Le Liban, ce pays que je ne connais pas

Georges (1), je le connaissais peu. De temps en temps, nous nous croisions dans l’ascenseur. Bonjour, bonsoir, il fait chaud, il fait froid aujourd’hui. Il avait trente ans, un visage basané, de grands yeux clairs. Mince. Il me souriait chaque fois. Je savais qu’il vivait encore avec ses parents au 26e étage de la tour où je me suis installé. Au Liban, on reste longtemps dans sa famille, dans l’attente de se marier ou faute de moyens financiers. Il travaillait depuis quatre ans dans la communication, d’après ce que j’ai pu apprendre.

Ce jour-là justement, le 4 août, il devait être heureux : il allait visiter un appartement à Gemmayze où il avait l’intention de s’installer.

Lors de la longue et rude bataille qui a conduit à l’existence de cette chronique, face aux forces liguées de la réaction et du patronat, le dit chroniqueur a obtenu deux victoires : le rythme est celui de ses envies ; il n’est pas tenu à l’actualité littéraire et peut donc, heureux homme, parler des auteurs qu’il aime et que, parfois, le grand public méconnait. 

Le gouvernement des Pays-Bas n'a pu mettre en place l'interdiction du téléchargement illégal de films, de livres ou de musique sur Internet. Les députés néerlandais ont majoritairement voté en faveur d'une motion qui demande au gouvernement de ne pas interdire le téléchargement illégal, rapporte l'AFP.

Avec ses quatre milliards d'euros de chiffre d'affaires, l'industrie du livre tient le haut du pavé dans le secteur culturel. Natacha Hombourger, qui pilote le groupe livre chez GfK, le cabinet d'analyse, donne quelques précisions sur le domaine français.

On le sait, les DRM constituent un des points de conflit autour du livre numérique. La diffusion de livres numériques sans DRM est considérée de façon quasi unanime par les utilisateurs comme une bonne nouvelle. La semaine dernière, on expliquait que c'était le cas sur la plateforme d'auto-édition LULU. Aujourd'hui, c'est au tour d'un distributeur aux Pays-Bas de franchir le pas. 

Fin juillet paraissait un article intitulé « La science-fiction n'a-t-elle plus d'avenir ? » dans le magazine Télérama (voir notre actualitté). Selon son auteur, les publications de science-fiction n'avaient plus le vent en poupe. Et les collections strictement SF avaient bien du mal à continuer d'exister tant ce genre se retrouvait noyé dans la littérature générale.

Le rapport vient de tomber, et immédiatement, les médias néerlandais diffusent l'information : les bibliothèques des Pays-Bas n'ont pas le droit de prêter des livres numériques. Le ministère de l'Education et de la Culture a exclu du cadre des missions qui sont attribuées aux établissements du pays le prêt d'ebooks, en arguant que l'exception au copyright ne s'appliquait qu'aux livres papier.

Les achats sur Internet : la consommation qui ne connaît pas la crise

Une femme exprime les difficultés d’apprentissage d’une langue étrangère. Mais à travers ces confidences d’une gêne de communication, il nous semble qu’Élisa Sartori raconte autre chose, qu’un récit enchâssé se love dans ces images, un drame ineffable, beau, profondément intime et éminemment visuel.

Énorme bévue dans un manuel de français. Vous avez un doute sur le passé simple du verbe avoir ? Selon Mon Cahier de Français 4e, publié par les éditions Magnard, il faut écrire « je vus, tu vus, il vut, nous vûmes, vous vûtes, ils vurent ». 

BONNES FEUILLES - Un récit au style incandescent, de l'autrice Emma Santos qui revient sur sa rupture amoureuse, empreinte de domination masculine et de violence, ainsi que sur sa naissance à l’écriture.

La Foire du Livre de Bruxelles ne connaît pas la crise

Suite au décès de Stieg Larsson, en 2004, David Lagercrantz, co-auteur de l'autobiographie Moi, Zlatan Ibrahimovic, a repris le flambeau aux commandes de la saga Millénium. Les 500 pages du quatrième opus sont rédigées et doivent paraître le 27 août dans 35 pays. Ce prochain roman s'intitulera Ce qui ne nous tue pas, annonce l'écrivain. Mais pour l'heure, ce dernier préfère ne pas encore dévoiler le mystère qui peut se cacher derrière ce titre.

