Dans son premier livre, Michel Rostain évoque ce qu'on appelle étrangement un « événement de la vie » : la mort de son fils. Ou plutôt, est-ce le fils qui dicte les mots au père, qui raconte l'avant et l'après, l'instant où tout bascule. À travers les lignes de cet ouvrage, auréolé du prix Goncourt 2011 du premier roman, ce n'est même plus Michel Rostain qui écrit, qui parle, qui pense, mais bien son fils, Lion, emporté violemment par une méningite fulgurante à 21 ans.