Dans un monde devenu quantifiable, et qualifiable, grâce aux datas, la surveillance des citoyens, des entreprises, des États se résume à un simple enchevêtrement de 0 et de 1. Des bits de données, binaires, pour un monde qui semble renouer, par le truchement de l’informatique, avec un manichéisme qu’on aurait voulu dépassé. Observer, depuis des écrans, les mouvements financiers, les transhumances, collecter, classer, ranger : au diable Perec, il n’est plus besoin de penser. Bienvenue dans un monde dématérialisé, où le client n’est plus que ce qu’il diffuse. Une Big Data, qui prend la Grosse Tête...