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Le cinéma de Sam Peckinpah

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Cinéastes, réalisateurs

Le cinéma de Sam Peckinpah

Héritier et dissident, conservateur et libertaire, nostalgique de la tradition et dynamiteur de légendes, Sam Peckinpah a été tout cela en trente années d'une carrière commencée comme scénariste, producteur, réalisateur à la télévision et achevée dans l'anonymat de la réalisation de clips vidéo. En 1969, cinéaste inconnu du grand public mais déjà réputé dans le milieu pour son esprit rebelle aux injonctions des producteurs, il bouleversa le western, genre populaire sur le déclin de plus en plus voué aux parodies italo-ibériques, avec The Wild Bunch. Peckinpah ne révolutionnait pas les thèmes mais le regard sur la mythologie de l'Ouest - déjà renouvelé par les westerns "crépusculaires" - et l'expression d'un des éléments essentiels du genre : la violence. En lui donnant, par la virtuosité du montage, une expression graphique inédite - Bonnie and Clyde, deux ans auparavant, avait adroitement reculé les limites -, Sam devint, un peu malgré lui, "Bloody Sam", chantre de l'hyper violence, ce que semblait confirmer, deux ans plus tard, Straw Dogs. Rarement plébiscité par le grand public (The Getaway, The Killer Elite, Convoy), discuté par la critique, Sam Peckinpah est aujourd'hui un auteur culte pour nombre de cinéphiles. Quatorze longs-métrages témoignent de la force et de la cohérence de son oeuvre que des "problèmes personnels" et une inadaptation aux contraintes de l'art-industrie du cinéma rendent inégale mais toujours passionnante et dont l'influence est reconnue, de Martin Scorsese à Quentin Tarantino en passant par John Woo, Kathryn Bigelow... et bien d'autres.

12/2022

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Cinéastes, réalisateurs

Le cinéma de Sam Peckinpah

Héritier et dissident, conservateur et libertaire, nostalgique de la tradition et dynamiteur de légendes, Sam Peckinpah a été tout cela en trente années d'une carrière commencée comme scénariste, producteur, réalisateur à la télévision et achevée dans l'anonymat de la réalisation de clips vidéo. En 1969, cinéaste inconnu du grand public mais déjà réputé dans le milieu pour son esprit rebelle aux injonctions des producteurs, il bouleversa le western, genre populaire sur le déclin de plus en plus voué aux parodies italo-ibériques, avec The Wild Bunch. Peckinpah ne révolutionnait pas les thèmes mais le regard sur la mythologie de l'Ouest - déjà renouvelé par les westerns "crépusculaires" - et l'expression d'un des éléments essentiels du genre : la violence. En lui donnant, par la virtuosité du montage, une expression graphique inédite - Bonnie and Clyde, deux ans auparavant, avait adroitement reculé les limites -, Sam devint, un peu malgré lui, "Bloody Sam", chantre de l'hyper violence, ce que semblait confirmer, deux ans plus tard, Straw Dogs. Rarement plébiscité par le grand public (The Getaway, The Killer Elite, Convoy), discuté par la critique, Sam Peckinpah est aujourd'hui un auteur culte pour nombre de cinéphiles. Quatorze longs-métrages témoignent de la force et de la cohérence de son oeuvre que des "problèmes personnels" et une inadaptation aux contraintes de l'art-industrie du cinéma rendent inégale mais toujours passionnante et dont l'influence est reconnue, de Martin Scorsese à Quentin Tarantino en passant par John Woo, Kathryn Bigelow... et bien d'autres.

11/2022

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Le Nouvel Hollywood (1967-1980)

Hollywood, fin des années 1960. Une nouvelle génération de cinéastes, majoritairement venus de la télévision ou des écoles de cinéma, prend le pouvoir au sein des studios. Parmi eux, Martin Scorsese, Brian De Palma, Francis Ford Coppola, Arthur Penn, Sam Peckinpah, Robert Altman,William Friedkin, Dennis Hopper, Mike Nichols,Alan J. Pakula, Sidney Lumet, et bien d'autres encore. Du fait de leurs formations et de leurs influences, ces réalisateurs modifient en profondeur le style cinématographique hollywoodien. Ils recourent à des techniques, des formes et des figures jusque-là peu ou pas employées par le cinéma américain le zoom, le split screen, la caméra portée, les dialogues qui se chevauchent, le ralenti, les montages ultrarapides... Tous ces procédés contribuent à renouveler la fabrique et la conception du "point de vue", c'est-à-dire des positions assignées aux spectateurs par la composition des plans, les mouvements de caméra ou le montage. Il en résulte, entre autres, d'importantes transformations dans la relation que les spectateurs entretiennent avec les films, dans la manière dont ils s'y projettent, dans ce qui leur est donné à comprendre, à ressentir et à penser. Ce sont ces transformations, les formes qu'elles empruntent, leur logique et leurs enjeux, que cet ouvrage se propose d'examiner.

05/2022

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Romans noirs

Les Chiens de paille

George Madruger, professeur américain de littérature, s'installe à contrecoeur avec son épouse et sa fille dans une ferme isolée des Cornouailles, coin sauvage d'Angleterre. George est mal à l'aise face à ces rustres peu accueillants et ces derniers méprisent ce yankee trop sûr de lui. C'est un Noël blanc, mais qui commence mal. Sur la lande, Henry Niles, un fou de la pire espèce, un assassin d'enfants, s'échappe de l'ambulance qui le ramenait en prison. Lorsqu'une fillette disparaît au cours d'une fête, la panique est générale dans le village. Quand le bruit court que le prisonnier s'est caché dans la ferme des Madruger, cinq villageois décident de s'y rendre avec un but très clair : assassiner Henry Niles et tous ceux qui voudraient les en empêcher. Huis clos glaçant, Les Chiens de paille, adapté au cinéma par Sam Peckinpah en 1972, est une lecture indispensable pour qui veut réfléchir sur le phénomène de meute et sur la nature de la violence. Un classique du genre enfin retraduit.

10/2022

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