Depuis la mise en cause de l’éditeur Stéphane Marsan, dans un article de Médiapart, l’industrie du livre vrombit. Pour beaucoup, il ne s’agirait que « d’un gros poisson dans une petite mare ». Et si les témoignages sont accusateurs, aucune démarche juridique n’a encore été entreprise — à notre connaissance. Dans l'intervalle, la présomption d'innocence demeure. Ce qui n’empêche en rien une mobilisation, comme le révèle une tribune diffusée dans Libération, que signe un collectif d’une centaine de femmes.