Recherche

Fabienne Yvert, Véronique Vassiliou

Dossiers

Extraits

ActuaLitté

Poésie

Rose et Madeleine

Portraits tendres et croisés de deux grands-mères par leurs petites-filles, les poètes Fabienne Yvert et Véronique Vassiliou "Rose recueillait le sang des lapins pour faire des civets" ; "Madeleine aimait bien sucer le cou des poules". Dans des effets de listes propres à cette enfance qui énumère les souvenirs, Fabienne Yvert et Véronique Vassiliou égrainent les mots avec délectation pour dessiner le portrait de leurs grand-mères. Deux figures se mêlent, se croisent, s'enchevêtrent et tressent finalement le fil d'une mémoire à la fois grave et ingénue. La perruque de Madeleine, les longs cheveux de Rose, la cuve à confiture, la machine à coudre. De minuscules morceaux de quotidien, anodins ou banals, mais qui arrachés au temps auxquels ils appartiennent, prennent une tonalité magique, incantatoire et nostalgique, dans un chant d'amour à la vie fruste et parfois cruelle de deux grand-mères paysannes, Rose et Madeleine. On pense aux souvenirs fragmentés de Perec, à la tendresse d'Hervé Guibert pour ses grand-tantes (Suzanne et Louise), aux images de l'enfance qui côtoie la vieillesse, avec la sensualité de l'apprentissage, dans un univers visuel et coloré composé d'odeurs, de goûts, de tissus, d'animaux morts ou vivants, de mots et de maux étranges. Une première édition typographique de ce texte, désormais épuisée, avait été conçue par les éditions Harpo & en 2006.

10/2014

ActuaLitté

Poésie

Livre du mouvement, de l'oscillation permanente et incertaine entre quête et perte - des repères, de l'orientation, du chemin - Mû cherche et livre des observations. Il tisse des tracés et des "images de pensée" de dérives diverses, faites d'égarements, d'allers-retours, de sauts, et d'écrits dans la marge. Un brin conte, un brin récit, un brin méditation, un brin enquête - décidément hors genre -, Mû se déploie plastiquement dans l'espace du livre, l'utilise comme lieu d'exposition et surtout de circulation, du titre au dernier mot.

09/2021

ActuaLitté

Littérature française

Papa part maman ment mémé meurt

"C'est ton père, snif, il veut s'en aller"

01/2018

ActuaLitté

Littérature française

L'endiguement des renseignements

De 1860 à 1902, Emmeline Raymond dirige La Mode Illustrée, l'ancêtre de tous les périodiques féminins. Dans un pays qui s'enrichit à toute allure, les femmes découvrent les charmes de la bourgeoisie et les angoisses du confort. Emmeline Raymond est devenue leur mentor. Elle, qui mène de front la parution de romans en feuilleton, les chroniques habituelles et les conseils de savoir-vivre, doit répondre aux questions toujours plus nombreuses de ses abonné(e)s. Et comme l'espace manque dans son journal, Emmeline Raymond décide de faire les réponses les plus lapidaires possibles, en ne reproduisant que les numéros des abonné(e)s à la place de leurs questions. Sans s'en douter, elle invente un procédé littéraire qui aurait enchanté Alphonse Allais ou Raymond Queneau. Un jour, en furetant comme à son habitude, Fabienne Yvert tombe sur cette rubrique où les réponses sont parfois si étranges qu'on se demande qu'elles pouvaient bien être les questions. Elle décide de la lire sur toute la décennie 1870-1879, pour mieux voir ce qu'il en est. Elle en fait finalement un florilège. Le résultat est L'Endiguement des renseignement, pendant inattendu du fameux Dictionnaire des idées reçues sur lequel Flaubert travaillait justement à la même époque. Quelque chose qui se situe entre la beauté de la langue, l'éclat de rire et le carottage d'une société en surchauffe. Après des expériences de livres d'artiste dans les années 1980, Fabienne Yvert a multiplié à partir des années 1990 la parution de textes de poésie, que ce soit dans des recueils à l'enseigne des éditions Harpo & ou dans des revues telles que If, Action poétique, le Cahier du refuge ou Nouvelles hybrides. Son univers poétique, principalement dédié à l'exploration du quotidien, se marie à une expérience typographique et artistique sans cesse renouvelée . Les éditions Attila ont déjà publié de cet auteur Télescopages (2009) et Papa Part Maman Ment Mémé Meurt (2010).

02/2012

ActuaLitté

Littérature française

Télescopages

Télescopages, c'est : la vie mode d'emploi réécrite au bord de l'eau, Zazie vingt ans plus tard, un journal pour ceux qui ne lisent pas les journaux, un livre d'images pour ceux qui ne regardent pas la télé, un livre pour ceux qui ne lisent pas de livres, le flot de la vie passé à l'alambic des mots. Elle sait (se) conduire, monte des cottes de mailles, scrute les crevettes, pense à sa grand-mère, évite sa voisine, traite la météo, regarde passer les trains, collectionne concombre mortadelle et cailloux, ramasse les miettes de la veille et parle au vent. Bref, Fabienne Yvert est une femme moderne.

09/2010

ActuaLitté

Littérature française

Y EN A MARRE D'ETRE PAUVRE

Quelle misère

02/2012

Tous les articles

ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté