En mars 2018, quelques mois après la disparition de Jean d'Ormesson, le 5 décembre 2017, sa fille Héloïse d'Ormesson annonce la création d'un prix littéraire pour lui rendre hommage. « C’est avec joie et fierté que je vous annonce la création du prix Jean d’Ormesson, qui sera décerné le 6 juin prochain au Centre national du livre (pour s’approcher de la date anniversaire de la naissance de mon père le 16 juin 1925) », explique-t-elle.
Venu au monde dans le 7e arrondissement de Paris, le 16 juin 1925, au sein d’une famille noble, Jean d'Ormesson s'engagea tardivement, de son propre aveu, dans l'écriture, trop occupé qu'il était à lire. Il publie son premier ouvrage, L’amour est un plaisir, en 1956, aux éditions Julliard, mais son livre La gloire de l’Empire, en 1971, lui vaut une reconnaissance littéraire avec le Grand Prix du roman de l’Académie française.
« Soleil de juin luit de grand matin », comme chacun le sait : voilà qui tombe à pic, tout le mois de juin sera consacré, week-end après week-end, au 9e Art. La ville d'Amiens accueille ses traditionnels Rendez-vous de la BD, mais celle-ci prend ses quartiers, bien plus que d'ordinaire.
En raison de la crise sanitaire du Covid-19 et à la suite de la fermeture des librairies, sans oublier l’annulation des salons du livre, les Éditions d’en bas ont choisi la riposte. La maison, qui célèbre ses 45 ans, a souhaité partager son histoire, à travers des podcasts et des vidéos de leurs auteurs. Mais également faire découvrir des livres plus anciens à travers toutes ces années de publications.
Du 1er juin au 23, les week-ends du mois de juin seront consacrés à la bande dessinée à travers la 28e édition des Rendez-vous de la BD d’Amiens. Quatre dates, où l’on retrouvera dans la Halle Freyssinet expositions, rencontres et autres surprises.
Le 64e congrès de l'ABF se déroulera à La Rochelle à l'espace Encan, du 7 au 9 juin 2018, sur le thème : À quoi servent les bibliothèques ?
Romans graphiques
"L'heure de la promenade était là et je ne le voyais pas. Il devait m'attendre quelque part. "... En dessinant Jim, son chien récemment disparu, François Schuiten a trouvé une nouvelle fois dans l'art de la bande dessinée le moyen de combler le vide intérieur et d'honorer ce qui lui est cher. Depuis le décès de son discret mais fidèle allié du quotidien, l'artiste n'a eu de cesse de lui rendre hommage en produisant une illustration par jour, pour ressentir encore un peu sa présence tout en acceptant de le laisser partir. En compilant ces illustrations dans un ouvrage à la fabrication soignée, François Schuiten souligne, avec la majesté qui caractérise toute son oeuvre, les liens puissants et invisibles qui se tissent entre les hommes et leurs animaux de compagnie, et apporte un peu de chaleur à ceux qui connaissent ou redoutent la fin inévitable d'une relation extraordinaire.
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