Les librairies Libris ont offert une eBookkart à leurs clients d'octobre 2011 à janvier 2012 une

La nouvelle version colorisée de Tintin au pays des Soviets connaît un vif succès, selon les chiffres du baromètre GfK/Livres Hebdo. Pour sa première semaine de mise en vente, l’album se place directement à la tête du Top 20 des meilleures ventes, rapporte l’AFP.

Colin Niel est un écrivain de romans noirs. Sa série guyanaise a reçu de nombreux prix : Les Hamacs de carton (prix Ancres noires 2014), Ce qui reste en forêt (prix des lecteurs de l’Armitière 2014, prix Sang pour Sang Polar 2014) et Obia (prix des lecteurs Quais du polar/20 Minutes 2016, prix Polar Michel Lebrun 2016). Elle met en scène le personnage d’André Anato, un gendarme noir-marron à la recherche de ses origines.

Eh voilà : il suffit que le Figaro rapporte qu'un nouvel ouvrage de l'écrivain niçois Didier Van Cauwelaert sortira aux Editions Michel Lafon, pour qu'immédiatement, les foules s'embrasent.

Bon. Il suffit d’ouvrir la radio. D’écouter le journal. De lire un quotidien. Et cela nous tombe dessus : la rhétorique de l’époque, la rhétorique médiatique, est à la guerre. Avec son cortège de rodomontades. Et ses discours, a contrario, pacifistes et sirupeux. Comment l’ignorer ? C’est partout autour de nous. Partout.

Il y a des livres plus bouleversants qu’un ouragan. Enfants du diable est de ceux-là. C’est un livre-choc, loin des exercices livresques auxquels se livrent les écrivains à la mode, consacrés par les tops et/ou les marchés. C’est une histoire sans concessions, arrachée aux tripes, à l’imaginaire collectif d’un peuple. Une histoire découpée en petits chapitres, illuminée par l’urgence de l’écriture, comme un devoir de mémoire trop longtemps ajourné.

Les petits mythos P. Larbier et C. Cazenove

La cannibalisation du livre papier inquiète les libraires néerlandais, qui viennent de saisir la secrétaire d'État de la Culture Halbe Zijlstra. Celle-ci vient juste d'assurer que le Pays n'opterait pas pour un prix unique du livre numérique. (voir notre actualitté)

Le Liban, un État ennemi où les auteurs d'Israël n'ont pas accès

John Steinbeck vient de semer la confusion au sein de la Sûreté Générale et des libraires libanaises. Après l'annonce, via la page Facebook de l'association libanaise STOP Cultural Terrorism, d'une censure de l'ouvrage mondialement connu Des souris et des hommes, au Liban, tout n'aurait été que des quiproquos maladroitement menés.

Il a quitté la Colombie en 1996, pour vivre dans trois pays différents. Juan Gabriel Vasquez aura ainsi parcouru la France, la Belgique et l'Espagne.

Mince alors : on peut écrire dans le Parisien et se tromper ? Faut croire. Parce que selon toute vraisemblance, quand le quotidien a annoncé que prochainement, la maison Léo Scheer publierait un ouvrage de Jean-Luc Delarue, il n'en était rien du tout.

C'est grâce à EL James si l'on a pu voir arriver en librairie des anneaux vibrants et des ceintures un peu spéciales, et le monde le lui rend bien. La société Fifty Shades Ltd a enregistré des bénéfices de 9,8 millions £ pour l'année 2014, arrêtée en septembre dernier. Si les revenus sont toujours confortables, ils subissent une sérieuse baisse par rapport à l'année précédente, avec 25 millions £.

Il ne fallait pas moins qu’Alexandre Jardin, l’écrivain dont on connaît l’engagement politique et social, pour lancer une pareille opération. Il le clame lui-même : « Sans masques au 11 mai, le pays ne redémarrera pas. » Voici pourquoi il s’est lancé aux côtés de l’Afnor pour promouvoir une fabrication de masques massive.