Les héritiers du silence. Enfants d'appelés en Algérie

Parfois, il ne reste plus que le silence pour crier sa souffrance et son mal-être. Parce qu'on ne peut plus faire autrement, parce que les papas et mamans loup n'ont plus le pelage doux, mais des dents pointus, des crocs déchirants le cœur. Parce qu'il n'y a plus la moindre place pour un petit sourire. Et il n'y a rien à dire. Non, Madame, je vous assure, rien à dire. Les loups ne sont pas toujours des loups et les bleus de l'âme passent comme les nuages noirs au fond de mes yeux.
Mais la dame persiste et, petit à petit, les doigts de l'enfant murmurent des mots sur le papier. Et si la parole n'est pas encore présente, elle attend au bord des lèvres, prête à être délivré.

Cet album très subtil, suggère finement les choses. Le dessin baigné de rouges et de bordeaux est également d'une grande délicatesse. Benjamin Lacombe a su parfaitement capter ce silence insupportable par des traits fins, le regard triste et compatissant des oiseaux, le décor réduit à son minimum.

Un album qu'on ne peut oublier et qui se garde longtemps, longtemps…

Selon deux articles du journal en ligne La Tribune d'Algérie, la littérature jeunesse est un segment porteur dans l'industrie de l'édition, mais demeure sous-exploité. Les éditeurs ne sont pas les seuls coupables. Aujourd'hui, le gouvernement algérien tente de remettre les livres en valeur. La lecture a été trop longtemps négligée par l'Education Nationale. L'école, le lieu censé donner envie de lire, n'aurait pas joué son rôle. 

Les éditions de L'Harmattan viennent de publier, dans la collection « Lettres du monde arabe » Le terroriste et l'enfant (168 pages, 16,5 €) d'Akli Abbou. A travers cet ouvrage, on revient au cœur des années noires durant la fin du XXème siècle, où l'Algérie a été durement touchée par les intégristes islamistes.

Les livres pour enfants se doivent-ils d’être pudibonds ? Fin octobre dernier, la publication d’un ouvrage pour petites filles a suscité la polémique. En cause: le tabou qui pèse dans notre société actuelle sur la sexualité féminine. 

COMICS - Il fallait que le Tisseur fît acte de procréation. Il le fallait. Et si Ben n’est pas son premier enfant, Peter Parker, aka Spider-Man comptant plusieurs enfants méconnus (et petits-enfants…), aura tout fait pour le protéger lui de la filiation. Mais parler de fils quand on évoque l’Homme Araignée, cela implique évidemment de trancher quelques nœuds gordiens.

Pour faire la promotion de son nouveau livre intitulé Users Not Customers: Who Really Determines the Success of Your Business, Aaron Shapiro n'a pas lésiné sur les moyens.Il a recruté d'anciens employés de Borders et leur a monté des kiosques un peu partout dans New-York. Ils y vendent le livre d'Aaron Shapiro et répandent son conseil : « Si vous ne faites pas cette transition, la même chose pourrait arriver ».

Les Éditions Mardaga ont choisi de brosser le tableau de l’édition indépendante en Belgique, en s’appuyant sur sa propre expérience. ActuaLitté publie l’ensemble de ces réflexions, articulées autour de l’idée d’une Défense et illustration du métier. Et les pouvoirs publics sont maintenant au cœur des sujets d’inquiétudes.

RenaissanceAnne RobillardHéritiers d'Enkidiev

L'écrivain Miguel Cervantès partage avec ses héros de papier une existence quelque peu romanesque. Il faut dire que l'auteur espagnol disparu le 23 avril 1616 (date choisie par l'UNESCO pour la « Journée du livre ») a vécu, contre son gré, cinq ans en Algérie.

L’Europe a recensé plus de 200.000 cas de coronavirus pour l’heure, et l’Union européenne est sollicitée pour déclencher le fonds de secours. Le Mécanisme européen de stabilité prendrait ici tout son sens, affirment les ministres de France, d’Italie et d’ailleurs. Mais comme souvent, des désaccords ralentissent les procédures…

Hugo et la suite des Misérables : les héritiers déboutés

Le maillage de l'Algérie en librairies est un problème récurrent ces dernières années. Le nombre d'établissements n'est clairement pas suffisant pour assurer les besoins mais surtout pour soutenir le développement de la lecture et donc le désir de lire.

BONNES FEUILLES - « Le 1er janvier, au 10 rue Georges-Marie, l’irréparable a été commis. » Charlotte et Martin vivent une vie tranquille avec leurs enfants, jusqu’à ce qu’un événement tragique se produise... 

