L'affaire Al Mansour

Depuis déjà trois ans Laurent Astier et Denis Robert travaillent à la conversion en bande dessinée de l’entremêlement d’intrigues qui s’enracine autour de l’affaire Clearstream. Après deux tomes sortis aux éditions Dargaud, « L’argent invisible » et « L’enquête », c’est « Manipulation » qui vient couronner cette mise au clair d’un épisode politico-financier peu compréhensible du pékin moyen.

« L'enquête » sortie dans les salles le 11/02 est adaptée de la bande dessinée de Denis Robert et Laurent Astier, l'Affaire des affaires. Une bonne occasion de (re) découvrir cette série de 4 albums publiés pour l'occasion dans une intégrale de 700 pages. par Matthieu Morvan

L'Affaire des affaires, prix de la BD d'actualité et reportage de France Info

La situation s'est à nouveau dégradée, à Gaza, où les affrontements entre les forces armées israéliennes et le Hamas islamiste se font au détriment des civils. En quelques jours seulement, plus de 200 Palestiniens ont trouvé la mort, au cours de bombardements de l'armée israélienne. Aux pertes humaines s'ajoutent des destructions de quartiers entiers : la librairie Samir Mansour, à Gaza, n'est plus que décombres.

La librairie de Samir Mansour, véritable institution dans la bande de Gaza, avait été totalement pulvérisée lors d'une frappe israélienne, le 18 mai 2021. Résonnait alors l'un des derniers conflits en date à Gaza. Près d'un an plus tard, la plus importante librairie de l'enclave palestinienne, sous blocus depuis 2007, rouvre ses portes. Un nouvel établissement bien plus grand que le précédent, financé grâce à un important élan de solidarité à l'échelle internationale. 

La librairie de Samir Mansour, véritable institution dans la bande de Gaza, a été totalement détruite par une frappe israélienne le 18 mai dernier lors du dernier conflit à Gaza. Grâce au financement participatif sur la plateforme gofundme, le libraire a reconstruit, à 90%, un nouveau magasin trois fois plus grand que le précédent. La librairie 2.0 s'apprête à ouvrir à la fin du mois.

BONNES FEUILLES - Hishâm est marchand de livres anciens au Caire. Jeune homme solitaire et fragile, il est habité par des manuscrits et des personnages d’autres temps.

Le 18 mai dernier, la librairie Samir Mansour était détruite par des frappes israéliennes. Symbole culturel de la ville, la boutique abritait près de 100.000 ouvrages sur deux étages. Aujourd’hui, des dons d’argent et de livres affluent du monde entier pour redonner une seconde vie au lieu.

Il fera fortune progressivement, commençant un boulot sur les docks, pour progresser et presser le bouton du dernier étage dans l’ascenseur social.

Et dire que Moulinsart voudrait interdire cette production de l’esprit, prenant pour prétexte idiot qu’elle serait une contrefaçon des aventures du journaliste à la houppette

En 2018, Ahmed Mansoor s'est vu infliger une peine de prison de 10 ans, qui faisait déjà suite à plusieurs années d'arrestations et de surveillance par les autorités. Poète et blogueur, il est coupable, aux yeux des autorités des Émirats arabes unis, d'avoir appelé à des réformes et au respect des droits de l'homme.

BONNES FEUILLES - Novembre 1971. Dan Cooper devient le plus mystérieux des pirates de l’air de l’Histoire. Après avoir détourné un Boeing 727, il saute en parachute au-dessus des forêts de Portland et disparaît à tout jamais avec sa rançon de 200 000 USD. Pour le journaliste Mark Anderson, cette affaire est une obsession.

Nouvel épisode dans l'affaire Tintin au Congo

Nouvelles réactions dans l'affaire de la gifle

Certains l'avaient oublié. D'autres s'en souvenaient que trop. Mais voilà qu'il revient sur le devant de la scène en publiant, en auto-édition, l'Enculé, un roman en forme de confession autour de l'affaire DSK. Marc-Edourd Nabe vendra son ouvrage de 250 pages au prix de 24 € sur son propre site Internet.

