Recherche

Ilya Guessal

Dossiers

Extraits

ActuaLitté

Littérature française

Zora s'en va

Zora s'en va. Elle quitte la villa aux tuiles rouges et les néfliers. Je l'admire une dernière fois quand elle se met du vernis à ongles sur les orteils. Elle est belle, arrogante. Une mèche rousse couvre son regard. L'odeur de son parfum me fait une ultime révérence. Il est midi. Dans une heure, elle prendra le car pour Marengo et ne reviendra plus. La veille, pourtant, on s'était promis l'éternité...

07/2021

ActuaLitté

Littérature française

Le coeur des femmes

J'observe la montagne. Seule, dans ma chambre de l'hôtel Pearl Beach, à Bora Bora. Mes yeux sont humides. Ma peau sent le chlore. J'ai des livres, par dizaines, dans mes bagages. J'ai les idées sombres et des bruits sourds dans la tête. On me dit d'éviter de sortir seule la nuit, d'éviter les chiens. On me dit que la mort, ici, a l'odeur des fleurs. Je veux fuir la vraie vie. Je veux rêver. Je veux aimer. J'observe la montagne jusqu'au lever du jour. Diplômé en musicologie et en histoire de la musique, Ilya Guessal vit et enseigne dans les Dom-Tom. Son premier roman, Zora s'en va, paru en 2010 aux éditions Persée, a été primé en France et au Liban.

04/2018

ActuaLitté

Policiers

Ilya Kalinine

On a raconté beaucoup de choses sur Ilya Kalinine. On a dit de lui que c'était un monstre, un assassin de la pire espèce qui tirait son plaisir de la souffrance de ses victimes. On a dit aussi qu'un seul homme ne pouvait pas avoir tué autant de gens et qu'il devait s'agir d'une légende derrière laquelle se cachait une organisation criminelle. D'autres ont prétendu qu'il n'existait pas. Et pourtant, Ilya Kalinine a existé. Depuis cet endroit et ce jour où j'écris ces lignes, je suis sans doute la dernière à pouvoir raconter son histoire. Je m'appelle Vera et je suis la mère d'Ilya Kalinine. Il est le fruit de notre époque. Il en a la dureté. Je l'ai élevé, je l'ai aimé, il m'a aimé en retour. Les monstres n'aiment pas, je peux vous le dire. Ou alors, nous sommes tous des monstres. Nathalie Hug et Jérôme Camut offrent un récit très sombre des origines d'Ilya Kalinine, le criminel qui hante la trilogie W3, dont le premier volet, Le Sourire des pendus, a obtenu le Prix des lecteurs policier du Livre de Poche.

05/2017

ActuaLitté

Littérature française

Olya

"A elle seule, elle est la revenante, l'initiatrice, le rêve, le cauchemar, la trame de l'histoire, l'Eurasie, Eros et Agapé réconciliés". Yoshi san est en révolte contre son père, un haut dignitaire japonais. Alors qu'il sombre dans la marginalité, il se perd dans les quartiers de plaisir d'une grande ville du sud-ouest du Japon où il rencontre une hôtesse de bar, Olya. D'origine russe, cette jeune femme à la fois sensuelle et énigmatique va bouleverser sa vie et l'entraîner dans une quête haletante des origines entre la Corée, la Chine, la Russie et la France. Un roman initiatique, une méditation politique sur les rapports passionnels entre l'Orient et l'Occident.

09/2019

ActuaLitté

Littérature française

Illa

"Entre la mère et l'aimée, pas de nom. Pas de séparation. Entre nous - Koré, Illa - une jeune personne sans nom propre à la retenir, sans attache, sans laisse. Pas de fil pour ramener l'une à l'autre. Mais de l'une à l'autre, le flot des fleurs, des femmes, la terre la mer la fille, l'aller fertile en retours... Elles vivaient heureuses parmi les autres nymphes, jusqu'à l'enlèvement primitif dont les conséquences pour nous sont encore sensibles tout le long des chemins de ce texte. Dire qu'une femme aura pu rester trente ans sans toucher le corps d'une pomme de terre ! " H. C. "Je viens de poser cette étoile par terre : c'est une pomme de texte, je ne l'ai pas écrite de moi-même. J'ai écrit d'elles. Elle rayonne de nous. Puissé-je à jamais me rappeler comment l'écriture ne va pas de soi, pousse dans la constellation que forment les femmes donnantes". H. C.

05/1980

ActuaLitté

Monographies

Ilya Répine. Peindre l'âme russe

"Et j'aime surtout l'art ! Il est toujours et partout avec moi : dans la tête, dans le coeur, dans mes plus profondes aspirations. Les heures matinales que je lui consacre sont les meilleures de ma vie. Dans ces heures, il y a tout : joie et amertume. " Ilya Répine

10/2021

Tous les articles

ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté