Dans la peau du diable

Pour échapper à l'oppression de ses parents alcooliques et défaitistes, un jeune garçon met le feu à la grange parental et fugue. Il va trouver refuge dans une foret interdite au public car les arbres menacent de tomber suite à une tempête. Le jeune s'y introduit et trouve une petite maison, partiellement détruite par un tronc d'arbre tombée sur le toit. Perdu, il va prendre l'identité du jeune garçon qui habitait la demeure pour se métamorphoser, progressivement et par l'écriture, par Antoine.
Antoine rencontre un personnage inquiétant mais décisif. C'est un vieil homme édenté qu'il prend d'abord pour un criminel, à cause de sa mallette mystérieuse, avant de se rendre compte que cette mallette contient en fait un saxophone. Le vieil homme qui ne parle pas, le comprend et va lui donner la force de survivre…
À moins que toutes ces aventures ne soient qu'un rêve, un désir, un cauchemar, une vision …
Le lecteur ne sait pas explicitement s'il a vécu ce que le narrateur raconte mais se laisse tout de même emporter dans cette histoire, sombre, étrange et empreinte d'espoir.

Il y a certaines choses que l'on aime garder en permanence sur soi : pour Marylin, ce fut le Chanel n°5, pour d'autres, un livre fait très bien l'affaire. Pour affirmer leur amour débordant de l'objet, ou la passion unilatérale qu'ils vouent pour une oeuvre, certains lecteurs n'hésitent pas à faire de leur épiderme un coin de page, où inscrire un hommage à l'écrit.

Le Diable Vauvert : Dans l'enfer du Salon du Livre

Ce petit guide de développement personnel devrait vous aider à améliorer votre quotidien sans beaucoup d'investissement ni trop de bouleversement. Le résultat sera donc à cette image, progressif, doux mais peut être profond également si vous savez persévérer et être patient.

Les bancs du stand du Motif (Observatoire du Livre et de l'écrit en Ile-de-France) ne sont pas assez nombreux pour le public venu écouter aujourd'hui Michel Vuillermoz et Philippe Di Folco parler du scénario. Mathieu Almaric n'ayant pu être présent pour cause d'un empêchement, ils ont su animer avec humour et légèreté une conférence-débat avec un public un peu timide.

L'imaginaire sans barrières

Vous vous souvenez de la bibliopégie anthropodermique ? (mais si, les livres en peau humaine,

Keanu Reeves, acteur célèbre pour, entre autres, ses rôles de Neo et John Wick, est en pourparlers pour jouer dans l'adaptation en série d'un roman d'Erik Larson, Le diable dans la ville blanche, par la plateforme américaine Hulu. Une adaptation à gros budget portée par Martin Scorsese, Leonardo DiCaprio ou encore Todd Field.

Avec + 5,2 % de croissance et 324 millions de chiffre d’affaires en 2016, l'édition jeunesse a le vent en poupe. Pourtant, la situation des auteurs et illustrateurs ne cesse de se dégrader : hausse non compensée de la CSG, faiblesse des droits d'auteur, précarisation… Le tableau est loin d’être rose.

Faire de l’histoire avec de la littérature, voici ce que nous propose l’historienne et spécialiste de la littérature française du XIXe siècle, Judith Lyon-Caen, puisqu’il semblerait que ses consœurs et confrères s’y soient assez peu intéressés ou alors superficiellement. Le choix fait par l’auteure, et dont elle s’explique dans cet essai, est La Vengeance d’une femme, dernière des Diaboliques de Jules Barbey d’Aurevilly et publié en 1874.

Shutter Island, Gatsby le Magnifique, The Crowded Room ou encore Le loup de Wall Street ... Leonardo DiCaprio, multiplie les rôles au cinéma pour des films inspirés de livres. C’est à présent au tour de The Devil in the White City (Le diable dans la ville blanche, 2011, Cherche Midi) d'Erik Larson d'être adapté sur grand écran. Leonardo DiCaprio incarnera un serial killer qui a fait trembler l’Amérique au XIXe siècle. Le film éponyme sera réalisé par Martin Scorsese, une sixième collaboration pour les deux professionnels.

Pour réaliser les aventures de la charmante sorcière Sabrina, Netflix aura contrarié le Temple Satanique. Ce dernier poursuit en justice la société de streaming et la Warner à la hauteur de 50 millions $. Selon le document, l’utilisation de la statue de Baphomet relève d’une forme de diffamation. Et en avant...

Daniel Craig est venu, il a vaincu, maintenant il ne part plus. Il a annoncé qu'il ne quitterait pas le rôle de James Bond tant qu'on ne lui dira pas d'arrêter. Cela fait déjà 50 ans que les aventures de James Bond sont sur grand écran. Et Daniel Craig fait savoir qu'il a l'agent dans la peau, alors que le troisième film où il l'interprète, Skyfall, sortira le 26 octobre en salle.

Pas simple de nommer un personnage qui va supporter le poids d'un roman. Le plus simple, pour ne pas froisser un quidam dont on emprunterait impunément le nom reste d'utiliser le sien. Non ?

Meltzland s'inscrit dans l'egotrip du romancier Raphaël Meltz. Par egotrip, on entend bien sûr délire sur soi avec soi dans les rôles principaux et narratifs et ainsi de suite. C'est une histoire, mais surtout un jeu, où le lecteur-spectateur va devoir trouver sa place.

