Venu au monde dans le 7e arrondissement de Paris, le 16 juin 1925, au sein d’une famille noble, Jean d'Ormesson s'engagea tardivement, de son propre aveu, dans l'écriture, trop occupé qu'il était à lire. Il publie son premier ouvrage, L’amour est un plaisir, en 1956, aux éditions Julliard, mais son livre La gloire de l’Empire, en 1971, lui vaut une reconnaissance littéraire avec le Grand Prix du roman de l’Académie française.
Riad Sattouf est auteur de bandes dessinées et réalisateur, né en 1978. Ses deux séries best-sellers sont L’Arabe du futur (Allary Éditions), 2,5 millions d’exemplaires vendus, et Les Cahiers d’Esther (Allary Éditions), 950.000 exemplaires vendus. Il a réalisé deux longs-métrages : Les Beaux Gosses (2009), César du meilleur premier film, et Jacky au royaume des filles (2014).
En mars 2018, quelques mois après la disparition de Jean d'Ormesson, le 5 décembre 2017, sa fille Héloïse d'Ormesson annonce la création d'un prix littéraire pour lui rendre hommage. « C’est avec joie et fierté que je vous annonce la création du prix Jean d’Ormesson, qui sera décerné le 6 juin prochain au Centre national du livre (pour s’approcher de la date anniversaire de la naissance de mon père le 16 juin 1925) », explique-t-elle.
Qu'on l'apprécie ou non, le Festival international de la bande dessinée d'Angoulême reste l'une des plus grandes manifestations du monde consacrées à la bande dessinée.
La poésie a longtemps été considérée comme l'apanage des âmes sensibles, des rêveurs et des romantiques. Mais qu'en est-il vraiment ? Est-ce un art réservé à une élite ou peut-on tous s'y adonner ?
Si les contes ancestraux nous ramènent à des éléments mythologiques et des histoires découlant de créatures autant que d’aventures fantastiques, ils conservent, à l’âge moderne, toute leur saveur. Simplement, dragons, bottes de sept lieux et loups dévoreurs d’enfants ont laissé place à des environnements plus contemporains. Mais toujours avec la perspective de raconter des histoires et de parler du monde, des rencontres que l’on y fait : offrir une formation, par les livres.
Littérature française
Comment se départir d'un état d'alarme permanent, abandonner le souci et s'ouvrir authentiquement à une vie plus généreuse, plus libre ? Comment oser la nonpeur et la confiance ? A l'heure où l'individualisme gagne du terrain, il est tentant, pour moins souffrir, de se cacher, voire de démissionner. Chögyam Trungpa comme le Bouddha, Spinoza, Nietzsche et tant d'autres peuvent nous inspirer une voie bien plus audacieuse. Les Cahiers d'insouciance constituent une tentative, un essai pour s'affranchir de la tyrannie des passions tristes et nous jeter dans la joie inconditionnelle. Une vie spirituelle qui ne rendrait pas meilleur, plus solidaire et qui laisserait quiconque sur le bas-côté ne vaut pas une heure de peine ! Deux défis traversent ces Cahiers : se détacher de tout mais sans renoncer au don de soi, à l'engagement, et contribuer ainsi à une société plus éveillée ; faire passer l'autre avant la voracité du moi. Ces carnets de route envisagent le quotidien, les blessures et les manques, les désirs et la peur, les liens et le partage, bref, tout ce qui habite un coeur comme un laboratoire, un tremplin vers la liberté.
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