La peau des autres

Les produits laitiers, des sensations pures ? Si le slogan de la fin des années 1990 semble avoir pris un coup de vieux, les Produits Laitiers, signature de l'interprofession laitière française (Cniel), souhaite sensibiliser la génération Z, peut-être trop encline à adopter des laits d'amande, de soja et autres. Une stratégie qui passe par la publication d'un manga, Mukai, qui relate la vie d'un producteur...

Terres lointaines, Episode 1 : Autre monde, autres moeurs

Ce prix récompense un roman d'anticipation prenant en compte le contexte environnemental actuel et futur. Il sera décerné à l'occasion d'Imaginales (le festival des mondes imaginaires), à Épinal dans les Vosges, le week-end des 2 et 3 juin 2012. 

Les autres gens, c'est cette grande série qualifiée de BDnovelas par la presse, qui résulte de l'envie que des auteurs de BD ont eu de faire quelque chose avec internet, leurs oeuvres, en creusant une solution pour expérimenter dans le domaine numérique.

Le billet diffusé est sans regret, au contraire : l'expérience Les Autres Gens menée depuis deux ans - soit deux saisons - sera arrêtée en juin 2012. Thomas Cadène, qui en était à l'origine et scénarisait, voire dessinait pour l'occasion, a décidé de mettre un terme à cette aventure.

La firme américaine a annoncé son intention de signer un accord avec la Commission européenne. Pour éviter une amende qui peut avoisiner les 10 % de son chiffre d’affaires, Amazon préfère reculer. Moralité, ses contrats seront revus, pour supprimer des clauses contraires aux règles sur la concurrence. Vivats et bravos de rigueur.

Voici un texte extrêmement marquant, à propos d’une relation toxique entre une mère et son fils, thème difficile traité avec une vraie puissance littéraire. Le nouveau roman de Pierre Perrin ressemble à un roman de formation qui raconte deux émancipations : l’une, impossible et ratée, celle de la mère, et l’autre, contrainte et difficile, celle du fils, comme deux chemins vers une liberté jamais tout à fait atteinte.

Ces nègres qui écrivent la vie des autres

L’herbe, toujours plus verte de l’autre côté, la vie plus douce, les gens plus simples : cet ailleurs idéalisé, Violaine Bérot le porte au paroxysme avec C’est plus beau là-bas. Un texte aux accents poétiques qui prennent de court, autant que son écriture incisive, articulée autour d’un « tu » comme une apostrophe au lecteur. Un « tu » qui, de la sorte, prend vie, mais reste longuement muet — un « tu, tu ».

Conférence de l’auteur

Le mardi 13 avril à 18h30

Les mécanismes des médias
Les défis et les limites du travail
des reporters

Institut néerlandais
121 rue de Lille – 75007 Paris
M° Assemblée nationale

Réservations : 0153591247 ou
info@institutneerlandais.com

ROMAN FRANCOPHONE - Un roman historique ? Surtout un roman intelligent et subtil que ce Dernier bain. Presque pictural. S'emparant du passé et de ses énigmes, racontées sans prétention à les expliquer. L'humain est un immense paradoxe et son Histoire un tableau qui en cache d'autres.

Pour échapper à l'oppression de ses parents alcooliques et défaitistes, un jeune garçon met le feu à la grange parental et fugue. Il va trouver refuge dans une foret interdite au public car les arbres menacent de tomber suite à une tempête. Le jeune s'y introduit et trouve une petite maison, partiellement détruite par un tronc d'arbre tombée sur le toit. Perdu, il va prendre l'identité du jeune garçon qui habitait la demeure pour se métamorphoser, progressivement et par l'écriture, par Antoine.
Antoine rencontre un personnage inquiétant mais décisif. C'est un vieil homme édenté qu'il prend d'abord pour un criminel, à cause de sa mallette mystérieuse, avant de se rendre compte que cette mallette contient en fait un saxophone. Le vieil homme qui ne parle pas, le comprend et va lui donner la force de survivre…
À moins que toutes ces aventures ne soient qu'un rêve, un désir, un cauchemar, une vision …
Le lecteur ne sait pas explicitement s'il a vécu ce que le narrateur raconte mais se laisse tout de même emporter dans cette histoire, sombre, étrange et empreinte d'espoir.

