Recherche

A défaut d'Amérique

Rédacteurs

Dossiers

ActuaLitté

Dossier

Québec Amérique : une littérature venue du Québec

Fondée en 1974 et reprise en 2020 par Caroline Fortin, fille du fondateur Jacques Fortin, Québec Amérique se distingue par sa passion pour la littérature francophone et son engagement envers la qualité et l'innovation éditoriale.

ActuaLitté

Dossier

Livres, actualités : tout sur Jean d'Ormesson

Venu au monde dans le 7e arrondissement de Paris, le 16 juin 1925, au sein d’une famille noble, Jean d'Ormesson s'engagea tardivement, de son propre aveu, dans l'écriture, trop occupé qu'il était à lire. Il publie son premier ouvrage, L’amour est un plaisir, en 1956, aux éditions Julliard, mais son livre La gloire de l’Empire, en 1971, lui vaut une reconnaissance littéraire avec le Grand Prix du roman de l’Académie française.

ActuaLitté

Dossier

Le Prix Jean d'Ormesson

En mars 2018, quelques mois après la disparition de Jean d'Ormesson, le 5 décembre 2017, sa fille Héloïse d'Ormesson annonce la création d'un prix littéraire pour lui rendre hommage. « C’est avec joie et fierté que je vous annonce la création du prix Jean d’Ormesson, qui sera décerné le 6 juin prochain au Centre national du livre (pour s’approcher de la date anniversaire de la naissance de mon père le 16 juin 1925) », explique-t-elle.

ActuaLitté

Dossier

La France à Francfort : pays invité d'honneur à la Foire du livre 2017

Événement international, la Foire du Livre de Francfort réunit chaque année pendant 5 jours, 7 500 exposants de 106 pays et près de 278 000 visiteurs. Cette manifestation emblématique accueille notamment 9 000 journalistes du monde entier, un millier d’auteurs et 600 agents littéraires.

Crédit photo ActuaLitté, CC BY SA 2.0

 

ActuaLitté

Dossier

Les Forêts d'Opale : un monde à libérer

Créée en janvier 2000 dans Lanfeust Mag, la série Les Forêts d’Opale fut portée par Christophe Arleston avec les dessins de Philippe Pellet. Dans ce monde d’heroic fantasy, les forêts recouvrent l’ensemble des territoires explorés. Une fable écologique… ou l’histoire d’un destin ?

ActuaLitté

Dossier

Les littératures d'Italie se donnent rendez-vous à Cognac

Le Festival des Littératures Européennes de Cognac (LEC Festival), fondé en 1988, est une célébration annuelle de la littérature européenne. Chaque édition explore un thème spécifique (région d'Europe, pays ou sujet d'actualité), offrant un panorama diversifié des lettres européennes tout en mettant en lumière les grands classiques mais aussi les écrivains contemporains.

