Il n’y a certainement rien de pire pour des dessinateurs, et plus encore pour les caricaturistes, que de devoir expliquer leur création. Charlie Hebdo, une fois encore, entraîne l’indignation du peuple italien, profondément choqué dans son ensemble par un dessin, puis un second, évoquant le tremblement de terre qui a détruit trois villages du centre du pays. Près de 300 morts, plus de 400 blessés. Et une caricature, et une autre, qui provoquent une colère nationale. Selon Daniel Pennac, la liberté d’expression est à défendre, mais la « connerie » est bien là.