorer son intérieur ne nécessite pas de passer des heures dans un entrepôt de banlieue aux couleurs jaunes et bleues, avec des produits d'ameublement aux noms suédois. Du tout. Il suffit d'un peu de goût - ou d'une absence totale de goût, ce qui peut passer, avec un peu de conviction, pour de l'anti-conformisme. Dans tous les cas, c'est à la lumière d'une lampe fidèle que l'on profitera le mieux, une fois la nuit tombée, de ses lectures…

Voici un cas de licenciement particulièrement troublant. L’éditeur américain Houghton Mifflin Harcourt, a renvoyé l’une de ses directrices, Dianne Barrow, au prétexte qu’elle tenait des propos inadmissibles. Elle expliquait qu’elle détestait les enfants et que les éditeurs n’étaient intéressés que par l’argent. En fait, il semble qu’elle a tout bonnement été piégée, et que l’on ait habilement sorti ses propos du contexte.