Joan Ott

La New York Public Library réunira dans ses collections patrimoniales Joan Didion et John Gregory Dunne, couple littéraire de la modernité américaine. L'autrice américaine, décédée en 2021, avait fait le deuil de son époux, mort en 2003, dans L'Année de la pensée magique (2007, Grasset, traduit par Pierre Demarty).

C'est vrai que l'on pourrait ne pas le croire, à force de les étudier une fois mort, tous ces auteurs, mais ils sont forcément passés par la case 20 ans, crise d'adolescence, rébellion et tout le toutim...

Nous nous  connaissons et nous reconnaissons dans les échos que certains livres  éveillent en nous. La fonction même d’un écrivain est de répandre son être, de donner le plus de vie possible à toutes les vies, de demander à toutes les vies de lui donner le plus possible d'elles, de réaliser avec elles, dans une collaboration obscure et magnifique, une harmonie d'autant plus  nécessaire en ces temps mauvais de confinement. Par Jacques Voissard.

Les auteurs déboussolés face à l'Opt-Out de Google

À l’image du discours de Martin Luther King, I have a dream, la chanson de John Lennon, Imagine, est l’un des plus beaux messages de paix qui soit. Pour la Journée internationale de la Paix 2017, l’éditeur Houghton Mifflin Harcourt publiera un ouvrage illustrant ce texte.

Les auteurs avaient été les premiers à réagir contre la constitution d'une base de livres indisponibles que l'Etat allait faire numériser. Puis certains éditeurs, de plus en plus nombreux, se sont aperçus de la supercherie, et ont découvert le pot aux roses. Le temps qui allait être perdu dans cette histoire, pour formuler les demandes de retrait, était insensé...

L'opt-out de Google books, une approche au napalm (Planeta)

Le chef d'orchestre britannique John Eliot Gardiner vient de publier une véritable somme autour du compositeur Jean-Sébastien Bach. C'est l'histoire d'une vie qui se retrouve dans Musique au château du ciel (746 pages, 35 €), traduit de l'anglais par Laurent Cantagrel et publié en France chez Flammarion.

LECFestival22 – Les membres du jury du Prix Jean Monnet de littérature européenne se sont réunis à Paris et ont décerné la récompense à l’auteur Jón Kalman Stefánsson pour son roman Ton absence n’est que ténèbres, traduit de l’islandais par Éric Boury, paru aux éditions Grasset en janvier 2022. La remise du prix aura lieu, en sa présence, à Cognac, le samedi 19 novembre, à 18h, à la Salamandre, dans le cadre du 35e festival des Littératures Européennes.

Mais que se passe-t-il dans le monde dématérialisé de la bande dessinée ? Sur les réseaux sociaux, Jean Sarkozy, fils de son Nicolas de papa, a décidé de se lancer dans les caricatures de presse. Et c'est sous le patronat de Joann Sfar qu'il se lance, avec un appel du pied sidérant, voyez plutôt : 

Ce 18 avril, le candidat Jean-Luc Mélenchon sera en meeting à travers sept villes : une ubiquité que les autres aspirants à la présidence lui envient évidemment. Depuis Dijon, le représentant de La France Insoumise sera retransmis par hologramme. Mais d'où vient cette manie de l'omniprésence ?

Les propositions de la Commission européenne concernant la réforme du droit d’auteur ont montré une certaine évolution – notamment sur la question territoriale de la gestion des droits. Et les réactions s’enchaînent. 

Le Jury du Fémina a tranché : c'est Philippe Jaenada, pour La Serpe (Julliard) qui vient d'être sacré pour les romans fançais. Pour les romans étrangers, c'est John Edgar Wideman, pour Écrire pour sauver une vie, le dossier Louis Till (Gallimard), traduit par Catherine Richard-Mas, qui se voit récompensé, en compagnie de Jean-Luc Coatalem qui remporte avec Mes pas vont ailleurs (Stock) le prix dans la catégorie Essais. 

Le 24 novembre 1989, l'écrivain britannique John Le Carré est l'invité de Bernard Pivot dans l'émission Apostrophes pour présenter son livre La Maison Russie, alors tout juste publié aux éditions Robert Laffont dans une traduction de Mimi Perrin et Isabelle Perrin. L'occasion d'évoquer le passé de l'écrivain, et son pseudonyme...

Lectures - Jeudi 3 juillet 2014 à 20h00 - A la librairie

Il dit détester sa table de travail.