Extraits

ActuaLitté

Littérature française

A défaut d'Amérique

Dans un cimetière parisien, on enterre une vieille dame. De loin, une femme observe la scène : Suzan a débarqué de Floride le matin même. A présent qu’Adèle n’est plus, l’Américaine se demande si elle a eu raison de détester cette femme qui a séduit son père, Stanley, alors jeune soldat, pendant les folles journées de la Libération de Paris, en 1945. Pourquoi elle a été irritée, voire jalouse, de l’exorbitante aptitude au bonheur qu’ont manifestée ces platoniques tourtereaux octogénaires qu’elle a tardivement réunis à Palm Beach pour tenter de consoler son père de son veuvage. Peut-être parce que la vieillissante “Jewish American Princess” qu’est à présent Suzan n’a jamais été douée pour la vie, n’a jamais su aimer - seulement obéir ? Que, brillante avocate, elle a perdu foi en son métier, se shoote au jogging pour oublier ses frustrations, et que, divorcée, ayant fait le choix de ne pas avoir d’enfants, elle n’a rien à transmettre ? Adèle, au moins, c’était la vie, excessive, débordante. Une spectaculaire survivante - aux pogroms en Pologne, à l’exil en France, à deux guerres mondiales, à l’exode - même les camps l’avaient épargnée. Mais est-ce que cela donne tous les droits et surtout celui de la rendre elle, Suzan, encore plus malheureuse ? Près de la tombe, une femme se tient un peu à l’écart du groupe : Fleur a aimé son arrière-grand-mère, Adèle, au moins autant qu’elle a fini par détester Sabine, sa mère dépressive, et toutes les autres femmes de sa lignée. Elle s’est fabriqué une famille à elle, résolument “inédite”, avec ses trois amours : son mari Julio venu d’Argentine et leurs deux fils. Adèle a toujours fasciné Fleur, avec son vouloir-vivre impérieux et presque tyrannique, son adaptabilité, depuis l’enfance, aux situations les plus tragiques, sa séduction dévorante (dont toutes les photos attestent) restée intacte, malgré les épreuves inhumaines de ces années passées à Paris - dans le quartier de Beaubourg où les réfugiés juifs avaient refondé leur communauté meurtrie et précaire -, avec sa capacité têtue, épuisante, à réaliser de petits miracles, à sauver des vies autour d’elle, à commencer par celle de l’amour de sa vie, son mari, Louis, auquel, jusqu’à la fin, elle est restée fidèle. Cette personnalité rayonnante - ou écrasante, c’est selon - qui n’a cessé d’éblouir son vieux père, l’Américaine n’en a eu, à Palm Beach, qu’un bref aperçu, et de surcroît dans sa “version senior”. Si, comme Fleur (qui va bientôt s’y employer afin de prendre, à travers Adèle, la mesure de la seule hérédité qu’elle accepte de se reconnaître), elle se plongeait dans l’histoire individuelle d’Adèle et dans la grande Histoire que celle-ci a, plus que traversée, incarnée, elle en saurait davantage sur “la française”, sa “rivale”, et sur la communauté de souffrance et d’amour dont elle est issue et d’où elle a tiré sa force exceptionnelle. Elle saurait comment Etele est devenue Adèle. Mais, comprend-elle alors, elle a peut-être, elle aussi, “son” Adèle en la personne de Sophia, sa tante, la sœur de sa mère, mondialement célèbre pour avoir été la première femme blanche à militer contre l’Apartheid en Afrique du Sud où elle a fait le choix de s’installer, plus de cinquante ans auparavant. C’est donc par le truchement indirect de “la française” honnie que Suzan va, à la veille des attentats du 11 Septembre, rejoindre à Cape Town, cette autre vieille dame afin de renouer avec la vérité de son histoire de fille trop peu curieuse, et découvrir enfin en quoi sa propre mère, Lisa, a, forte de renoncements assumés, embrassé une autre forme d’héroïsme, plus modeste, auquel il convient sans doute de donner le nom d’amour. Par delà sa capacité à nouer ensemble, sur trois générations et sur trois continents, les fils de l’histoire individuelle et collective, le roman de Carole Zalberg se signale par sa capacité à détourner, subtilement, le “roman de la filiation” de sa mécanique obligée, à en proposer une lecture ouverte. En confrontant l’exil subi (Adèle) ou choisi (Sophia), à l’errance, “sans étiquette”, d’une Américaine presque ordinaire (Suzan) ou au périlleux voyage dans l’interprétation du passé (Fleur), sans jamais instaurer, entre ses personnages, de suspecte hiérarchie, Carole Zalberg nourrit son roman d’une décision d’écriture qui en féconde admirablement l’ambition et la sensibilité. A nouveau crédités de l’humanité profonde qu’ils ont un jour eux aussi incarnée, les fantômes y gratifient l’existence de ceux qui prennent leur suite sur la scène du monde d’un legs d’amour et de souffrance, qui, sans consoler quiconque de vivre ou de mourir, façonne l’authentique présence que les vivants sont tenus de s’accorder à eux-mêmes, faisant de la découverte de l’autre la condition d’une authentique connaissance de soi.

