Le destin singulier d'Ernest

Qui était Ernst Jünger ? Un anti-nazi comme se l'est demandé

Ernst Jünger, Un autre destin européen, Dominique Venner

Si ce récit ressemble à une reconstitution d’un horrible fait-divers anglais du XIXe siècle, Kate Summerscale n’est ni historienne, ni journaliste d’investigation. Bien qu’il prenne parfois la forme d’un compte-rendu rigoureux et précis, ce livre n’en possède ni l’ennui ni la complexité ou l’austérité.

En pleine année électorale, les éditions La Martinière publieront le 16 mars prochain un livre intitulé La France vue d’ici (336 pages, 40 €). Cet ouvrage singulier est à la fois un projet culturel, artistique et citoyen. Portée au départ par le journal en ligne Mediapart et la manifestation photographie ImageSingulières, cette initiative vise à présenter un portrait de la France de 2017.

Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il n'est jamais facile d'arriver après un géant. Il est à craindre que l'on ne vous voie pas... Tel fut le destin d'Ernest Pérochon en 1920, lorsqu'il reçut le Goncourt. L'année précédente, cela avait été Marcel Proust, pour "A l'ombre des jeunes filles en fleurs". La postérité n'a retenu que Proust. Evidemment, la comparaison, comme le souligne Pierre Assouline dans son livre sur l'histoire du prix Goncourt, ne jouait pas en faveur de ce pauvre Pérochon, dont le nom d'ailleurs avec sa consonance finale évoque "ronchon", "pelochon", "grognon" etc. Est-ce un nom d'écrivain, Pérochon? Cela fait vieillot, compassé, bref vieux romancier illisible?

Le 24 mars prochain, quand les portes du Salon du Livre de Paris s’ouvriront pour accueillir la littérature marocaine, invitée d’honneur de l’édition 2017, qui s’arrêtera pour penser aux absents ? Fatima Mernissi, Driss Chraïbi, Mohammed Khaïr-Eddine, Mohamed Choukri et Edmond Amran El Maleh seront à l’honneur à travers des séances de « Dialogue avec l’absent ».

La série Ernest et Célestine, de Gabrielle Vincent, arrive sur grands écrans pour le mois de décembre. Daniel Pennac a scénarisé ce film d'animation réalisé par Stéphane Aubier, Vincent Patar et Benjamin Renner.

Il y a quelques semaines le réalisateur américain Tim Burton recevait un Lion d'Or à la Mostra de Venise pour l'ensemble de son oeuvre. Aujourd'hui, Benjamin Lacombe sort chez Sarbacane La Funeste nuit d'Ernest. Le lien entre les deux ? Si l'un n'avait pas fait rêver l'autre, l'univers de ce dernier n'aurait jamais été pareil. Rencontre.

Inspiré d'une histoire vraie, les Mille petits riens de l'Américaine Jodi Picoult nous plongent dans un récit de la vie ordinaire : ségrégation, racisme, délitement social, mais aussi le combat silencieux et digne des petits et des sans voix pour faire émerger le bien au milieu du chaos moral.

Raconter des histoires, c’est dire une manière d’être au monde. Dans Bayard Récits, des autrices et auteurs racontent le réel en portant un regard singulier sur la société. Leurs ouvrages s’inscrivent dans le genre de la narrative non fiction, au croisement du journalisme et de la littérature.

Édité ? Autant de facettes à lire dans la racine latine du verbe edo, edere : celui qui fait sortir le souffle, met au jour ou met au monde, expose, divulgue, produit, livre un combat, publie, comme l'explique le dictionnaire latin Gaffiot... En Bretagne, comment se conjugue ce métier singulier à multiples terminaisons ? Entre passion, toujours, désillusion, parfois, mais détermination surtout...

Le projet Ce lieu dit nous # Déplacements mené par l’auteure Elsa Gribinski sur le territoire de Bordeaux Sud/Bègles reçoit l’appui d’Écla tant dans sa construction que dans sa réalisation, au titre d’un nouvel accompagnement proposé cette année, avec le concours de la Drac et de la Région Nouvelle-Aquitaine, pour des projets d’éducation artistique et culturelle de territoire favorisant la mixité des publics. 

BONNES FEUILLES - Depuis le massacre de sa famille et de son peuple, Remy a dû apprendre à cacher ses pouvoirs pour survivre et accepter une vie de fugitive, clandestine, chaotique et incertaine...

Il ne suffit pas d’un short et d’une barbe blanche bien taillée pour remporter le concours de sosie d’Ernest Hemingway. Depuis 39 ans, le concours est lancé au Sloppy Joe’s Bar, un des lieux de prédilections du romancier, situé à Key West (Floride). Et ils étaient 141 cette année à se prêter au jeu, lors de l’annuel Hemingway Days festival.

Rencontres / Débats - Vendredi 11 octobre 2013 à 20h00 - A la librairie

L’écrivain et poète suisse Robert Walser, contemporain de Robert Musil et Franz Kafka, est décédé en 1956, après avoir passé les 23 dernières années de sa vie à la clinique psychiatrique d’Herisau. Interné pour une schizophrénie supposée, son ultime roman publié, Le brigand (trad. Jean Launay), est édité en 1972, 15 ans après sa mort. Une œuvre retrouvée dans les manuscrits « difficilement déchiffrables » du Suisse, c’est le moins que l’on puisse dire...

Depuis 40 ans, la Hemingway Look-Alike Society (HLAS, Société des sosies d’Hemingway) organise un concours annuel du sosie le plus ressemblant au « Papa » de la littérature dans la ville de Key West, entre l’extrême-Sud des États-Unis et Cuba. Une sympathique tradition qui ne sera pas réitérée cette année, regrettent les organisateurs. 

Steven Spielberg revient avec un film très attendu, adapté du roman Player One d'Ernest Cline, paru chez Random House en 2011 et publié par Michel Lafon en 2013 dans une traduction d'Arnaud Regnauld. Un voyage dans un univers vif et coloré, bourré de références à la pop culture... Bref, le film des années 2010...

Chaque année, avec son défilé de Barbes Blanches, (initiales déposées) il revient, réunissant les plus enclins à se succéder... c'est le concours de sosie d'Ernest Hemingway.

L’association rennaise Histoires Ordinaires publie Deux petites notes, un album « multimédia » à destination des enfants et de leurs parents « empêchés » de lire : non-voyants, dyslexiques, personnes en situation d’illettrisme ou maîtrisant mal le français... 

BONNES FEUILLES – Cinq ans après le succès de Des hommes sans femmes, Murakami renoue avec la forme courte. Composé de huit nouvelles inédites en France écrites, comme son titre l'indique, à la Première personne du singulier (trad. Hélène Morita), un recueil troublant, empreint d'une profonde nostalgie, sorte d'autobiographie déguisée dans laquelle le maître Murakami revisite des épisodes marquants d'une vie. 

On déniche dans la collection Ernest Hemingway de la bibliothèque – qui accessoirement fait aussi musée – John F. Kennedy, des choses fascinantes. Et tout particulièrement ce rébus monstrueux, qui fut adressé à l’auteur de Pour qui sonne le glas, par des camarades de l’armée. Un jeu de piste sensationnel, à en donner le vertige tant il joue de complexités, de clins d’œil et de plaisanteries.

Une somme d'études consacrées à Ernest Hemingway, dont la parution est prévue dans quelques jours, révèle que les éditions successives des œuvres du grand auteur américain sont truffées de fautes de frappe survenues lors des retranscriptions des manuscrits. Des erreurs pas toujours corrigées à l'occasion de nouvelles éditions, déplorent les auteurs de l'étude.

L'auteur américain Ernest Hemingway (1899-1961) fut un inlassable voyageur. Passant tantôt par Paris, se trouvant ensuite en Espagne ou encore à Cuba, il naquit dans l'Illinois, à proximité de Chicago, dans la petite ville de Oak Park. Et, pour les inconditionnels de l'écrivain, sachez que la maison de son enfance est actuellement à vendre pour la modique somme de 525 000$.

Comme annoncé dans l'article consacré à la "Statue Voilée" de Camille Marbo (Cf article ici),  j'ai lu sans tarder " les creux de maisons"  d'Ernest Pérochon, l'un des concurrents malheureux au prix de la Vie Heureuse de 1913,  aux côtés de Mauriac. J'avais adoré " Nêne" (cf article d'Hervé Bel, ici) et dès les premières pages, j'ai découvert avec délice la campagne du bocage vendéen à la fin du 19ème siècle et Séverin le personnage central.

Le Dé d'Atanas, Hervé Picart joue avec le destin