Jean de Radiguès

Max de Radiguès avait publié l'année dernière « Frangins », une première BD pour jeunes ados chez Sarbacane

Max de Radiguès, auteur de Frangins, 520 km, Simon & Louise, L’âge dur, Batard, Stig et Tilde rejoint la maison Sarbacane comme directeur de collection BD en jeunesse YA (Ado — Young Adult).

PORTRAIT – De L’âge dur à Hobo mom, d’Orignal à Frangins, de Simon et Louise à Bâtard, cela fait une décennie que les bandes dessinées de Max de Radiguès se succèdent sur les tables des librairies. Des albums reconnaissables par leur ligne claire, leur style épuré et la mise en avant des personnages. Pas de décors détaillés, d’illustrations ultraréalistes ou de recherche plastique sophistiquée : le trait se veut simple et le dessin est utilisé avant tout au service du récit. Parcours d’un jeune auteur et éditeur passionné.

Le Prix SNCF du Polar 2018 a été décerné hier soir à l'écrivain espagnol Victor del Arbol, dans la catégorie roman, pour son livre Toutes les vagues de l'océan, publié dans la collection Babel Noir des éditions Actes Sud et traduit par Claude Bleton. Max de Radiguès hérite, lui, du Prix SNCF du Polar dans la catégorie BD pour Bâtard, publié chez Casterman.

Imaginez une fusée sur son pas de tir, la mise à feu, le lancement et, zou, sous les yeux admiratifs de la foule et des hauts gradés de l’armée, une explosion vient anéantir des mois et de mois de préparatifs. Sans parler du coût en vies humaines. Et si la catastrophe semble causée par un sabotage volontaire, on peut redouter le pire pour l’ensemble des opérations spatiales en cours. Notamment pour un groupe de jeunes adultes installés dans un camp de recherche sur la planète rouge… Ne risquent-ils pas d’être les prochaines victimes ? Mieux vaut se montrer prudent. Quitte à les mettre en danger sans le savoir.

Outre-Quiévrain, la reprise des librairies s’amorce également. Et l’accueil du public s’est accompagné d’une affiche présentant les consignes de sécurité. Réalisées par Max de Radiguès, les illustrations ont été commandées par le Syndicat des libraires francophones de Belgique.

BONNES FEUILLES - Contrairement à la légende qui s'est formée après sa mort prématurée, Raymond Radiguet n'était pas uniquement l'écrivain d'un des romans les plus célèbres du XXe siècle, Le Diable au corps. Il était également l'auteur d'un autre roman moins controversé, Le Bal du comte d’Orgel, et d'un recueil de poésie, Les Joues en feu. Radiguet était un écrivain polyvalent qui a touché à tous les genres littéraires, alliant insolence et talent dans chacun d'entre eux.

Raymond Radiguet (1903-1923) n’est pas seulement l’auteur de l’un des plus célèbres romans du XXème siècle, Le Diable au corps, d’un second roman de moins sulfureuse réputation, Le Bal du comte d’Orgel, et d’un recueil de poésies quelque peu confidentiel, Les Joues en feu.

deux « frangins » qui n'en sont pas mais qui font très bien semblant

Le 22 novembre a eu lieu la vente aux enchères d'un manuscrit du Le Diable au corps de Raymond Radiguet. Ce document aujourd'hui historique, mis sous le marteau par Christie's, a été acquis pour 352.800 € par un collectionneur privé désirant rester anonyme. Un contraste avec la tentative infructueuse en 2015, où le prix de réserve n'avait pas été atteint.

La vente aux enchères qui proposait, chez Christie’s Paris, d’acquérir 13 carnets de Raymond Radiguet, a finalement fait chou blanc. Selon l’AFP, que la maison a contactée, le prix minimum n’a pas même été atteint, faisant échouer la vente tout bonnement...

Sean Penn, l'incroyable acteur, revient dans un thriller adapté du roman de Jean-Patrick Mancette, La position du tireur couché, une œuvre sublime (dont Tardi, excusez du peu, s'était emparé en novembre 2010), pour une bande dessinée. Paru en 1982, le roman avait consacré la place de Manchette comme le précurseur du néo-polar français. Le film est prévu pour le 25 février 2015.