L’inspiration lui vient en marchant « le mouvement des jambes conférant leur rythme aux phrases, une musique, avant que je transcrive le tout tantôt à la plume, tantôt en pianotant sur le clavier. Tout est du premier jet. »

Le Samouraï est aujourd'hui un film culte : Alain Delon y incarne un tueur froid, insensible, qui inspirera de nombreux réalisateurs, comme Jim Jarmusch pour Ghost Dog, John Woo pour Le Syndicat du Crime et The Killer ou encore Antoine Fuqua pour Un tueur pour cible. Jean-Pierre Melville se serait inspiré du roman The Ronin de Goan McLeod pour l'écriture du scénario.

Plus que tout autre roman semble-t-il, ce livre EST l'Islande, "à peine habitable les mauvaises années". Derrière ses pages, soufflent le vent, la tempête sur l'océan noir et agité. Les mains qui les tournent, malhabiles, sont comme imprégnées d'humidité. Asséchés par le sel, les doigts, meurtris par l'air glacial et engourdis par le gel, semblent ainsi, eux-aussi, prêts à remonter les filets de pêche, enserrer une jolie fille ou tenir fermement les verres qui s'entrechoqueront jusqu'au petit matin. Derrière ses pages, résonnent aussi les jurons et l'amertume, au sujet des Américains ou des quotas de pêche, les remords, les mensonges et les peines qui se mélangent gracieusement avec la poésie de Sigurjónsson,  la musique de Bach ou des Pink Floyd ou même le silence, plus expressif ici qu'ailleurs.

BONNES FEUILLES - Dans ce café d’un petit bourg où Jean-Luc et Jean-Claude ont la permission, tous les jeudis, de venir boire un verre (sans alcool), les choses prennent ce jeudi un tour inhabituel. 

Voilà six semaines, débutait l’aventure de la publication pour Marc Varence : manuscrit achevé sous le bras, il part en quête d’une maison qui se retrouver dans son livre, et acceptera de le publier. Toute cette histoire, si commune et si méconnue pourtant, est relatée dans un billet hebdomadaire. Soumettre le livre, c’est s’exposer, et accepter des critiques qualitatives sur la narration. Première règle du Fight Club : on ne parle pas du Fight Club. Deuxième règle : on ne se réjouit pas des seules critiques de ses proches. Manuscrit Story, épisode #5.

Douze ans après son dernier récit, Thomas Ott a fait son grand retour avec La Forêt, publié en France par les éditions Martin de Halleux. 25 tableaux saisissants, démesurés et sans paroles, pour raconter une histoire : l'auteur et l'éditeur invitent à une exposition des œuvres originales à la Galerie Martel, à Paris.

À 80 ans, l'auteure, journaliste et essayiste Joan Didion devient la nouvelle égérie de la marque Céline pour la saison printemps 2015. Outre sa renommée littéraire, l'Américaine est une véritable icône de la mode, justement parce qu'elle s'habillait sans style particulier, mais avec une classe folle. Elle partagera l'affiche avec la danseuse Marie-Agnès Gillot et la mannequin Freya Lawrence.

Malgré la quantité d’ouvrages qu’elle publia, et les millions de lecteurs qu’elle connut, Joan Walsh Anglund ne fut que peu traduite en français. Pourtant prolifique, elle a régalé ses fans de dessins qui cherchaient à capter l’essence de l’enfance. Elle vivait dans le Connecticut, dans le comté de Litchfield. Elle est décédée ce 9 mars à son domicile, à l’âge de 95 ans, ainsi que l'annonce sa fille, Joy.

Joan Heliot, La Lune n’est pas pour nous

L'auteure américaine Joan Didion, chroniqueuse de la contre-culture des années 1960 et 1970, a partagé sa carrière entre le journalisme, la fiction et la non-fiction, marquant ce dernier genre de sa prose et de son style. Elle est morte à l'âge de 87 ans, ce 23 décembre, des suites de la maladie de Parkinson, à son domicile de Manhattan.

Ce livre appartient à la catégorie des livres qui plaisent d'emblée aux parents. Un humour décalé, assez subtil, beaucoup de fantaisie, de la poésie également et l'air de rien, une façon d'appréhender la vie autrement, une invitation à changer le monde, sans long discours ni grandes réformes. Juste en s'amusant, en inversant le mouvement trop bien huilé d'une petite vie programmée sans surprise et tellement ritualisée.

En apprenant qu'un mariage gay allait avoir lieu à Riverdale, ville fictive du célèbre comics américain Archie, l'Association américaine pour la Famille n'avait pas lésiné sur les moyens. Et pour cause : le comics devait être vendu dans les magasins de jouets Toys 'R' Us, exposant leurs enfants à des sujets « trop compliqués pour eux ». L'éditeur des comics Archie n'a pas cédé aux injonctions des mères en colère, et celles-ci lui ont fourni une telle publicité que tous les stocks sont épuisés.