Adam chez les blousons noirs

Avec la volonté de « mettre à la disposition des marginaux et des plus démunis le meilleur de la qualité artistique », l’éditeur Pierre Fourniaud lance un appel à participer au financement d'un beau livre de photos de Yan Morvan « Blousons noirs ». Une plongée en noir et blanc dans l’univers de ces bandes qui faisaient trembler la France des années 1960-70.

Stephen King enfilera le blouson noir des Sons of Anarchy

Nouvelle année, nouvelles perspectives, pour l'écrivain Olivier Adam qui va quitter son écurie actuelle, pour en intégrer une nouvelle. Publié auparavant chez Editions de l'Olivier et Points (Seuil), mais également L'Ecole des loisirs, l'écrivain va aller voguer vers des vents, que l'on dirait avec le sourire, contraires. 

Le célèbre magazine littéraire américain, qui vient de longuement donner la parole à Philip Roth, décidé à se plaindre de Wikipedia, s'est fait black-bouler avec pertes et fracas de Facebook. En cause, des dessins montrant des femmes aux seins nus. Cachez-moi ce trait, qui n'est pas de mes amis...

Le Festival international du film de Guadalajara a été le théâtre d'une annonce de la part de la filiale sud-américaine du diffuseur HBO Max, qui a pris des billets pour le Mexique à un certain Bruce Wayne. Le prochain long-métrage d'animation DC Comics, intitulé Aztec Batman: Clash of Empires (Batman Aztèque : Le Choc des Empires), relira l'histoire du Chevalier noir dans un tout autre contexte.

Pour les fans de La Cabane à étages, une nouvelle trilogie australienne illustrée, à l’humour décalé et loufoque. 

Ada d’Adamo a remporté la 77e édition du prix Strega, l’équivalent italien du Goncourt, pour son livre Come d’aria (Elliot). Un livre puissant et délicat à la fois, une lettre d’amour d’une mère à sa fille souffrant d’un grave handicap. Et pour la première fois, la lauréate était absente.

S’éloignant de la récurrente distinction support/contenu, l’artiste et professeur d'art américain Adam Bateman s’inspire des livres, de leur fond comme de leur forme, pour réaliser de surprenantes sculptures.

BONNES FEUILLES - Antoine a sursauté. Je me suis retournée. Paul se tenait là, dans l’obscurité, son sac à la main. Nous n’avions pas entendu grincer la grille. J’ignore comment il s’y prenait. Ce portillon couinait depuis toujours. Aucun dégrippant, aucun type d’huile n’avait jamais réussi à le calmer. Mais Paul parvenait à le pousser sans lui arracher le moindre miaulement.

on peut désormais s’offrir un petit saut dans l’espace, voire même, si l’on s’en donne les moyens, s’offrir une bicoque dans laquelle on peut vivre

Des polars qui décoiffent, la promesse est enthousiaste : la maison Vents d’ailleurs inaugure une nouvelle collection, avec un livre de Bob Passion, Le cavalier hilare. Ce premier roman ouvre le bal de Vents noirs, orientation polar « punk, rock et décalé ». 

Pour effarant que soit le terme de “minorités” il pointe dans une procédure contre le géant du commerce les victimes toutes désignées. Le recours collectif pour discrimination présumée, porté devant le tribunal fédéral de New York, ce 12 novembre en fait amplement état.

David Pepin, fou amoureux de sa femme Alice, rêve régulièrement qu'il l'assassine de diverses façons.

C'est à Arcueil que la chaîne de librairies Le Furet du Nord, pas vraiment originaire, comme son nom le laisse entendre, de la Canebière, a décidé d'implanter un nouvel établissement. Le 13e en l'occurrence.

Le court roman de Giorgio Scianna (traduit par Marianne Faurobert) entre dans la catégorie des livres utiles, éveilleur de discussions et ouvert à un large public.

Sherlock, 2 - Les coquelicots du Penjab, Convard, Adam, Le Hir

Des vents contraires : le nouveau succès d'Olivier Adam ?

Pour les amateurs de noir bien noir, un label indépendant de romans noirs se lancera à partir de septembre, avec deux romans pour cette rentrée, et d'autres qui sont à venir pour l'année prochaine. Ce label sera adossé à Flammarion, et Nelly Bernard, ancienne d'Actes Sud, en sera la directrice, pour une production de six à huit titres par an. 

Les éditions Europa ont déjà plus d'un bon polar à leur catalogue. Ce qui ne les empêchera pas de développer le genre en lançant une collection dédiée aux romans policiers, du nom de World Noir. Au programme une réédition du célèbre Minotaur de Benjamin Tammuz. 

Sorti en 2011 aux Etats-Unis, le roman The Leftovers de l'écrivain Tom Perrotta paraîtra dès le 22 août en France, aux éditions Fleuve Noir, sous le titre Les disparus de Mapleton. Connaissant un vif succès, l'ouvrage fait l'objet d'une adaptation en série télévisée pour HBO avec, à l'affiche, Liv Tyler et Justin Theroux.

Moins impressionnant que la pléthore de révélations chez Marvel, DC n’est pas en reste face au hall H de la Comic con international de San Diego. Longs métrages, suites et films d’animation : le programme des studios Warner s’étoffe gentiment sans toutefois citer Zack Snyder…

Plus d'un an après sa mise sur le marché, la compagnie indienne Notion Ink a annoncé la mise à jour de sa tablette à la version Android 2.3 Gingerbrad avec, notamment, une nouvelle liseuse intégrée.