Lectures - Jeudi 3 juillet 2014 à 20h00 - A la librairie

Le Diable au corps est souvent considéré comme un chef-d'œuvre de la littérature française. Il traite de thèmes universels tels que la passion, la trahison, la guerre et les conventions sociales, à travers le regard d’un adolescent. C’est une pièce exceptionnelle que vendra Christie’s, ce 22 novembre : 13 cahiers d’écolier, formant le premier manuscrit du roman, soit 241 pages de la version la plus brute du Diable au corps – corrigée et raturée par Radiguet, avec de nombreuses interventions de son mentor, Jean Cocteau.

La maison d'enchère Christie’s de Paris proposera quelques perles de la littérature, avant qu’elle soit immortalisée : treize cahiers d’écoliers, représentant les brouillons du roman Le Diable au corps, seront mis en vente. Cette œuvre de Raymond Radiguet, que Jean Cocteau avait largement retouchée, représente une véritable occasion.

Ce livre appartient à la catégorie des livres qui plaisent d'emblée aux parents. Un humour décalé, assez subtil, beaucoup de fantaisie, de la poésie également et l'air de rien, une façon d'appréhender la vie autrement, une invitation à changer le monde, sans long discours ni grandes réformes. Juste en s'amusant, en inversant le mouvement trop bien huilé d'une petite vie programmée sans surprise et tellement ritualisée.

Cher Hervé, j’ai relu Le Diable au corps de Raymond Radiguet[1]. C’est ma contribution aux commémorations de la Grande Guerre. En effet, l’action du roman est précisément datée : de mars 1917 jusqu’à l’armistice du 11 novembre 1918. Le roman décrit l’arrière et pas le front : nous sommes à F… et à J… , au bord de la Marne, pas loin de Paris. Il y a un poilu dans l’histoire, qui sera blessé, qui viendra en permission, qui sera enfin libéré, mais ce n’est pas lui le héros. Les personnages principaux du roman sont Marthe, sa femme qui le trompe, et l’amant, trop jeune pour aller se battre puisqu’il n’a que seize ans. Pauvre poilu !

Jean-Marie Blas de Roblès reçoit le Prix du Jury Jean Giono

BONNES FEUILLES - Dans ce café d’un petit bourg où Jean-Luc et Jean-Claude ont la permission, tous les jeudis, de venir boire un verre (sans alcool), les choses prennent ce jeudi un tour inhabituel. 

Aujourd'hui en salles, Le Fils de Jean, de Philippe Lioret, s'inspire du livre de Jean-Paul Dubois, Si ce livre pouvait me rapprocher de toi. C'est cet ouvrage, tout simplement, qui a donné l'idée du film au cinéaste. Toutes nos envies, son précédent film, s'inspirait déjà d'une œuvre littéraire : D’autres vies que la mienne, d'Emmanuel Carrère.

Rencontres / Débats - Mercredi 18 juin 2014 à 16h00 - A la librairie

S’approprier le style particulier (sa marque de fabrique) et l’écriture destructurée de Jean Teulé ou l’aimer d’emblée ; reconnaître que l’Histoire de France est, il faut bien se l’avouer, un apprentissage lointain et incertain, doivent suffire pour s’immiscer sans apriori et avec intérêt dans la lecture de ce nouveau roman. Car, avérée ou pas, peu importe, l’Histoire est là et se savoure.

En hommage à la pensée et à l'oeuvre de Jean Baudrillard, et à l’initiative de Jean Nouvel, le musée du quai Branly accueille philosophes, architectes, sociologues et anthropologues, lors de deux journées spéciales, pour débattre des concepts de séduction, d’illusion et d’échange.

L'historien et essayiste Jean-François Colosimo est le lauréat du Prix de l'Essai des Écrivains du Sud pour son livre Aveuglements, religions, guerres, civilisations, publié par les éditions du Cerf, dont il est le directeur général. Jean-Noël Pancrazi a reçu le Prix du Roman des Écrivains du Sud pour Je voulais leur dire mon amour, publié par Gallimard.

Jean Toomer fut avec Canne le fer de lance de l’Harlem Renaissance, mouvement de renouveau de la culture afro-américaine de l’entre-deux-guerres. Toomer disait que coulait en lui sept sangs différents, mais quand dans sa jeunesse on le qualifiait de métis, lui se revendiquait américain. C’est en se confrontant à la ségrégation raciale du Sud qu’il affirma son identité afro-américaine et vint alors Canne.