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Heidegger et la pensée à venir

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Etats généraux du livre : les auteurs à la recherche d'un meilleur avenir

Le 22 mai se tiendront les États généraux du livre. Parce que les auteurs ont cruellement besoin d’être entendus. Des réformes sociales pointent le bout de leur nez, et, au pays de l’exception culturelle, les artistes auteurs ne sont ici que quantité négligeable.

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Dossier

Nos horizons désirables : le livre a rendez-vous avec son avenir

Devant les défis importants du domaine du livre, les experts et volontaires s'engagent activement. L'Agence coordonne les Rencontres régionales du livre et de la lecture dans la région des Hauts-de-France, un événement visant à collaborer pour façonner l'avenir du secteur et envisager des perspectives prometteuses.

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Dossier

Futurs de Liu Cixin : un avenir terrifiant, décliné en quinze aventures

Lauréat du prix Hugo, Liu Cixin est considéré comme l'un des plus grands écrivains de science-fiction contemporaine. Son œuvre, vendue à des millions d’exemplaires dans le monde entier et déjà adaptée à l’écran, est notée en moyenne 4,11/5 sur Babelio par plus de 2000 lecteurs et lectrices. 

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Mangas.io : l’avenir du manga numérique ?

Une application pour lire ses mangas en illimité et légalement : la communauté l’attend depuis des années. Cependant, aucune solution ne semble pour l’instant satisfaire les millions de lecteurs pirates français... Mais grâce à son système à l’abonnement, Mangas.io tente de faire évoluer le marché du manga numérique. 

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Dossier

En 2024, Montmorillon met Cécile Coulon et Timothée de Fombelle à l'honneur

Le Festival du livre de Montmorillon fait son retour du 7 au 9 juin 2024. Depuis plus de 30 ans, le Festival du Livre invite personnalités du monde littéraire, lecteurs avertis et amateurs de tout âge et de tout milieu dans cette charmante ville de la Vienne pour trois jours consacrés à la littérature d’ici et d’ailleurs.

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Dossier

La librairie et le Label Lir : les raisons de la colère

Une étude réalisée conjointement par le ministère de la Culture et de la Communication, le Syndicat de la librairie française et le Syndicat national de l’édition, le rapport de la mission « Livre 2010 » et celui d’Antoine Gallimard, remis au cours de l’année 2007, ont souligné la fragilité de la situation économique des librairies indépendantes et préconisé de faire du maintien et du développement de ces entreprises une des priorités de la politique du livre. 

Extraits

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Philosophie

Heidegger et la pensée à venir

De la pensée qui n'est plus métaphysique, Heidegger dit qu'elle est moindre que la philosophie, plus "pauvre" que celle-ci, précisément parce qu'elle ne se tient plus à la hauteur d'une pensée de la fondation et que, loin de pouvoir rendre compte d'elle-même, elle est, dans sa finitude et son essence provisoire, tout entière au service de ce à quoi elle répond, à savoir l'événement même de l'être. Ce à quoi une telle pensée donne congé, c'est en effet à la structure onto-théo-logique du discours métaphysique de la fondation, au profit de ce que Heidegger nomme, dans son dernier séminaire, une "phénoménologie de l'inapparent". On ne peut guère s'autoriser de cette expression pour arguer, comme on l'a fait déjà bien des fois, d'une dérive vers la poétique ou la mystique de la pensée heideggérienne. Car cet "inapparent" ne renvoie à aucun "arrière-monde", mais seulement à cette inapparence qui réside en tout apparaître, à cet "être" de l'étant que la "philosophie" au sens traditionnel de ce terme n'est parvenu à penser que sous la figure "étante" du fondement. C'est dire que ce que Heidegger nomme "fin de la philosophie" ne signifie nullement son anéantissement, mais ouvre au contraire la possibilité d'une appropriation plus authentique de ce qui a été en question depuis le départ en elle. A la fin de la Lettre sur l'humanisme, Heidegger déclarait : "La pensée à venir ne sera plus philosophie, parce qu'elle pensera plus originellement que la métaphysique, mot qui désigne la même chose". C'est de cette pensée plus originelle, telle que Heidegger n'a cessé d'en préparer la venue depuis les années trente, dont il est question dans les essais réunis dans ce recueil.

11/2011

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Esthétique

La pensée esthétique de Heidegger

Dans ce livre, c'est l'alliance apparemment indéfectible entre esthétique et métaphysique qu'il est nécessaire selon Stéphan Vaquero de mettre radicalement en question. Il s'agit en effet pour lui d'entreprendre une " réhabilitation de l'esthétique " en montrant que chez Heidegger le sensible et le sentiment sont pensés non pas en fonction de la relation sujet-objet, mais à partir de leur caractère ontologique qui fait d'eux des expériences de l'immédiate présence de l'apparaître. C'est donc à une lecture profondément renouvelée des textes que Heidegger a consacrés à l'oeuvre d'art qu'il nous invite, en montrant qu'il s'agit de trouver en eux une pensée non métaphysique du sensible, de la sensibilité et du beau. Comme il l'affirme dans la conclusion, la critique heideggérienne de l'esthétique vise dans l'esthétique ce qui n'est pas elle, à savoir essentiellement la pensée métaphysique de la re-présentation, qui en fait une théorie de la médiation entre sujet et objet, alors qu'il s'agit au contraire de retrouver le caractère originaire de l'esthétique qui est celui d'une épreuve immédiate de l'être telle qu'elle se donne à voir dans l'oeuvre d'art. C'est donc une telle réhabilitation ontologique de l'esthétique qui constitue l'enjeu des quatre chapitres du livre, lesquels traitent chacun d'un aspect essentiel de l'expérience artistique.