Nous l'avions observé il y a un mois : l'affaire DSK était l'occasion de la remise au goût du jour de tous les ouvrages traitant de près ou de loin de l'ancien directeur du FMI

Dans cette histoire de fermeture de l'hebdo News of the World, la société mère, News Corp, est gentiment embarrassée. C'est que Rupert Murdoch, le grand patron, commence à se sentir un peu oppressé. Tout en expliquant : «

Denis Langlois, premier avocat de la famille Seznec, écrit le livre Pour en finir avec l'Affaire Seznec (La Différence, 2015) qui devrait conclure cette affaire vieille de près d'un siècle. Non seulement il émet l'hypothèse la plus plausible sur le meurtre de Quémeneur, mais, en homme de conviction, il défend une position éthique de la Justice qui doit accorder « le bénéfice du doute » à l'accusé lorsqu'elle est incapable de produire des preuves incontestables.

« J’ai bu la vodka du diable ! »

Le commissaire de la concurrence à l'Union européenne a décidé qu'il souhaitait comprendre le conflit qui oppose actuellement Amazon et Hachette, aux États-Unis. C'est à l'occasion d'une conférence de presse que Joaquin Almunia a expliqué que la Commission était « penchée sur cette question et essayait de la comprendre ». Et pour cause, le marché européen pourrait également être concerné par ces questions.

L’affaire Alaska Sanders et L’énigme de la chambre 622 de Joël Dicker publié par sa maison Rosie & Wolfe restent en tête des ventes pour cette 11e semaine. Avec respectivement 53.449 et 23.314 exemplaires écoulés cette semaine, ils ne sauraient cependant éclipser les trois entrées qui viennent bousculer le top 5. Ainsi on retrouve juste derrière le Genevois, la sortie en poche de Skidamarink de Guillaume Musso vendu à 22.011 exemplaires suivi par le tome 17 du manga Tokyo Revengers chez Glénat (16.342 ex.).

Il y a longtemps qu’un héros français n’avait pas été soumis à telle épreuve.

Depuis le début de la semaine, c’est une consternation qui s’installe. Les révélations parues dans la presse autour de l’affaire Panama Papers sidèrent littéralement – et dévoilent une véritable organisation mondialisée autour de l’évasion fiscale. Le modèle offshore dévoilé à travers les révélations n’en finit pas d’éclabousser les personnalités, dirigeants, politiques. Et dans le secteur de l’édition, un premier nom vient de sortir. 

Pour un traducteur, il existe deux types de poètes : les poètes morts et les poètes encore vivants. Si, dans le premier cas, le traducteur jouit a priori d'une liberté quasi totale, en revanche, dans le second cas, et pour peu que l'auteur s'implique dans le travail de traduction avec une certaine maîtrise de la langue du traducteur, ce dernier doit alors se plier à des contraintes, voire des directives de la part de l'auteur, sources de malentendus qu'il faut lever.

Octave Mirbeau, peintre redoutable et visionnaire de la société de la fin du XIXe siècle semble traverser les époques et nous livre dans Les affaires sont les affaires un tableau entre sagacité et intimité de la comédie humaine.

Acquittée. Pour Anna Lindstedt, le procès qui s’ouvrait en Suède sentait le soufre. Au cœur de la procédure, Stockholm reprochait à son ancienne ambassadrice d’avoir tenté une négociation directe avec le gouvernement chinois. Et ce, en dehors des sentiers diplomatiques autorisés. 

Après le piratage de la messagerie de son directeur Richard Descoings (avoir notre actualitté) l'Institut de sciences politiques de Paris a annoncé le dépôt d'une plainte contre x.

Après la lecture par un enseignant dans une classe de CM1-CM2 d'une scène de viol tirée du roman Betty-Coton (paru en 2005 chez Acte Sud Junior et aujourd'hui épuisé) pour évoquer l'esclavage, l'indignation est unanime. Les parents, interpellés par leurs enfants, ont rapidement fait part de leurs inquiétudes quand le ministre de l'Education nationale est allé jusqu'à demander des sanctions à l'encontre de l'enseignant.

Chaque 13 janvier, on peut célébrer l'anniversaire du célèbre article d'Émile Zola défendant l'officier Dreyfus, publié dans L'Aurore en 1898. L'affaire Dreyfus soulevait l'indignation, d'un côté comme de l'autre, et divisa le peuple des intellectuels, qu'elle avait créés par la même occasion. 

Suite à la diffusion du film franco-iranien Persepolis en octobre 2011, le dirigeant de la chaîne privée tunisienne Nessma, Nabil Karoui, a été condamné à une amende 2400 dinars (1200 euros) au titre de trouble à l'ordre public et atteinte portée aux bonnes mœurs. L'objet du délit repose essentiellement sur la présence, dans le film, d'une scène où Allah est dessiné.