C'est un mouvement collectif de soutien à la librairie qui se poursuit outre-Manche. Après l'appel des parlementaires à durcir la fiscalité pour contraindre Amazon à payer ses impôts comme il se doit, ce sont les auteurs du pays qui se mobilisent. Anne Sebba, présidente de la Society of Authors entend mobiliser ses membres pour qu'ils encouragent eux-mêmes à fréquenter les libraires. 

Déposée le 15 juin à l’Assemblée nationale et renvoyée à la Commission des Affaires culturelles et de l’Éducation, la proposition de loi adoptée au Sénat concernant les frais de port — entre autres — est portée par Aurore Bergé. Les premiers échanges interviendront à la Chambre d'ici une dizaine de jours. Or, ce texte, 4253, qui vise « à améliorer l’économie du livre et à renforcer l’équité et la confiance entre ses acteurs », fait l’objet de vives négociations en coulisses.

La première règle du Fight Club est : on ne parle pas du Fight Club. Il en va de même avec les œuvres de JRR Tolkien, dont les héritiers souhaitent interdir strictement que l'on s'en inspire pour des oeuvres dérivées. Voire, horribile auditu, s’en emparer pour produire des fanfictions. Maintenant qu’un site officiel est proposé, la position s’affirme avec plus de force. Et fait enrager les internautes.

ROMAN ETRANGER - Au moment des faits, Antoine Bazil Courts vivait avec son père, juge au Tribunal Tribal de la Réserve, et sa mère, Géraldine, spécialiste des appartenances tribales, dans une petite maison de la réserve indienne Ojibwé (Dakota du Nord). Mais, même si c'étaient bien ses nom et prénoms, il les détestait, détestait s'appeler comme son père, détestait qu'on puisse un instant envisager de l'appeler Junior, et avait décidé, une bonne fois pour toutes, qu'il devait être appelé Joe, ce qui n'était pas dénué de sens car, bien involontairement, c'était le prénom de son grand-père !

À Memphis, Tom Graves et Darrin Devault avait fondé la société The Devault-Graves Agency. Leur projet : republier des titres épuisés, sous la forme de livres numériques, avec un credo, « aucun bon livre ne mérite de tomber dans l'oubli ». Et Salinger fut l'un des auteurs à en bénéficier. 

Les librairies ont subi de plein fouet les conséquences de la crise sanitaire du coronavirus. Et les bouquinistes n’ont pas fait exception. Alors que de nombreuses boites vertes restent encore fermées le long des berges de Seine, une pétition a été lancée pour soutenir ces « braves marchands d’esprit ».

Sale temps pour les héritiers de Mario Puzo. Devant le juge fédéral de New York, ils tentaient de faire annuler un contrat qui les liait aux studios de la Paramount, sur l'adaptation de la saga Le Parrain. Mais si les héritiers ont été renvoyés dans les cordes, les studios n'ont pas complètement triomphé durant le procès du 27 septembre.

Même si cela fait des années que le Syndicat national des éditeurs attire l'attention de l'Etat algérien sur les difficultés rencontrées par le secteur du livre, rien ne semble véritablement changer, rapporte El Moudjahid.

Avec les réseaux sociaux pour seules armes, une jeune mère américaine a réussi à déclencher une polémique outre-Atlantique... au sujet d’un manuel scolaire. Après avoir repéré une légende assimilant les esclaves à des « travailleurs » sur l’ouvrage de son fils, Roni Dean-Burren a en effet exprimé son mécontentement sur Twitter, Facebook et Instagram. Face aux multiples réactions sur la toile et l’engouement des médias américains, l’éditeur s’est excusé et a dès lors proposé un autocollant pour couvrir leur erreur. ​

Les Farc appelés à libérer Ingrid Bétancourt par un poète

Même si les professeurs agrégés sont formés pour enseigner en principe au lycée et dans le supérieur, de nombreux enseignants ayant obtenu ce concours de niveau élevé exercent au collège. Quelle que soit leur affectation, les professeurs agrégés ont une obligation de service de 15 heures de cours par semaine devant les élèves, contre 18 heures pour leurs collègues certifiés.

Après le Liban, c'est en Algérie et en Tunisie que Wonder Woman a été suspendu, et est menacé d'être complètement interdit. Toujours en cause, parfois de manière implicite, la nationalité israélienne que défend ouvertement l'actrice prinicipale, Gal Gadot, et qui n'est pas au goût de tous. 

Je me souviens de cette (mauvaise) blague d’une mère au moment du passage en caisse au supermarché qui menaçait sa fille de devenir caissière si elle n’étudiait pas bien à l’école, et la caissière de répondre qu'elle était bac + 5… qui oserait la répéter aujourd’hui ?

Fin des taxes sur les livres importés en Algérie pour des Salons

Collaboration resserrée entre les Archives de France et d'Algérie