L'Avalée des avalés

Chaque semaine, le site Expressio propose de faire découvrir sur ActuaLitté une expression de la langue française, pour explorer les petites perles de notre langage, et en comprendre les évolutions. Aujourd'hui, dans une période d'austérité et d'incertitude, examinons donc : Avaler des poires d'angoisse...

L’acteur Brad Pitt vient de faire la Une de l’actualité à cause de la fin annoncée de son mariage avec Angelina Jolie, un couple qui a fait rêver le public pendant des années. Cependant, il ne faudrait pas que cette information en éclipse une autre presque aussi importante : la sortie d’un livre consacré à ce que mange Brad Pitt dans ses films.

« […] les volumes de la “Série Noire” ne peuvent pas sans danger être mis entre toutes les mains » écrivait Marcel Duhamel, dans son manifeste d’après-guerre, posant les fondations de la Série Noire (Gallimard). Chaque livre lu est une commotion littéraire, ou n’est pas. Une philosophie suivie par Aurélien Masson, actuel directeur de la collection, qui creuse toujours plus loin ce sillon en s’immergeant dans les abysses d’une littérature provocante et brutale, sous la surface policée du monde.

Le mois d'août est là, l'ailleurs vous appelle, et rien de tel qu'un livre feel good pour profiter à fond de vos vacances. Justement, les éditions Nathan et ActuaLitté vous proposent de remporter un exemplaire de J'ai avalé un arc-en-ciel, le roman à succès d'Erwan Ji. Cet été au bord de la piscine, plongez-vous dans les tribulations de Capucine, ado drôle, sensible et pétillante dont la vie va changer suite à un bouleversement qu'elle était loin d'imaginer...

Figure historique du Québec, Réjean Ducharme candidat malheureux du prix Goncourt en 1966. Décédé en août dernier, son livre L’avalée des avalés, figure au Registre du patrimoine culturel du Québec. Et le Théâtre du Nouveau Monde (TNM) vient de recevoir la charge de ses droits d’auteur et de parolier.

À l’âge de 76 ans, l’écrivain canadien Réjean Ducharme est décédé, à Montréal. Son éditeur, la maison Gallimard, a annoncé la nouvelle en évoquant son tout premier roman, L’avalée des avalés, qui connut un succès spectaculaire : le livre fut publié en octobre 1966, avec un retentissement de chaque côté de l’Atlantique.

Consacré prix Goncourt 1966, le livre de Réjean Ducharme, L’avalée des avalés, était pourtant un premier roman. Les droits avaient été achetés par les éditions Gallimard qui connurent la consécration de la rentrée littéraire, cette année-là. Et cinquante ans plus tard, voici que le livre entre dans le Registre du patrimoine culturel du Québec. 

Malgré sa disparition en 2017, l'écrivain Réjean Ducharme reste un auteur qui fascine le Québec et le monde entier : mystérieux, volontiers anonyme, l'auteur du livre culte L’Avalée des avalés (1966) est resté toute sa vie insaisissable. Le Musée de la civilisation, à Québec, vient de recevoir une donation qui permettra de recréer les lieux de travail de l'écrivain, d'ici 2022.

À l'occasion des 200 ans de la naissance de Charles Dickens, un sondage Penguin Books place ce personnage d'Un chant de Noël (A Christmas Carol, 1843) de Charles Dickens en tête des classements des lecteurs de Grande-Bretagne. 

Les Grandes Batailles Navales en collaboration avec le Musée National de la Marine et soutenue par l’Académie des Arts et Sciences de la Mer vient de recevoir le prix de l’Académie de Marine 2019.

BONNES FEUILLES - Mêlant plusieurs gammes littéraires, à la fois roman de l’attente, road movie et livre de mémoire, Cavales mêle aussi plusieurs registres de langue et de narration pour mieux faire apparaître le paradoxe de nos solitudes où les autres tiennent tant de place, la douleur de l’arrachement et l’impossibilité du deuil.

Troisième opus de la série Loup Gris de écrit pas Gilles Bizouerne et illustré par Ronan Badel, ce nouvel album, accessible dès quatre ans, est une réussite, un moment formidable de lecture à partager, à raconter à voix haute avec l'assurance de déclencher une joyeuse ambiance et des éclats de rire.

Jusqu’à présent plutôt réservée, la ministre de la Culture, Audrey Azoulay, vient de signer une tribune, publiée sur sa page Facebook : « 7 mai : un vote de résistance culturelle ». Le message est clair : non seulement il importe d’aller voter, mais plus encore, de voter pour que la France ne tombe pas sous le coup du Front national.

Laissons une seconde les problématiques de contenu - pas très longtemps - pour se pencher avec la firme Forrester, sur les enjeux des contenants. Les zexperts zanalystes viennent d'avaler le marc de café avant de plonger dans leur boule de cristal....

Rares sont les observateurs américains à avoir pris position en faveur d'Apple, depuis le déclenchement du procès pour entente. Et plus rares encore, après la condamnation de la firme, accusée et reconnue coupable d'avoir augmenté artificiellement le prix de vente des livres numériques sur le territoire. Et la décision de la juge Denise Cote fut avalée comme une splendide couleuvre...

Le Triple A, la presse ne parle plus que de cela. Et avec un gouvernement qui désormais minimise, ou tente de faire avaler que finalement, cela n'est plus si grave, difficile de comprendre pourquoi les enjeux initiaux de cette dégradation furent tout d'abord si importants. 