Mais y'en a-t-il assez pour lui et Raphaël Meltz, le personnage ? Meltzland, c'est notre dernière critique et on vous dira tout. Du moins tout ce que l'on peut en dire.

Maintenant de là à vous expliquer pourquoi j'ai choisi une framboise pour illustration... Je sais pas, le rouge peut-être.

Daniel Radcliffe en pleine promo pour le film The woman in black avait laissé filtrer aux journalistes de Têtu que son prochain rôle au cinéma serait celui d'un gay.

Pour tuer quelqu'un, il faut un peu de finesse. Et pour renouveler le genre sans cesse, il est bon de s'assurer que les morts s'ensuivent, comme dirait l'autre, avec une certaine originalité. Au Royaume-Uni, les romanciers font un bel effort, et la Crime Writers' Association a décidé de faire les comptes.

AVANT-CRITIQUE – Tiffany McDaniel signe ici une pépite de la rentrée littéraire : son roman précédent Betty avait été accueilli avec beaucoup d’enthousiasme, nul doute que ce titre connaîtra un succès égal, à minima. 

Escape Prod, boîte d’Escape Games bruxelloise, vient d’ouvrir une toute nouvelle salle dédiée à une aventure inspirée des albums de Blacksad, de Juan Díaz Canales et Juanjo Guarnido. Après l’annonce d’un jeu vidéo il y a quelques semaines, voilà que le chat détective vous propose de mener l’enquête de façon encore plus interactive.

L'auteur du blog Mooloozone a commencé une série de « comics mash up » (on prend deux bandes dessinées et on les mélange). Et pour commencer, il s'est attaqué à un monument de la BD franco-belge Astérix et à un des manga les plus populaires de notre époque Naruto.

En quelques années, la pratique du tatouage s'est considérablement répandue en France : on comptait 10 % de citoyens tatoués en 2010, et désormais le double, depuis 2020. Ces ornementations épidermiques ne sont pour autant pas nouvelles : un recueil du XIXe siècle présente ainsi une cinquantaine de motifs, au graphisme parfois très moderne...

« Nous sourions devant ce qui se passe là-bas, un sourire peut-être jaune me direz-vous, mais un sourire quand même». À l’instar d’autres Haïtiens, Claude Bélizaire, ancien professeur d'histoire d'économie et de latin est sceptique concernant la candidature à la présidentielle de Wyclef Jean.

un roman superbe, une histoire merveilleusement contée

Samantha Bailly, auteure d’une dizaine de romans, vit de sa plume depuis 4 ans. Elle s’est rapidement rendu compte qu’entre ce que les gens imaginent du métier d’auteur, et ce qu’il est vraiment, il y a un grand décalage. Elle a donc décidé de lancer une chaîne Youtube pour montrer coulisses de la vie d’auteur, mais aussi donner des conseils d’écriture. 

L’actrice Élodie Yung jouera Elektra dans Daredevil Marvel en 2016. La série disponible en exclusivité sur Netflix ne faisait pour l’instant que référence au personnage. Marvel décrit Elektra comme « une mystérieuse femme du passé de Matt Murdock qui à sa manière dangereuse et exotique peut être bien qu’un personnage qu’il peut manipuler ». 

20 ans, l’âge de la raison ? Surtout pas ! L’âge des possibles, y compris de fêter et poursuivre l’aventure éditoriale d’une « petite maison indépendante », qui revendique haut et fort une identité éditoriale marquée par l’engagement : nature writing, contre-culture, politique, société, toutes les littératures non conformistes, voire avant-gardistes, se retrouvent dans un catalogue de désormais plus de 180 auteurs, d’Ayerdhal à Bordage, de Vandermeer à Neil Gaiman, de O’Brien à Dewdney. Et le pas est désormais franchi : la maison a dorénavant sa propre collection poche.

Détruit par le fils de Sade en personne, le roman Florbelle nous restera à jamais inconnu. La suavité même de l’onomastique demeure sans doute trompeuse, toutefois. Florbelle : un conte pour les jeunes filles en fleur, ou plus certainement une vilaine histoire de fouets, de raffinements cruels ? Probablement. Une chronique par Étienne Ruhaud.

Réalisée en 1454 ou 1455, la Bible de Gutenberg marque l'avènement d'un nouveau monde pour la diffusion du savoir, rompant avec les services de copies des moines copistes. En lien avec l'esthétique grecque, cette Bible a été mise en ligne par la  Polonsy Foundation Digitization Project, celle-là même qui numérisera les collections de la bibliothèque Bodleian d'Oxford et la Biblioteca Apostolica du Vatican. 

10 ans de pop culture chez le Diable Vauvert

La firme américaine a annoncé son intention de signer un accord avec la Commission européenne. Pour éviter une amende qui peut avoisiner les 10 % de son chiffre d’affaires, Amazon préfère reculer. Moralité, ses contrats seront revus, pour supprimer des clauses contraires aux règles sur la concurrence. Vivats et bravos de rigueur.

Vous avez deux secondes ? Je voudrais vous parler d'une BD qui s'appelle 3 secondes (Delcourt) ! Allez, quoi, deux secondes, c'est pas long... Trois secondes non plus, et pourtant... Il va s'en passer des choses en si peu de temps, car il s'agit là d'un polar avec scène de crime, suspects et indices, et toutes les clefs offertes au lecteur pour comprendre ce qui s'est passé !