06/2021

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Philosophie

Heidegger et l'expérience de la pensée

La pensée de Heidegger est simple et difficile. Le simple s'oppose au complexe, le difficile au facile. Une chose peut donc être facile et complexe, une autre simple et difficile. Là-bas les choses de la connaissance, ici les choses de la pensée. Simplicité rebelle, hérissée ou rébarbative, qui repousse la pensée autant qu'elle la sollicite. Voeu de pauvreté, volonté de dépouillement, refus de tout ésotérisme. Une seule pensée est ici en chemin, docile mais non pas soumise à la chose adverse et prochaine seule capable de l'instruire : l'être, le il y a ou le il est. Dans ses retournements, dans son amenuisement, et si l'on veut dans son exténuation fatale, la pensée de Heidegger n'est cependant jamais confuse. Elle est régressive ou résiduelle. Elle fait retour ou retraite vers le pli de l'être qui livre et délivre tout ce qui est, l'ensemble des "choses étantes" comme dirait Claudel. Heidegger n'est pas un philosophe. Il n'y a pas de philosophie heideggérienne, mais une interrogation constante de Heidegger sur l'essence originelle de la philosophie et sur son destin, sur le devenir-philosophie de la pensée qui est aussi bien le devenir-philosophie du monde.

04/1978

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Philosophie

Arendt et Heidegger. La destruction dans la pensée

Hannah Arendt est connue pour sa critique du totalitarisme. Elle défend néanmoins sans réserve Heidegger à partir des années 1950. Celui-ci a pourtant publié, en 1953, un éloge de la "vérité interne et grandeur" du mouvement nazi. Une étude approfondie des écrits d'Arendt apparaît donc nécessaire, pour déterminer jusqu'à quel point elle s'est mise dans les pas de celui qui a entrepris de "démanteler la philosophie" (La Vie de l'esprit). Il s'agit en même temps de faire le point sur la métapolitique de l'extermination développée par l'auteur d'Etre et temps dans ses Cahiers noirs. Et de revenir sur l'opposition, forgée par Arendt, entre Heidegger, qu'elle érige en "roi secret" de la pensée, et Eichmann, exécutant prétendument sans pensée, "clown" muré dans sa cage de verre. Emmanuel Faye est philosophe et professeur à l Université de Rouen Normandie. Il a notamment publié chez Albin Michel, en 2005, Heidegger, l introduction du nazisme dans la philosophie, et a dirigé, avec Yannick Bosc, Hannah Arendt, la révolution et les droits de l homme, Kimé, 2019.

09/2020

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Heidegger

Heidegger - Une pensée de la présence. Une pensée de la présence

Heidegger le répète inlassablement : pour les Grecs, " être " signifie " présence ". Ce qui, plus tard, s'est nommé " ontologie " renvoie ainsi à la question peut-être la plus simple parmi les questions simples : comment les choses nous sont-elles présentes ? Cette question, née en Grèce au ve siècle avant notre ère, touche, selon Heidegger, à l'essence la plus intime de la philosophie : celle qui, au cours de notre histoire, s'est déterminée comme idée chez Platon, être en oeuvre ou en acte chez Aristote, représentation chez Descartes - et ainsi de suite jusqu'à la volonté de puissance nietzschéenne. Mais comment Heidegger s'est-il acquitté de la tâche immense de penser ce qu'il tenait ainsi pour le fond de toute philosophie : la présence ? Sans doute lui a-t-il fallu en déceler patiemment les diverses déterminations au fil de sa lecture des textes qui ont fait l'histoire de la philosophie. Cependant, c'est d'abord comme élève de Husserl que Heidegger a découvert la question de la présence - comme élève de Husserl, c'est-à-dire comme héritier d'une pensée qui devait marquer en profondeur le xxe siècle : la phénoménologie. Aussi est-ce à partir de la relation de Husserl et Heidegger que l'étude ici proposée s'engage sur le chemin d'une pensée de la présence - chemin au long duquel se rencontrent, bien entendu, l'oeuvre qui a été à l'origine d'un profond différend entre Heidegger et son maître : Etre et Temps, mais aussi une histoire de la présence dont la source jusqu'alors inexplorée se situe, elle, au-delà de la présence. Laurent Villevieille est professeur en CPGE et chercheur associé aux Archives Husserl de Paris (ENS/CNRS).

02/2022

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Philosophie

Arendt et Heidegger. Extermination nazie et destruction de la pensée

N'y a-t-il pas une contradiction dans l'oeuvre d'Arendt ? On y trouve une description critique du totalitarisme national-socialiste, mais aussi l'apologie de Heidegger érigé, malgré son éloge de la " vérité interne et grandeur " du mouvement nazi, en roi secret de la pensée. L'étude des Origines du totalitarisme montre qu'Arendt développe une vision heideggérienne de la modernité. Dans Condition de l'homme moderne, la conception déshumanisée de l'humanité au travail et le discrédit jeté sur nos sociétés égalitaires procèdent également de Heidegger. En outre, des lettres inédites montrent qu'Arendt a décidé de marcher sur les pas de Heidegger avant leurs retrouvailles de l'année 1950. Il s'agit d'une adhésion intellectuelle, irréductible à la seule passion amoureuse, et qui mérite d'être prise au sérieux. Certes, Arendt ne partage pas l'antisémitisme exterminateur de Heidegger confirmé par ses Cahiers noirs. Que devient cependant la pensée, lorsqu'elle se voit instrumentalisée dans l'opposition - nouveau mythe moderne - entre Heidegger, le " penseur " retiré sur les hauteurs neigeuses de sa hutte de Todtnauberg, et Eichmann, l'exécutant sans pensée, le " clown " muré dans sa cage de verre ?

09/2016

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