La politique tarifaire sur le livre numérique, en France, maintient les raisons d'être d'un piratage de ces fichiers. Une justification certes dure à avaler, mais les faits sont là : trop cher, c'est trop cher. Et quand les poches se retrouvent à des tarifs inférieurs de 10 euros ou plus, à ceux d'un ebook, forcément, le consommateur grince des dents.

La saga des Simpson, ce sont 27 saisons d’une grosse vingtaine d’épisodes, ce qui représente, à raison de 25 minutes, peu ou prou par épisodes, beaucoup de temps à perdre devant son écran. Pourquoi ne pas s’avaler 500 épisodes d’une seule traite, directement en intraveineuse dans les globes oculaires ? 

Les auteurs auront été payés – on l’espère –, les exposants repartent avec des avis mitigés, sur une palette d’émotions allant de l’ire à l’exultation... La grande librairie de la Porte de Versailles a fermé ses portes, ouvertes avec la polémique macronienne, autour du stand la Russie. Invité d’honneur, le pays eut du mal à avaler la pilule.

Il en va des services numériques comme des feuilles mortes, on finit par ne plus les apercevoir. C’est ainsi qu’Amazon nous rappelle, dans un instant de grâce, qu’il existait un outil destiné à transformer les flux RSS des blogs en livres numériques. Et qu’il ferme. Ce qui fait deux nouvelles bien difficiles à avaler d’un coup.

C'est un livre à ressentir, un livre où la puissance des mots éveille tous nos sens. En lisant, Bruce Machart, vous sentez vos pieds s'enfoncer dans la boue et devenir lourds, l'humidité désagréable pénétrer peu à peu dans vos chaussures. Vous entendez les corneilles se disputer à grands cris, les rasades de whiskey et d'alcool de maïs, âprement avalées.

Tout le monde a repris la route du travail, semble-t-il, et la rédaction renoue avec un rythme de croisière – assez frénétique, à en croire les volumes de café et de thé avalés. Et pourtant, chaque semaine, les membres postent sur leurs réseaux leurs coups de cœur du moment : #ActuaLittéAime. Lesquels sont ensuite repris dans une revue de presse sabbatique autant que sympathique.

Dans la boutique d’Apple, Collection © XIX vient de faire son apparition. Il s’agit de titres numérisés, relevant du domaine public et que la BnF a choisi de commercialiser. Le lancement s’effectue avec iBooks, pour 99 centimes par titre. Mais les observateurs ne manqueront pas certains détails, couleuvres passablement amères à avaler.

En avril 2018, scandale chez Amazon : le leader occidental de la vente en ligne était envoyé au coin. Au petit coin auquel ses salariés n’ont pas accès… Les employés des entrepôts manquaient tellement de pause pipi, qu’ils étaient contraints d’utiliser des bouteilles en plastique. Et après avoir nié de toutes ses forces, la firme avoue. Un calice bien amer à avaler, assurément.

L’Avancée de la nuit est un roman à la beauté quasiment insupportable. Un livre qui vous irradie, se lit comme on avale une boisson forte, à petites gorgées, qui vous brûle la gueule et vous troue le ventre. C’est une histoire d’amour, sur près de trente ans, qui finit mal, on le sait dès le début.

Elle a neuf ans, est britannique, un sourire de petite fille radieuse, et vient d'avaler quelque 364 livres en l'espace de 7 mois. Qui a dit que les enfants ne lisaient plus ? En tout cas, elle, a largement de quoi en remontrer aux grands lecteurs. « J'aime surtout les livres avec des animaux ou de la magie à l'intérieur » explique-t-elle, poliment au Daily Mail.

De Montréal – L’exposition Le Lactume accueille les visiteurs du Salon du livre de Montréal. Unique en son genre, elle présente des dessins du livre Le Lactume, dans une mise en espace ludique, véritable immersion dans l’univers du dernier ouvrage de Réjean Ducharme. 

À quelques semaines de Noël, les libraires ont appris qu'ils ne pourraient pas être approvisionnés en livres, sinon sous des conditions commerciales difficiles à avaler. L'accident industriel que traverse MDS, filiale de distribution du groupe, a provoqué bien des réactions depuis ce premier courrier parvenu aux librairies. Christian Thorel, Jean-Marie Ozanne, Olivier Lhostis et Benoît Bougerol signent ici une tribune portant une remarque essentielle, dans les relations commerciales... et les impératifs législatifs.

Le temps de la lecture, réputé incompressible, manquerait de plus en plus en une période de réseaux sociaux et de sollicitations numériques. Pour autant, Ebook Friendly veut démontrer qu’il existe des romans que l’on peut avaler en une heure, chrono. Et pour lancer le marathon de lecture, le site propose dans une infographie un choix de 24 livres, pour lesquels il suffira d’une heure. 

Vingt ans que Josep Pla, dit Pep, élève des autruches. Des poulets de 100 kg. Sûr qu’il y a plus à manger là-dessus que sur un lapin. Deux fois plus de protéines que le bœuf, « moins de calories, moins de cholestérol ». De quoi donner à réfléchir, le jour où l’on attaquera un régime, non ? Paraît aussi que l’autruche, c’est comme les porcs : ça avale tout…