La célèbre collection de romans policiers de l'après-guerre,

D'ici à ce que Greenpeace considère que le traitement réservé aux ouvrages imprimés de DC comics n'est pas assez respectueux de l'environnement, on a peut-être le temps de sourire. Mais après avoir fait tomber le partenariat qui unissait les stations-service Shell à Lego, le groupe de défense de l'environnement s'intéressera peut-être aux nouvelles aventures de Batman, version Lego. 

Telltale Games a encore frappé et risque de faire des dégâts avec Batman : The Enemy Within. Les amateurs de super-héros et de comics ne semblent toujours pas lassés du modèle mis en place avec The Walking Dead. À savoir des dialogues à choix multiples, des QTE et des graphismes très inspirés par la bande dessinée.

L'ambassadrice des Amazones a vécu bien des aventures depuis sa création en 1941 par William Moulton Warston, alias Charles Moulton. Quitte à tomber un peu trop souvent dans la gueule du loup, comme le note la boutique Dave's Comics sur Twitter. Même si elle s'en sort à chaque fois, elle n'en finit pas de voir son adaptation cinématographique repoussée : parce qu'elle le vaut bien ?

Les Vents contraires d'Olivier Adam confiés à Jalil Lespert

La mythologie chrétienne n’a pas fini de fasciner les mangakas et de leur inspirer des récits totalement fantasques et fantastiques. Et partant des éléments les plus prosaïques, Hideo Yamamoto et Ryôichi Ikegami ont décidé de nous embarquer très loin dans la physique quantique et le jardin d’Eden... Adam et Ève sont de retour...

C’est dans le cadre majestueux de l’arrière pays grassois que ce situe ce cinquième roman de Frédérique Longville.
Des aléas professionnels ont poussé Sophie et Martin à quitter la ville pour s’installer dans les collines avec leurs deux enfants, Pamina et Faustin, optant volontairement pour une vie simple, plus conforme à leurs valeurs personnelles.
Si les difficultés s’invitent rapidement dans le quotidien des Fabrègues, pas question pour eux de revenir en arrière. Leur avenir est désormais dans une vie proche de la nature, visant à l’essentiel, à l’écart de la ville. La simplicité volontaire, tel est leur nouveau credo. Rebelles des temps modernes, leurs choix de vie ne sont pas toujours bien vus, mais qu’importe ? Le bonheur pour eux est à ce prix, dans une marginalité choisie et assumée.
Peu à peu, autour de Martin et Sophie se tisse un réseau d’autochtones, bien décidés comme eux à privilégier l’Être plutôt que l’Avoir, en remettant au goût du jour les valeurs humaines telles que l’entraide, l’échange et le partage. Un petit groupe qui revendique le droit à la différence et à une éducation respectueuse de l’individu, des « moutons noirs » qui dérangent et bousculent les certitudes.
« Être soi, ce que l’on a envie d’être sans sacrifier aux modes, aux directives politiques, non pour plaire à autrui mais pour se faire du bien, se plaire et contribuer à bâtir un monde où chacun aura sa place, tel est le but vers lequel devrait tendre toute existence. »

Les lecteurs du comité de lecture des « Nouvelles Plumes » parlent des moutons noirs :

« J'ai commencé cette histoire et je n'ai arrêté que quand je l'ai eu fini. Entre rires et pleurs, je pris un réel plaisir à rentrer dans l'histoire de cette famille. Un pur bonheur. » Emily R
« Bon rythme tout le long, des thèmes d'actualités… » Véronique H
« Des personnages bien campés, modernes, justes » Liliane L
« L'ambiance du village, de l'école, les cancans sont évoqués avec réalisme, que ce soit en Provence ou ailleurs. »… « Les larmes de Pamina à la sortie de l'école m'ont replongée 35 ans en arrière ». Evelyne S
« J'ai beaucoup apprécié et presque envié leur façon de vivre ! » Véronique H
« Un livre qui montre que la différence ne doit pas faire peur… » Elisabeth L

Bien loin de vivre aussi isolée de ses semblables que le sont les personnages de son roman, Frédérique Longville vit dans les Pyrénées Orientales depuis 1998. Outre l’écriture, elle se passionne pour les activités privilégiant le contact avec la nature. Confortée par la lecture des livres de Pierre Rabhi (« Vers la sobriété heureuse ») et de Frédéric Lenoir (« Petit traité de vie intérieure »), pour ne citer qu’eux, Frédérique Longville a imaginé cette histoire pour illustrer son message : c’est à nous, les obscurs, les sans-grades, de prendre les choses en main et c’est par nos petits gestes quotidiens que nous parviendrons peut-être à retrouver un mode de vie harmonieux où chacun aura sa place sans rien détruire autour de lui. Certains diront que les adeptes de la Simplicité Volontaire ne représentent qu’une goutte d’eau dans la mer et que ce n’est pas ce qui va changer le monde… Peut-être, mais « si nous n’agissons pas, cette goutte d’eau ne se rendra pas jusqu’à l’océan », disait Mère Teresa. Alors résistons !