AppStore : La croissance des ebooks explose les autres applications

Amateur de poésie, ou plus largement, découvreur de choses incongrues, le Marché de la poésie sera l'occasion de renouer avec Arthur de Charleville-Mézières, à plus d'un titre. Intra-Muros, si l'on peut dire, ou encore, en voyageant, sans se salir ni s'user les semelles de vent...

Si les revendeurs vont monter au créneau dans le cadre de la loi sur le Prix Unique du Livre Numérique, un autre acteur de taille dans la chaîne du livre s'est fait mettre sans douceur à la porte des discussions qui ont eu lieu hier à l'Assemblée nationale.

Le magazine dédié aux « livres de et pour les femmes indépendantes », For Books' Sake, appelle sa communauté de lecteurs à contribuer une nouvelle rubrique qui présentera des tatouages littéraires.

A y regarder de près, de nombreuses multinationales œuvrant dans le logiciel et le matériel informatiques pratiquent des prix très différents d'un pays à l'autre. C'est précisément ce que critique en ce moment la presse australienne. L'île se dit être victime d'écarts de prix totalement injustifiés et pénalisants économiquement, rapporte PCINpact.

Depuis le lancement de Les autres gens, un vaste chemin a été parcouru par Thomas Cadène et ses petites camarades. Et surtout une nouvelle orientation pour la Bédénovelas qui a débuté en mars 2010.

Quand la violence ne déborde pas, il crie après tout. Après la mère. Après l’enfant. Après le chien. À la niche, le chien.

Nul n’aurait imaginé que le parrainage d’une manifestation, qui plus est consacrée à la poésie, susciterait la déferlante et l'ire que l’on observe. Sylvain Tesson, parrain du Printemps des poètes 2024, cette annonce a déclenché une première tribune ralliant 1200 signataires, mécontents de ce choix. L’effet boule de net n’a pas tardé : désormais, les pétitions affluent, brandissant la liberté d’expression… 

Du nouveau en date entre exclusivités et prochaines sorties de blockbusters, annoncées lors de la dernière Comic Con (

Vous vous souvenez de la bibliopégie anthropodermique ? (mais si, les livres en peau humaine,

Murielle Barbery en boule contre l'autre hérisson (un peu...)

Il y a certaines choses que l'on aime garder en permanence sur soi : pour Marylin, ce fut le Chanel n°5, pour d'autres, un livre fait très bien l'affaire. Pour affirmer leur amour débordant de l'objet, ou la passion unilatérale qu'ils vouent pour une oeuvre, certains lecteurs n'hésitent pas à faire de leur épiderme un coin de page, où inscrire un hommage à l'écrit.

Les bancs du stand du Motif (Observatoire du Livre et de l'écrit en Ile-de-France) ne sont pas assez nombreux pour le public venu écouter aujourd'hui Michel Vuillermoz et Philippe Di Folco parler du scénario. Mathieu Almaric n'ayant pu être présent pour cause d'un empêchement, ils ont su animer avec humour et légèreté une conférence-débat avec un public un peu timide.

L'imaginaire sans barrières

Les cuisses de l’une collent à la banquette d’un train sous l’effet de la chaleur. Le froid engourdit les doigts d’une autre, tandis qu’elle tente de se réchauffer aux flammes d’un feu de camp. La paume d’une autre encore est blessée par les ongles de l’amie qui serre trop fort sa main. Dix textes, dix femmes. Elles se demandent qui elles sont, à quoi elles ressemblent, elles font face à la brutalité, cherchent une consolation.