02/2012

ActuaLitté

Critique littéraire

A défaut de génie

Des Mémoires ? Certes non ! Le moins possible de grands décolletés, arquebusades, vieux maîtres bourrus. Des souvenirs ? Ce livre en est composé, comme de portraits, mais il ne cherche pas à être exhaustif, à n'oublier rien ni personne. Il procède plutôt par glissements, associations, hasards. S'il reconstitue une vie, c'est à travers des parfums, des colères, des plaisirs, des deuils et non pas des prouesses. L'auteur n'a pas cueilli un bouquet de fleurs d'index - d'ailleurs ne vous y cherchez pas, il n'y a pas d'index. En somme, une vie ordinaire : foi, agnosticisme, tristesses sociales, alliances amicales et amoureuses, peur ou lâcheté devant les crimes du siècle, tentations et dégoûts politiques. Les livres - ceux des autres, les miens - ont bâti ma vie et fini par me faire une maison. A l'heure (tardive) où j'en suis, la mémoire s'abandonne aux grandes marées intérieures et secoue mon bateau.

10/2001

ActuaLitté

Poésie

A défaut de cannabis...

Entre les vers de Karin Pohlmann, tour à tour oscillant entre la langue de Molière et celle de Shakespeare, se dévoilent avec langueur ses années d'étudiante passées aux Etats-Unis, un joint entre les deux coins du sourire. Sa prose nostalgique nous emmène au fil de ses voyages et des rencontres qui les ont parsemés... à défaut de cannabis.

04/2021

ActuaLitté

Littérature étrangère

Le défaut

L'histoire commence dans un atelier de couture où un tailleur confectionne des vêtements. Il manie avec dextérité différentes étoffes, choisit des couleurs, des coupes... Tel un démiurge, il prépare la matière du futur récit pour donner vie aux personnages qui porteront ces habits. Comme il lui faut un lieu autour duquel nouer l'action, il emploie des ouvriers pour la construction des décors: une petite place bordée de jolies maisons, avec un parterre de fleurs au milieu. Un faux paysage est peint sur des cartons et des planches pour donner l'illusion de la continuité et de la perspective. La motivation des ouvriers déclinant, la révolte gronde et introduit un défaut dans cette histoire, ce qui provoque un véritable chaos, sous la forme d'un krach boursier et d'un afflux massif de personnages, chassés d'un autre récit. Et l'accueil mitigé qui est fait à ces réfugiés ne tarde pas à se muer en une franche hostilité. Trouveront-ils leur place dans cette histoire? Le défaut constitue une métaphore de la société contemporaine, repliée sur elle-même, figée dans sa peur de l'autre, de l'étranger.

08/2007

ActuaLitté

Roman d'amour, roman sentiment

Son plus joli défaut

Maman solo, charge mentale, linge sale et autres rejouissances ! Cléa Matisse, mère célibataire, vit au rythme de sa petite Merrylou. Son quotidien ? Elever seule sa fille, courir à droite et à gauche, régler les factures qui s'accumulent et dormir quelques heures. En parallèle, elle est l'autrice d'un premier roman à succès qui sera adapté au cinéma. Le scénariste pressenti : Nate Keenan, un écrivain spécialisé dans les polars et les thrillers, que Cléa adore. Ce dernier semble bien peu enthousiaste à l'idée de travailler sur un "feel good à tendance romance" . Leur rencontre est explosive et fait retomber comme un soufflé tous les espoirs de Cléa. Mais la jeune femme au caractère bien trempé n'a pas dit son dernier mot. Elle tient fermement à être impliquée dans le projet, et elle le sera !

02/2021

ActuaLitté

Poésie

Ils. Défaut de langue

Ces textes rassemblent une grande partie des activités que nous menons ensemble. C'est un regard sans jugement, une description chirurgicale et minimaliste de nos moments en commun. Se dégage l'universalité de nos vies, voire la banalité, parfois une tristesse nait, parfois un sourire. Une interrogation sur notre langue termine le recueil, voyons-nous des " elles" dans ces "ils" ?

06/2021

Tous les articles

ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté