Il y a des accords qui ressemblent à des suicides, pouvait-on se dire lorsque l'on apprenait, en janvier 2012, le partenariat entre Amazon et l'éditeur Houghton Mifflin Harcourt Publishing. Ce dernier allait servir de relais imprimante au cybermarchand, et plus particulièrement, à la filiale éditoriale d'Amazon. L'idée était très simple : Amazon vendait du numérique en pagaille, mais pour s'assurer d'une présence dans les librairies, avait besoin d'un partenaire éditeur-imprimeur. Une sorte de coédition, comme une alliance de la carpe et du lapin, qui laissait rêveur.